Archive for novembre 2012

Le moustique tigre chez nous : quel risque sanitaire ?

30 novembre 2012
Aedes albopictus

Aedes albopictus

Nous étions plus de 60 à être venus écouter le docteur Marie Vazeille chercheur à l’Institut Pasteur de Paris, spécialisée dans l’étude des moustiques porteurs de virus, le 26 novembre 2012 à la salle Tony Garnier à Carnoux.

En effet beaucoup de personnes s’étaient fait piquer, cet été dans la région, par ces moustiques dont l’abdomen et les pattes sont rayés, d’où leur nom : moustique « tigre ».

JC. B avait déjà fait un article dans notre blog dès le mois de septembre suivi par la réaction de notre maire. On vient enfin de lire la page dans le bulletin municipal, Le Messager d’octobre, faisant suite à une directive préfectorale du début d’année sur la conduite à tenir  à propos de ces moustiques. Cependant le complément d’information était bien nécessaire eu égard aux nombreuses questions qui ont suivi l’exposé particulièrement didactique de Marie Vazeille. On peut d’ailleurs être déçus qu’aucun représentant de la mairie ne fût présent pour cette séance d’information ouverte à tous…

Le moustique tigre ou Aedes albopictus est un moustique de la même famille que les anophèles qui transmettent le paludisme. C’est un moustique qui transmet des maladies virales par le sang.

MoustiqueTigre3

Le cycle de reproduction dépend de la température ambiante, il est d’une semaine à 25°C. Il sera d’autant plus court que la température est plus élevée. Après la fécondation, la femelle va faire son repas de sang en piquant un vertébré (dont les humains) pour le développement de ses œufs (plus d’une centaine) qu’elle va pondre dans des zones humides : naturels comme des creux d’arbres, de pierre ou artificiels comme les pneus, les gouttières, les coupelles sous les pots de fleurs etc. Il peut donc vivre dans les zones urbaines ou rurales. Les œufs survivent à la sécheresse et au gel, ce qui a permis l’expansion de ce moustique dont l’origine n’était qu’asiatique y compris le Japon. Les premiers moustiques « tigres » sont identifiés en Europe en Albanie en 1979 et en France en 2004.

La direction générale de la santé va depuis déposer des pondoirs dans le territoire français pour surveiller l’expansion du moustique aujourd’hui localisé essentiellement dans le midi de la France et dans la région parisienne.

Le moustique « tigre » peut transmettre les virus de la dengue et le chikungunya. Si le moustique « tigre » lors de son repas de sang pique un malade, il va lui-même être infesté, sans être malade, mais il va transmettre le virus lors des autres piqures et cela tout au long de sa vie qui dure environ un mois. Nous nous souvenons de l’épidémie de chikungunya à la Réunion : 3000 cas en 2005, 266000 cas en 2006 soit le 1/3 de la population (une centaine de morts) et en Italie en 2007 : première épidémie en pays tempérée : 250 cas à partir d’un seul voyageur malade.

En France chaque année on peut compter quelques centaines de cas importés d’Asie ou d’Afrique. En 2010  deux fillettes dans le Var ont développé le Chikungunya de façon autochtone. Avec l’activation du plan national anti-dissémination : les deux foyers sont restés circonscrits. Les deux maladies : la dengue et le chikungunya sont des maladies à déclaration obligatoire. Elles provoquent de très fortes fièvres avec céphalées et douleurs dans les muscles et les articulations qui peuvent pour le Chikungunya durer jusqu’à une année. Il n’y a pas de vaccination  pour aucune de ces deux maladies.

Aedes albopictus pique pendant la journée mais souvent au levé du jour et à la tombée de la nuit. Il n’y a pas de traitement spécifique. Il faut se protéger des piqures : moustiquaire, repellents en crème ou spray, diffuseurs électriques d’insecticides, serpentins etc.

Il faut surtout agir à la source pour que les moustiques ne se développent pas dans l’environnement immédiat. Eliminer les sites larvaires autour de chez soi : eaux stagnantes : fond de piscine, pots de fleurs. Les campagnes d’information et d’éducation sanitaire sont nécessaires, pour que certains responsables administratifs locaux et certains propriétaires comprennent l’enjeu de cette prévention afin de réduire le développement de ces moustiques même si aujourd’hui nous ne sommes pas dans une phase aigue de développement d’une maladie virale elle peut se développer très rapidement dans une population non protégée que nous sommes.

Au cours du débat, plusieurs intervenants ont posé la question de savoir comment les simples citoyens peuvent intervenir sur ce problème sanitaire. Dans un premier temps, on peut compléter son information (et celle de ses voisins!) en utilisant les sites suivants :

http://www.ars.paca.sante.fr/Moustique-tigre.140275.0.html

http://www.albopictus.eid-med.org/images/albo06/video/video.swf

Si l’on est confronté à des voisins récalcitrants, on peut contacter l’Entente Interdépartementale de Démoustication installée à Montpellier, tel.: 04 67 63 67 63 où des techniciens très compétents peuvent donner des indications concrètes. Ces gens ont même le droit, dans la partie ouest du département des BdR, de pénétrer chez des habitants qui refuseraient de prendre les précautions indispensables.

En principe, ce n’est pas le cas à Carnoux, mais la municipalité peut et doit intervenir dans ces cas-là par une mise en demeure de procéder à l’élimination de toute pièce d’eau stagnante.

Vous pouvez avoir accès au diaporama de la conférence que Marie Vazeille nous a gentiment donné en cliquant ici.

Le Carnussien Vigilant Masqué.... Clic...

                                                C.T et JC.B

Sarkozy ridiculisé….

29 novembre 2012

Une chaîne turque a réalisé une publicité très peu flatteuse à l’égard de l’ancien président français, Nicolas Sarkozy.

Pour sa nouvelle campagne de pub, la chaîne de télévision turque CNBC-e, souhaitait mettre l’accent sur sa programmation variée à savoir de l’information en journée et des séries américaines le soir. C’est la raison pour laquelle, ils ont décidé d’associer certaines de ces séries avec des photographies des grands de ce monde.

Angela Merkel et Hillary Clinton n’ont pas trop à se plaindre étant donné qu’elles sont associées aux « Gossip girl ». Kate Middleton et la reine Elizabeth sont, quant à elles, associées à la série « How I Met Your Mother ». Mais la comparaison est nettement moins flatteuse pour Nicolas Sarkozy. L’ancien président français est assimilé à la série « Two and a half men » (traduisez deux hommes et demi, à savoir « Mon oncle Charlie » en français). Le mari de Carla Bruni y apparaît, minuscule, aux côtés du président américain Barack Obama et du Premier ministre britannique David Cameron.

« Enfoirés »

27 novembre 2012

Le journal de France 2 a fait une petite boulette en diffusant une photographie de François Fillon et Jean-François Copé pour illustrer les « Enfoirés ».

Copé et Fillon apparaissent avec le mot « Enfoirés »..!

La journaliste de France 2, Virginie Fichait, revenait sur les recettes financières du spectacle des « Enfoirés » pour les Restos du Coeur. Mauvais timing, lorsque le mot « Enfoirés » a été prononcé, ce sont les visages des politiciens français,  François Fillon et Jean-François Copé, qui sont apparus sur l’écran situé derrière elle.

Une image qui n’a pas échappé à la présentatrice du JT, Marie Drucker qui s’est immédiatement excusée pour « cet incident technique« .

Inondation : qui se souvient du 26 août 1986 ?

25 novembre 2012

Pour beaucoup d’entre nous, une telle date paraît bien lointaine ! Il s’en est passé des évènements en 26 ans et bien peu sans doute, parmi les habitants des Bouches-du-Rhône, se souviennent du gros orage qui s’est abattu ce jour-là et qui a fait de nombreux dégâts dans les environs d’Aubagne. Des arrêtés de reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle ont été pris pour cette date sur plusieurs communes du secteur dont Carnoux et Roquefort-la-Bédoule, mais ceci n’a rien d’exceptionnel : sur Aubagne, depuis cet événement, 9 autres dates ont fait l’objet d’une reconnaissance de catastrophe naturelle pour des inondations !

Ce jour-là et d’après les archives de Météo-France[1], un violent orage d’été s’est attardé entre Roquefort-la-Bédoule et Cuges-les-Pins, entraînant un cumul de précipitation de 200 mm en 24 h. C’est beaucoup, mais pas totalement exceptionnel non plus : le 16 janvier 1978, il était déjà tombé 213 mm à Roquefort-la-Bédoule et le 15 juin 2010, ce cumul a atteint 400 mm, en quelques heures également, sur la commune des Arcs-sur-Argens près de Draguignan !

Pourquoi alors se remémorer ce gros orage du 26 août 1986 ? Le Dossier départemental des risques majeurs, diffusé par la Préfecture[2] pour porter à connaissance des populations les risques naturels auxquelles elles sont exposées, mentionne cet épisode orageux au détour d’une phrase en indiquant qu’il a causé la mort d’une personne sur la commune de Roquefort-la-Bédoule. De fait, lorsqu’on parcourt la route départementale qui relie La Bédoule à Carnoux, en contrebas de l’autoroute, le regard est attiré par une plaque de granite rose, à demi cachée par la glissière de sécurité, qui commémore cet événement en précisant que la victime était un tout jeune homme de 23 ans.

Les seuls vestiges : une plaque en bord de route…

Pour qui habite dans le secteur, on imagine que cet événement a certainement dû frapper les esprits, mais hormis cette plaque du souvenir, il n’est pas si facile d’en apprendre davantage sur ce drame, comme si la mémoire humaine cherchait à oublier ces épisodes tragiques qui nous rappellent notre vulnérabilité face aux risques naturels…

Pour tenter d’en savoir plus, la mairie de Roquefort-la-Bédoule paraît l’interlocuteur tout désigné. Un appel à la mairie se révèle portant décevant : personne ici ne se souvient de quoi que ce soit et n’a jamais entendu parler d’inondation sur la commune. Pour en savoir plus, il faut écrire au maire, ce qui déclenche d’ailleurs une réaction surprenante : Monsieur le Maire veut bien rechercher dans les archives communales mais pas question de transmettre la moindre information à ce sujet sans un entretien préalable en tête-à-tête, à croire que ce genre de sujet relève de la plus stricte confidentialité… Rendez-vous est donc pris, pour pas grand chose en réalité : le maire se souvient de l’épisode mais affirme n’avoir retrouvé aucune trace écrite s’y rapportant, pas même un fond de dossier ni la moindre coupure de presse. Lui même se dit sensibilisé à ces questions de prévention des risques naturels mais se mélange un peu les pinceaux entre Plan de prévention des risques et document d’information… Quant aux pompiers, qu’il affirme avoir interrogés, ils n’ont pu non plus fournir aucune information sur cet épisode, comme s’il avait disparu des mémoires au lieu d’essayer d’en tirer les leçons…

En désespoir de cause, on s’oriente donc vers les archives de la presse locale. Heureusement, celles du journal La Provence sont bien organisées : pour 5 €, il est possible d’avoir une copie d’un article paru le 28 août 1986 et qui relate le drame. On y apprend ainsi que la victime était un jeune ressortissant de La Bédoule qui rentrait d’Aubagne vers 22 h avec sa sœur, au volant d’une Ford Fiesta. Leur véhicule s’est trouvé pris par le torrent d’eau et de boue qui coulait sur la chaussée, s’est mis à flotter puis s’est retourné et a parcouru quelques centaines de mètres sur le toit, emporté par les flots. La jeune fille a réussi à s’échapper par la fenêtre et à rejoindre la terre ferme à la nage pour aller chercher du secours. Mais son frère n’a pas pu sortir de la voiture dont les pompiers ont retrouvé l’épave totalement disloquée sous la violence des flots.

… et un article dans les archives de La Provence

A cet endroit pourtant, le fossé qui longe la route, en contrebas de l’autoroute, paraît bien modeste. Il s’agit en fait du Merlançon qui, comme la plupart des cours d’eau méditerranéens, est à sec une bonne partie de l’année mais qui, tel un oued, peut charrier un débit important lors d’un gros orage. Il draine en effet la majeure partie de la commune de Roquefort-la-Bédoule, ce qui représente une surface importante sur laquelle les ruissellements peuvent être rapides, surtout dans les zones urbanisées où l’eau ne plus peut aussi facilement s’infiltrer. Au rond-point des Barles, ce ruisseau est rejoint par celui qui draine le vallon de Carnoux et l’ensemble va ensuite se jeter dans l’Huveaune.

Localisation du drame (sur fond Geoportail@)

Entre Aubagne et La Bédoule, la vallée dans laquelle serpente le Merlançon est large, mais le cours naturel de l’oued a été fortement perturbé non seulement par le tracé de la route départementale, mais surtout par la masse énorme du remblai de l’autoroute A8, construite sur ce tronçon au début des années 1970 par la société ESCOTA (désormais propriété du groupe Vinci). Le cours d’eau traverse l’autoroute en plusieurs points par des passages busés. C’est le cas là où s’est produit le drame de 1986. Le diamètre de la buse métallique qui permet ce passage des eaux sous le talus de l’A50 est largement dimensionné mais l’ouvrage n’est pas protégé par un piège à embâcles en amont. Lors du gros orage d’août 1986, des branches et des déchets emportés par les flots se sont accumulées à l’entrée de la buse, formant bouchon. Du coup, tous les écoulements se sont retrouvés bloqués contre le remblai de l’autoroute et l’eau est montée jusqu’à une hauteur d’environ 5 m sur la route départementale qui se trouve en cuvette à cet endroit. Aucune mesure n’ayant été prise pour couper ce tronçon de voie à la circulation, c’est un miracle qu’il n’y ait pas eu plus de victimes ce jour-là…

La configuration du site

On peut légitimement se demander si une telle tragédie pourrait se reproduire. Une chose est sûre, l’épisode pluvieux du 26 août 1986 n’a rien d’exceptionnel. De nombreux indices laissent même penser que le réchauffement climatique en cours pourrait rendre ce type de phénomènes de plus en plus fréquent. De surcroît, l’urbanisation a beaucoup progressé ces dernières années : il suffit de regarder les photos aériennes du secteur pour le constater. Une pluie d’orage de même intensité se traduirait désormais par des ruissellements encore plus rapides et plus violents !

Or le passage busé sous l’autoroute qui a provoqué l’inondation de la route départementale en 1986 est toujours le même. Même si le Conseil général veille à un entretien périodique du fossé le long de la route, le risque d’embâcle existe toujours comme le montrent les tas de branches mortes et de déchets qu’on peut voir en plusieurs points du cours d’eau. Quant aux ruissellements qui proviennent des chaussées de la route et de l’autoroute elle-même, ils continuent à  se déverser dans le Merlançon juste en amont du passage busé, augmentant le flot à cet endroit. Certes, des bassins de rétention viennent d’être réalisés plus en aval, suite aux récents travaux d’élargissement de l’autoroute, car désormais la loi sur l’eau impose ce type de compensation lorsqu’on imperméabilise de nouvelles surfaces. Mais ils n’auront aucun impact sur les tronçons situés plus en amont du bassin versant !

Bassin de rétention en construction aux Barles

Le seul espoir, pour éviter qu’un tel drame ne se reproduise à nos portes, est que la vigilance des acteurs locaux permette de mieux anticiper ce genre de situation en fermant préventivement à la circulation une route, avant qu’elle ne devienne un piège mortel pour des automobilistes non avertis. Ceci suppose de la part des décideurs locaux qu’ils aient conscience de ce type de risque. Pour que leurs décisions soient efficaces, encore faut-il que la population les accepte, ce qui suppose que chacun d’entre nous ait également conscience de l’existence de tels risques. C’est bien pourquoi la politique de l’autruche n’est certainement pas la meilleure et qu’il vaut mieux entretenir la mémoire du risque plutôt que de tout faire pour oublier au plus vite ce qui s’est passé le 26 août 1986…

Le Merlançon en sortie de Carnoux

[1] http://pluiesextremes.meteo.fr/eevenements-marquants-sur-les-bouches-du-rhone_r84.html

Carnoux : quartiers nord…?

25 novembre 2012

Une jeune femme blessée par balles à la sortie d’une discothèque à Carnoux…

Source La Provence 25/11/2012

Une île fantôme…?

24 novembre 2012

Une île du Pacifique sud, répertoriée par Google Earth et de grands atlas mondiaux, n’existe pas, a indiqué jeudi une équipe de scientifiques australiens, partis, en vain, à la recherche de cette masse terrestre lors d’une expédition géologique.

Ici, il y avait une ile….!

Cette île est visible sur l’atlas numérique Google Earth, sous le nom de Sandy Island, dans la mer de Corail, à mi-chemin entre l’Australie et le territoire français de Nouvelle Calédonie.

Le Times Atlas of the World, un des atlas de référence, l’identifie sous le nom de Sable Island.

Des cartes maritimes utilisés par le Southern Surveyor, un navire de recherches scientifiques, signalent elles aussi cette île, a raconté Maria Seton, membre de l’équipe scientifique partie à la recherche de cette île.

Lors d’une mission d’identification des fragments de la croûte continentale australienne submergée en mer de Corail, les scientifiques n’ont jamais trouvé cette île.

« Nous voulions vérifier. Or les relevés indiquaient à cet endroit une profondeur de 1.400 mètres, soit une très grande profondeur », a ajouté Maria Seton, de retour de ce voyage en mer qui a duré 25 jours.

« On a vérifié et il n’y a pas d’île. On est vraiment étonné, c’est très bizarre« , a-t-elle ajouté.

« Une des choses les plus excitantes à propos des cartes et de la géographie, c’est que le monde n’arrête pas d’évoluer. Et garder le rythme de ces changements est une tâche qui ne finit jamais », a déclaré un porte-parole de Google.

Le service hydrographique de la marine australienne, chargée de produire les cartes marines officielles, a indiqué à Fairfax Media qu’il prenait les données cartographiques communes « avec une pincée de sel », car certains détails sont dépassés ou erronés.

Non au projet d’introduction massive d’OGM au Mexique .

23 novembre 2012

Des organisations non gouvernementales s’inquiètent d’une prochaine approbation, par le Mexique, de la culture de maïs transgénique sur une zone de quelque 2,4 millions d’hectares. Le gouvernement mexicain assure qu’aucune décision n’est prise pour l’instant.


« Tout indique que la décision pourrait être prise dans les prochaines semaines. Nous pensons que le président (Felipe) Calderon pourrait la signer avant de quitter ses fonctions le 1er décembre », a déclaré, mardi, Silvia Ribero, porte-parole au Mexique de l’organisation environnementale ETC, basée au Canada.

La semaine dernière, ETC et le Réseau de défense du maïs, basé au Mexique, avaient assuré, dans un communiqué, qu’une telle décision bénéficierait aux « géants de l’industrie agroalimentaire Monsanto, DuPont et Dow, pour planter une zone énorme de maïs transgénique ».

Le ministre mexicain de l’Agriculture, Francisco Mayorga, a indiqué cette semaine que l’étude des demandes des multinationales suivait son cours normal et qu’il ne pensait pas qu’une décision interviendrait avant la fin de l’année. « Nous n’allons pas forcer les choses (…) il manque des documents légaux et ceux-ci ne peuvent pas être publiés sous cette administration », a-t-il assuré, lundi, au quotidien El Economista.

La culture de maïs transgénique est une question polémique au Mexique, où cette plante sert de base à l’alimentation. Le pays est l’un des principaux producteurs mondiaux de maïs blanc, mais importe plus de 7 millions de tonnes par an de maïs jaune, destiné à l’élevage et à l’industrie.

Le gouvernement mexicain avait déjà autorisé, en 2011, la culture de maïs jaune transgénique de Monsanto dans de petites zones pilotes, en dépit des critiques des mouvements de défense de l’environnement.

Pour soutenir les ONG locales dans leur refus d’une telle décision lourde de conséquences cliquer ici.

Problème de riches :

22 novembre 2012

Visa lance une nouvelle carte en or massif

Des riches trouvent encore le moyen d’exhiber leur fortune par ces temps de crise et d’austérité.

Alors que la crise bouscule l’Europe, l’ Asie centrale, les nouvelles fortunes prolifèrent et pour faire leur bonheur, Visa vient de mettre en circulation une carte de crédit en or massif destinée à ses clients du Kazakhstan.

Cette carte en or incrustée de 26 diamants, n’est réservée qu’à une centaine de ces riches qui sont prêts à toutes les folies en vue de miroiter aux yeux du monde, les symboles de leur statut d’élite.

Ce portefeuille en or vaut 65 000 Dollars, coûte 100.000 Dollars pour sa première année d’utilisation et le compte du détenteur doit être crédité d’un minimum de 35.000 Dollars.

Les avantages qu’offre cette carte

Les détenteurs de cette carte auront un accès instantané à un gestionnaire de compte, à des services médicaux, à une assurance voyage et santé et un accès «coupe-file» auprès des services d’immigration dans plus de 280 aéroports dans le monde.

Cependant, il faut savoir que, malgré toute sa richesse, cette carte visa rend moins de services que la carte bleue, car elle permet d’effectuer des paiements, mais pas de retirer du liquide à un distributeur.

C’est sûrement de peur que les diamants ne soient absorbés au cours de l’opération.
En raison de ces opérations, il sera attribué aux riches propriétaires, une carte classique en plastique. L’initiative se limite aujourd’hui au Kazakhstan, mais Visa envisage de la répandre très prochainement au reste du monde.

Encore un triple A de perdu…..!

21 novembre 2012

Qu’est-ce que ça change ?

L’agence de notation Moody’s a retiré à la France son triple A.

Après la dégradation d’un cran par l’agence de notation Standard & Poor’s en janvier dernier, une seconde agence, Moody’s, a décidé de dégrader, dans la nuit de lundi à mardi, la note de la France.

L’hexagone est désormais noté Aa1, contre AAA auparavant. Pire, Moody’s a choisi de conserver une perspective négative. La note française pourrait donc être à nouveau abaissée d’ici quelques mois.

Seule Fitch Ratings, agence de notation détenue par le groupe français Fimalac, maintient la France parmi les pays notés AAA (la note maximale).

Dans le monde, il n’existe donc plus que 12 pays, dont 9 en Europe, qui détiennent encore la note optimale auprès des trois grandes agences de notation.

Qu’est-ce que ça change ?

Les notes des agences de notation servent à aider les investisseurs en indiquant la capacité qu’aura un pays à rembourser ses dettes aux échéances prévues.

Plus la note est élevée, plus de pays a des chances de bénéficier d’un taux d’emprunt bas. Une moins bonne note qui risque donc d’augmenter le coût d’emprunt de la dette.

Cependant, les marchés n’ont pas réagi ce matin à l’abaissement de la note de la France par Moodys. De son côté, la présidente du Medef Laurence a réclamé des engagements rapides de réformes structurelles. Elle juge l’abaissement de la note de la France comme une « alerte sérieuse ».

Ce n’est donc pas du côté des taux que des changements pourraient avoir lieu mais bien du côté des réformes. Pour rassurer ses partenaires, (l’Allemagne en tête et les marchés), le gouvernement Français pourrait accélérer les réformes, notablement celle du marché du travail. Des propositions dans ce sens devraient d’ailleurs être faites avant la fin de l’année. Espérons que ce ne soit pas encore aux ménages de payer la note…

Fin du monde : on brade….

20 novembre 2012

… les places au paradis à -50%…!

50% de réduction (soit 16 dollars) en Russie…..!

Est-il possible de vendre la rédemption ? Si déjà la question vous paraît étrange, l’idée de la vendre avec une réduction de 50% n’est pas moins surprenante.

La rédemption est vendue avec 50% de réduction (soit 16 dollars) en Russie. En Effet, un site de vente de bons de réduction du genre « Groupon » fait cette offre promotionnelle!

Kupon Klub, l’e-commerçant de bons de réduction, offre la rémission de tous les péchés avec 50% de réduction.

Il est certain que les organisateurs visaient la panique générale créée par l’approche de la fin du monde annoncée. En revanche, le succès ne semble pas être au rendez-vous avec seulement 110 ventes à 32 jours de la supposée fin du monde.

Mais il y encore du temps!

Il semble plutôt intéressant d’investir 15 dollars pour garantir sa place au paradis. Il est même possible d’acheter des coupons pour la famille et les amis.

Heureusement, cette campagne, à la limite entre l’humour et le fait de prendre les clients pour des idiots finis, n’apportera aucun gain personnel. Puisque tout sera reversé à des œuvres de charité, si bien sûr le monde continue d’exister après le 21 décembre!

Foire d’empoigne…!

19 novembre 2012

Sans commentaire..!

Et dans notre circonscription…?

Source – La Provence

Bugarach : un dispositif de liberté encadrée …!

17 novembre 2012

Le pic de Bugarach (Aude) et ses galeries souterraines seront interdits d’accès le 21 décembre pour dissuader un éventuel afflux « d’illuminés » qui seraient tentés d’y trouver refuge contre la fin du monde annoncée à cette date par des tenants de l’apocalypse, a indiqué vendredi le préfet Eric Freysselinard à Carcassonne. Les accès seront également interdits trois jours avant et un ou deux jours après, a-t-il dit.

un garage abritant un vaisseau…?

Les théories, volontiers fondées sur une interprétation du calendrier maya, abondent sur internet qui font du pic de Bugarach un des endroits sur le globe où se réfugier pour échapper à la fin du monde le 21 décembre.

Le pic, avec ses 1.231 mètres et son impressionnant profil évoquant une piste de lancement ou d’atterrissage, se prête à de telles théories, dans des Pyrénées cathares qui fourmillent elles-mêmes de légendes sur les Wisigoths, les Templiers ou les trésors cachés. Le pic ou pech de Bugarach serait pour certains un garage abritant le vaisseau qui emmènerait les privilégiés préservés de la fin du monde.

L’éventualité d’une affluence de mystiques, mais aussi de curieux a ainsi poussé les autorités, non seulement à interdire les accès au mont lui-même, mais à boucler préventivement tout le secteur autour du 21 décembre. Une centaine de policiers et de pompiers contrôleront les accès au village de 200 âmes niché au pied de la montagne, dont la tranquillité a été passablement perturbée par sa récente notoriété.

Il s’agira d’un « dispositif de liberté encadrée« , a dit le préfet. Si les visiteurs se pressaient trop nombreux, l’accès au village ne serait plus filtré mais bloqué lui aussi, a-t-il dit à la presse. Pour autant, le préfet a envisagé la possibilité qu’en fait les journalistes en quête d’insolite soient plus nombreux que les visionnaires et les touristes.

« Nous attendons quelques illuminés, quelques personnes qui croient à cette fin du monde, mais en nombre extrêmement limité. Nous attendons plutôt des curieux dans des quantités impossibles à déterminer. Nous attendons surtout beaucoup de journalistes« , a-t-il dit. Ainsi, c’est plus pour assurer la sécurité des personnes sur un terrain escarpé que pour prévenir le mouvement d’une foule inspirée qu’un dispositif de sécurité est mis en place, a-t-il dit.

Les autorités surveillent quand même internet. Cette surveillance n’a révélé jusqu’alors aucun risque d’afflux, aucune manipulation par une secte quelconque ni aucun appel au suicide collectif, a-t-il dit. Mais il a reconnu que les autorités étaient confrontées au défi inédit d’un « phénomène informe qui tourne autour de la rumeur ».

De plus en plus d’ultra-riches en Suisse….

16 novembre 2012

Le nombre des personnes possédant en Suisse une fortune d’au moins 10 millions de francs suisses (8 millions d’euros) a augmenté en 2009 de 12 % à 9.875 contribuables, après la crise financière de 2008, selon des chiffres publiés jeudi par l’Administration fédérale des contributions à Berne.

En 2008, ces multimillionnaires n’étaient que 8.803. Ces ultra-fortunés représentent 0,2% des contribuables en Suisse, et détiennent un quart de la fortune dans le pays.

Un peu moins d’un tiers des contribuables (30,7%) déclarent en revanche une fortune de moins de 50.000 francs suisses.

Dans l’ensemble du pays, en 2009, 4,9 millions de personnes ont dû payer des impôts, soit 1,2% de plus qu’en 2008. La somme totale de la fortune déclarée a augmenté de 8,4% pour atteindre 1.386,8 milliards de francs suisses.

Les cantons qui dénombrent proportionnellement le plus grand nombre de super-riches sont Schwyz, avec 0,84%, Nidwald avec 0,8% et Zoug avec 0,76%. Dans ces trois cantons, les multimillionnaires possèdent entre 44% et 62% de l’ensemble de la fortune déclarée.

A l’autre bout de l’échelle, c’est le canton du Valais qui comptait le moins de multimillionnaires en 2009, avec seulement 0,05% de super-riches parmi la population.

En 2008, la crise financière avait fait fondre de 5,1% la fortune des ménages privés en Suisse.

Des Sièges en or…!

15 novembre 2012

Marseille est une ville surprenante. Minée par de réelles difficultés économiques et sociales, manquant cruellement d’infrastructures de transports desservant ses quartiers les plus populaires, elle se paye le luxe d’un tramway qui double le métro et dont l’investissement par passager transporté est, de loin, le plus élevé de France (et elle persiste en voulant le prolonger en plein centre ville) et elle a décidé de se doter de l’un des stades les plus coûteux de l’Euro 2016.

Ces ambitions démesurées ont un coût. Un coût social et économique bien sûr, car ces investissements se font au détriment d’une action économique et d’une politique de transports dont la ville manque cruellement et qui se traduisent par l’un des taux de chômage urbain les plus élevés de France.  Mais également par un coût direct, le PPP avec Bouygues n’étant que le camouflage d’un emprunt assorti d’un chèque en blanc concernant le coût des services associés.

Il faut dire que Marseille fait fort ! Selon le journal Les Echos, le coût de la rénovation du stade vélodrome est presque équivalent à celui d’un stade neuf. Et si l’on compare aux stades en rénovation, les chiffres donnent le tournis : 4108 euros la place rénovée à Marseille, 1795 à Lens, 1807 à Saint-Etienne, 1061 à Toulouse… Le prix de la rénovation par place de stade offerte est à Marseille 2 fois plus élevé que celui de la construction du nouveau stade de Bordeaux.

Il est pourtant évident que  l’on ne pas mettre sur le même plan, aujourd’hui dans cette ville en malaise, le financement trop coûteux des jeux et du cirque et le développement  des transports et de l’emploi. Un investissement plus modeste pour le stade, du même type de celui des autres villes de l’Euro 2016, eût certainement été preuve de lucidité, de vision et d’intelligence politique.

Source des coûts et de la carte : journal Les Echos 24/10/2012

Le « caganer » Hollande….

14 novembre 2012

….nouvelle star des santons catalans et des crèches de Noël

La tradition catalane des « caganers » remonte au XVIIIe siècle, mais depuis 20 ans, la popularité de ces figurines des « grands » de ce monde va croissante. En posture aussi naturelle dans l’intimité que vulgaire en public, les stars sont croquées.

François Hollande, Mario Monti ou encore le nouvel entraîneur du FC Barcelone Tito Vilanova sont les nouvelles « têtes » du Noël 2012. Et certainement dans le palmarès des ventes, avec Barack Obama, Marylin Monroe et Charlie Chaplin.
Les caganers sont aussi baptisés plus prosaïquement, les santons « chieurs ».

La famille Alos-Pla, à la tête du principal atelier de fabrication de « caganers », basé à Figueras en Espagne, tient ainsi à rendre hommage aux hommes et femmes célèbres.


Les caganers seront mis en vente à partir du 25 novembre sur les marchés de Barcelone.
L’entreprise catalane propose désormais 300 figurines différentes des « grands » de ce monde.

PV injustifié :

13 novembre 2012

un nouveau dispositif pour faciliter les recours.

C’est connu de tous. Les automobilistes, victimes d’usurpations d’identité et d’escroqueries, vivent un enfer administratif pour prouver leur bonne foi et éviter les PV injustifiés.

Après avoir rappelé, lors d’un entretien avec la Garde des Sceaux, qu’il avait recensé une série de mesures afin de renforcer la sécurisation du paiement des amendes, de permettre une contestation des infractions reprochées…, monsieur Dominique Baudis, défenseur des droits, demande à cette dernière de lui faire connaître les suites qu’elle entend lui donner.

Ainsi samedi soir, les ministres de la Justice et de l’Intérieur ont annoncé avoir élaboré un dispositif pour améliorer la défense des automobilistes victimes d’une usurpation de leur plaque minéralogique.

Le Garde des Sceaux doit, pour cela, rencontrer lundi le défenseur des droits, pour lui présenter un décret visant à assurer un accès effectif au juge pour contester les amendes injustifiées et faciliter les démarches.

Les usurpations de plaque de plus en plus importantes

En France, entre 2009 et 2010, les usurpations de plaques ont connu une hausse de 40%. Des chiffres recueillis auprès des assurances démontrent qu’il y aurait entre 300 000 et 400 000 fausses plaques en circulation. Soulignons que, la France avait été condamnée par la Cour européenne des droits de l’homme, «au motif que le dispositif de contestation de certaines de ces amendes ne garantissait pas un droit effectif au recours».

De nouveaux billets dès 2013.

12 novembre 2012

Dix ans après l’arrivée des premiers billets de banque en euros, la Banque centrale européenne (BCE) a annoncé jeudi le lancement progressif de nouvelles coupures à partir de 2013 qui les remplaceront peu à peu. Premier à ouvrir le bal, le nouveau billet de cinq euros de cette série baptisée « Europe », du nom de la figure de la mythologie grecque qui a donné son nom au continent, sera lancé au mois de mai. La mise en circulation des autres coupures (10, 20, 50, 100, 200 et 500 euros) sera effectuée dans l’ordre croissant et sur plusieurs années.

Dans un premier temps, les nouveaux billets coexisteront avec les coupures actuelles, lancées en janvier 2002. Celles-ci seront ensuite peu à peu retirées de la circulation « avant de cesser d’avoir cours légal, à une date qui sera annoncée longtemps à l’avance », a précisé la BCE dans un communiqué.

Les billets de la première série conserveront leur valeur sans limite de temps: ils pourront à tout moment être échangés dans les banques centrales nationales de la zone euro. Sans dire au revoir au graphisme existant du thème « Epoques et styles architecturaux » de la première série, qui retrace les styles caractéristiques de différentes périodes de l’histoire de l’Europe, les nouveaux billets comporteront tous un portrait du personnage mythologique.

« Les portraits sont depuis longtemps utilisés sur les billets de banque du monde entier et des études ont montré que les gens ont tendance à se rappeler des visages, c’est pourquoi nous avons choisi d’inclure un visage dans la seconde série de billets en euros« , a expliqué le président de la BCE Mario Draghi dans une vidéo de présentation. Les traits retenus sont ceux d’une Europe représentée dans une oeuvre exposée au Musée du Louvre à Paris, a précisé son vice-président Vitor Constancio lors de la conférence de presse mensuelle de l’institution à Francfort (ouest).

Trois nouveaux signes
La nouvelle apparence des billets en euros est l’oeuvre d’un graphiste indépendant de Berlin, Reinhold Gerstetter. Les couleurs dominantes de chaque coupure seront conservées: le gris (5 euros), le rouge (10 euros), le bleu (20 euros), l’orange (50 euros), le vert (100 euros), le jaune (200 euros) et le violet (500 euros). « Les signes de sécurité ont été perfectionnés et rendront les billets encore plus sûrs« , affirme l’institution monétaire de Francfort.

Ils disposeront de trois nouveaux signes, à savoir le filigrane portrait, visible par transparence, l’hologramme portrait, perceptible en inclinant le billet, et un nombre brillant dont la couleur pourra passer du vert émeraude au bleu profond. « Ces nouveaux signes de sécurité portent les billets à la pointe du progrès technique en ce qui concerne la reproduction des images et assurent leur protection contre la contrefaçon« , selon la BCE.

Les billets « seront faciles à distinguer de leurs prédécesseurs », assure-t-elle. Le billet de cinq euros de la série « Europe » sera dévoilé le 10 janvier à l’occasion d’une présentation organisée au musée archéologique de Francfort.

Les banques commenceront à le distribuer en guichet ou via les distributeurs automatiques à compter du mois de mai. L’année prochaine, la BCE et 17 les banques centrales nationales de la zone euro lanceront en parallèle une campagne d’information pour familiariser le public avec cette série.

Prochaine conférence du Cercle.

11 novembre 2012

14 novembre : contre l’austérité, pour la solidarité !

10 novembre 2012

Le 14 NOVEMBRE, pour la première fois en Europe, une grève générale internationale est organisée par le mouvement syndical au Portugal, en Espagne, en Grèce, à Chypre et à Malte, et soutenue par les mouvements sociaux et des partis politiques. Dans le même temps, la Confédération européenne des syndicats a lancé un appel à une JOURNEE D’ACTION ET DE SOLIDARITE COORDONNEE EN EUROPE.

Cette mobilisation exceptionnelle émerge au moment où, partout en Europe, les politiques d’austérité organisent la baisse des salaires et des pensions, la destruction des droits sociaux, de la négociation collective et des services publics, et provoquent récession, chômage, précarité et misère. Elle témoigne d’une convergence des mobilisations qui se sont construites dans de nombreux pays contre ces politiques imposées sans débat démocratique, et qui mènent l’Europe dans le gouffre.

En France, le Collectif pour un Audit citoyen de la dette publique mène depuis des mois une mobilisation unitaire pour dénoncer l’instrumentalisation de la dette publique et l’imposition de politiques d’austérité économiquement stupides, écologiquement irresponsables et socialement injustes – touchant de plein fouet les populations les plus précaires, femmes, jeunes, ouvriers, mal-logés, immigré-es. En septembre, il a organisé des mobilisations contre le Traité budgétaire pour provoquer le débat public que le gouvernement tentait d’esquiver.

Aujourd’hui, le gouvernement poursuit sur une voie sans issue, avec un budget d’austérité qui essaye désespérément de tenir l’objectif irréaliste d’un déficit public limité à 3 % du PIB en 2013. En cédant aux sirènes du patronat qui réclame un « choc de compétitivité », il poursuivrait, comme en Grèce en Espagne et au Portugal, sur la voie mortifère du dumping salarial et de la remise en cause des protections collectives.

En France comme en Europe, l’austérité doit cesser ! Ce n’est pas de purges budgétaires ou de concurrence exacerbée dont l’Europe a besoin, c’est de solidarité, d’une meilleure répartition des richesses, et de démocratie !

C’est pourquoi le Collectif appelle à participer aux manifestations organisées à l’initiative de l’Intersyndicale le 14 novembre. Au-delà du refus des mesures inacceptables imposées aux peuples d’Europe du Sud, c’est un appel à se battre pour une autre Europe, solidaire, écologique et démocratique !

Le 14 novembre et après, le Collectif contribuera à l’émergence de mobilisations à l’échelle européenne. Il participe et soutient le processus de l’Altersummit, qui sera lancé lors de la rencontre européenne à Florence du 8 au 11 novembre.

Le 14 novembre montre la voie : les mobilisations contre l’austérité doivent converger pour une Europe sociale et solidaire !

Le Collectif pour un audit citoyen de la dette publique

Le Collectif pour un audit citoyen de la dette publique est composé d’une soixantaine d’organisations associatives et syndicales (dont la Fondation Copernic), avec le soutien d’organisations politiques. Vous pouvez en consulter sur notre site le texte de référence.

Une fillette défigurée par des vêtements « Made in China ».

9 novembre 2012

Une petite Française de 4 ans a dû être hospitalisée après avoir essayé une petite jupe et un t-shirt fabriqués en Chine. La fillette a été victime d’une grave allergie.

Marie, une petite fille de 4 ans qui réside à l’Aigle dans l’Orne en France, n’avait pas pu attendre avant d’essayer une petite robe reçue pour son anniversaire. Mais le lendemain, l’enfant était couverte de boutons sur toute la surface de son corps.

« Elle avait l’empreinte de la jupe et l’empreinte du t-shirt« , confie la maman de Marie à RTL. En grattant, les boutons se sont propagés jusqu’au visage de l’enfant qui a été emmenée d’urgence à l’hôpital.  « Elle avait des boutons partout et ne pouvait plus ouvrir l’oeil« .

Marie a été examinée par une dermatologue qui a immédiatement diagnostiqué une allergie au diméthylfumarate, dit DMF, une substance dangereuse qui était pourtant présente dans les vêtements essayés par la petite.

Selon les médias français, le DMF est interdit en France depuis 2008. Le Chine continue cependant de l’utiliser pour lutter contre les moisissures lors de la fabrication de canapés, de chaussures et même de vêtements.

L’état de santé de Marie s’améliore. La fillette a toujours des douleurs aux yeux mais les lésions sévères au visage le jour de son hospitalisation s’atténuent.