Archive for avril 2009

Soyons modernes, nous vivons en 2009 !

29 avril 2009

Chassez ces mots que je ne saurais entendre et qui datent des siècles passés. Vivons avec notre temps, soyons modernes, zen, nageons dans le bonheur, la tendresse, la solidarité. Adieu vilain mots !
Fini  « les pauvres » – Vive « les précaires »
Plus de « clochards » – que des « sans-abri »
Dehors « les chômeurs » place aux « privés d’emploi »
Fini  « les immigrés » laissons entrer « les clandestins »
A bas « les ouvriers » vive « les collaborateurs »
Fermons  « les usines » ouvrons des « sites de production ».

Avec ces quelques exemples, le langage humain s’est nettement amélioré, attendri, adouci. Hier, une personne nous disait : ouvrier immigré, l’usine a fermé et je suis devenu chômeur, puis un pauvre clochard. C’est dur et triste.

Aujourd’hui, l’homme moderne vous dira : collaborateur, clandestin, sur un site de production, je suis actuellement privé d’emploi, sans abri, je vis dans des conditions précaires.
Ca sonne mieux non ?

Et pourtant, le résultat est le même pour l’homme du siècle dernier et celui du nouveau millénaire :
ILS SONT DANS LA M….

Hercule Grincheux

S’approvisionner en AMAP : une autre façon de consommer !

27 avril 2009
AMAP de Beaudinard

AMAP de Beaudinard

Vous faites peut-être partie de ceux qui en ont assez d’acheter au supermarché des fruits et des légumes sans saveur, qui pourrissent en deux jours après avoir été produits à grand renfort d’engrais et de pesticides, puis transportés à travers la moitié de la planète avant de se retrouver, soigneusement emballés, sur les étals des grandes surfaces. Ce type de production, favorisé par la grande distribution, n’est satisfaisant ni pour le producteur, contraint à augmenter sans cesse sa productivité pour ne pas vendre à perte, ni pour le consommateur, qui ne sait même plus d’où provient ce qu’il mange, ni pour l’environnement dont les ressources naturelles s’altèrent irrémédiablement sous l’effet d’une agriculture intensive, qui épuise les sols et pollue les nappes.

Pourtant, de nombreuses alternatives existent pour renouer le lien avec une production maraîchère plus respectueuse des cycles naturels et favoriser plutôt une agriculture paysanne de proximité dans le cadre d’un circuit de distribution plus court et plus transparent. Les AMAP constituent l’une de ces alternatives. Une AMAP (association pour le maintien de l’agriculture paysanne) résulte de la rencontre entre un ou plusieurs producteurs et des consommateurs, qui se regroupent pour créer une association. Sur la base d’exemples observés au Japon et aux Etats-Unis, le mouvement s’est particulièrement développé en Provence depuis maintenant une dizaine d’années et a essaimée dans toute la France (cf le site internet www.reseau-amap.org ou le site de l’association Alliance Provence qui fédère localement les AMAP : www.allianceprovence.org). De nombreux carnussiens s’approvisionnent d’ores et déjà en AMAP, notamment avec des producteurs maraîchers installés sur Aubagne.

Le principe est simple : un groupe de consommateurs s’engage par contrat auprès d’un producteur à acheter chaque semaine un panier de légumes et paye par avance (généralement sous forme de paiements échelonnés au cours de la saison). La distribution se fait à jour fixe, selon les cas directement sur l’exploitation ou dans un lieu de regroupement. Les produits frais sont récoltés le jour même et les liens directs établis entre producteur et consommateur permettent de savoir dans quelles conditions se fait la production. Des réunions sont organisées régulièrement pour échanger avec le producteur, prendre connaissance des aléas de l’exploitation, discuter du contenu des paniers et de sa diversité, et le cas échéant proposer de participer à certains travaux dans les champs. Le fonctionnement est basé sur la convivialité entre consomm’acteurs et sur la transparence des échanges avec le producteur. blog7_photoamap1

Pour ce dernier, la vente en AMAP oblige à une production diversifiée et de qualité mais lui assure d’écouler sa production en vente directe sans les aléas des circuits habituels de commercialisation. L’objectif du système est bien entendu de favoriser des exploitations familiales de petite taille, orientées de préférence en agriculture biologique et respectueuses de l’environnement. D’autres productions peuvent se greffer sur le panier de légumes classique et selon le même principe : fromages, œufs, pain, viande, poisson, etc.

Le prix du panier est fixé de manière équitable : il permet au producteur de couvrir ses frais de production et de dégager un revenu décent, tout en restant abordable. Du fait de l’absence d’intermédiaire, de transport et d’emballage, ce prix est en général proche de celui d’un panier composé de la même manière en grande surface, tout en ayant une qualité nutritionnelle et gustative supérieure car le producteur recherche la satisfaction des consommateurs en privilégiant les variétés végétales reconnues pour leur qualité gustative.

Participer à une AMAP permet de contribuer au développement d’une agriculture familiale de proximité, y compris en zone périurbaine, malgré les difficultés liées à la pression foncière. Mais c’est aussi et avant tout un moyen économique et convivial de consommer des produits frais de qualité, tout en retrouvant le chemin de la ferme et en prenant conscience des difficultés au quotidien de la conduite d’une exploitation maraîchère soucieuse d’échapper au diktat de la grande distribution et de la productivité à outrance. De nombreuses AMAP existent autour de Carnoux, alors n’hésitez plus à franchir le pas et à suivre le mouvement !

lutinvert1small2L.V.

Devinette :

25 avril 2009

bloghelin5bQu’est-ce qui est polémique, petit, mesquin et lamentable ?
Vous trouverez la réponse dans le périodique municipal le Messager n° 27 d’avril 2009, page 32, rubrique « droit d’expression »
Le Messager, périodique gratuit est disponible en mairie.

Hercule Grincheux

Premier prix pour le Cercle Progressiste Carnussien

25 avril 2009
Le Messager

Le Messager

Dans la revue municipale d’avril 2009, page 27, le Cercle Progressiste Carnussien présente l’association et la photo de ses quatre responsables.

Il décroche, à l’occasion, le premier prix de la plus petite photo de trombines. Comme à l’accoutumée, M. JP Giorgi, Maire de Carnoux, remporte, lui, le premier prix de la plus grande photo.
Félicitation aux heureux gagnants !

Hercule Grincheux

500 millions d’Européens sont appelés aux urnes.

22 avril 2009

fipDu 4 au 7 juin 2009, près de 500 millions d’Européens sont appelés aux urnes pour élire leurs députés européens. A cette occasion, la Fondation Robert Schuman, la Fondation pour l’innovation politique, la Fondation Konrad Adenauer et le Centre for European Studies, ont confié à TNS-Sofres la réalisation d’une enquête d’opinion auprès de 14 000 Européens sur leurs perceptions et attentes envers le Parlement Européen.

Dans l’attente des résultats de cette enquête inédite, nous vous donnons la parole, en vous proposant de répondre aux questions soumises aux 14 000 Européens. Les résultats de cette enquête en ligne viendront compléter les conclusions du sondage TNS-Sofres   dévoilées début Mai 2009.

Participez à l’enquête européenne et choisissez votre Parlement !

Le lien : http://www.robert-schuman.org/sondage.php

La fondation R Schuman : http://www.robert-schuman.eu/index.php?lang=fr

A quand un référendum ?

22 avril 2009

M. le Maire de Carnoux, votre projet de centre ville ne fait pas l’unanimité.

Excellente initiative du journal La Provence qui, jeudi dernier, sur le marché, a donné la parole aux carnussiens, sur un sujet que tous pensaient soutenu par l’ensemble de la population : la rénovation du centre-ville.

Ce projet, super médiatisé avant les élections municipales de 2008 et représentant le seul programme de l’équipe municipale majoritaire, semble tomber aujourd’hui aux oubliettes ou plutôt, il suit très lentement son cours, en attendant peut-être les élections suivantes, en 2014 ?

A la lecture de l’article de La Provence, on se rend compte que les carnussiens sont très largement partagés sur le sujet et même l’opposition municipale semble avoir des points de vue différents. Il est quotidien de voir les élus des groupes d’opposition contester les visions du Maire. La gauche, elle se range du côté du changement, sans plus d’explications et regrette l’absence de réelle concertation.

Il est vrai que la municipalité, au lieu de publier dans ses revues toujours les mêmes articles, avec  toujours les mêmes photos de gens, le verre à la main, aurait pu utiliser ces supports pour donner la parole aux carnussiens et organiser une large concertation sur le sujet.
Est-il interdit, à Carnoux, de donner un avis sur un projet présenté et ficelé par M. le Maire ?

Bravo à ceux et à celles qui se sont exprimés et chapeau à ceux et à celles qui (petits malins), en ont profité pour faire un peu de pub pour leur association, d’exprimer leur mécontentement ou de faire savoir que dans notre bonne ville, 600 personnes souffrent et trainent la savate !

Hercule Grincheux

Un peu d’humour dans ce monde de brutes….

19 avril 2009
Un petit texte bien sympa

Un petit texte bien sympa

La mort de l’hôpital public…? Nous sommes tous concernés…!

17 avril 2009

rentabilité

H comme rentabilité

25 grands professeurs des hôpitaux publics dénonçant le projet de réforme de Roselyne Bachelot, dont « le maître-mot », selon eux, « n’est plus la santé mais la rentabilité ».

ici l’appel des 25

En 1958, la grande réforme menée par le Professeur Robert Debré allait permettre à la médecine française de devenir en 30 ans « la meilleure du monde ».

Cinquante ans plus tard, le Parlement va-t-il voter la loi « Bachelot » qui porte en elle la disparition de cette médecine hospitalière au profit d’une médecine mercantile ? Le maître-mot n’est plus la santé mais la rentabilité. La préoccupation centrale n’est plus le malade mais le compte d’exploitation de l’hôpital. Et les premières victimes en seront les patients et les soignants.

Cette loi cale l’hôpital sur l’entreprise. Elle donne tous les pouvoirs au Directeur de l’Hôpital, nommé et révoqué par le Directeur de l’Agence Régionale de Santé, lui-même nommé et révoqué par le Conseil des Ministres. Ce directeur pourra n’avoir aucune compétence médicale ou en santé. C’est pourtant lui qui arrêtera le projet médical de l’hôpital. Lui aussi qui nommera et révoquera les médecins responsable des structures de soins (pôles, départements, services…). Sur quels critères ?

La tarification des actes est semblable dans les secteurs privé et public – comme si les pathologies et la continuité des soins y étaient comparables ! La pensée marchande dont se prévaut cette loi réduit le qualitatif au quantitatif, le malade au tarif de sa maladie.
Dans le même temps on organise des suppressions massives et injustifiées d’emplois d’infirmières et d’aides-soignants.

Bien sûr, l’hôpital public doit être réformé. Mais certainement pas de cette manière.

Il faut repenser l’organisation hospitalière pour répartir de manière harmonieuse sur le territoire, sans redondance, les structures de soins et les spécialités en prenant en compte aussi leur niveau de technicité et l’accueil des urgences ; organiser la continuité des prises en charge au fur et à mesure de l’évolution du type de soins que demandent les malades.
Il faut réfléchir aux nouveaux métiers de la médecine ; prendre en compte la nécessaire pluridisciplinarité ; reconnaître et valoriser les actes des infirmières et des personnels paramédicaux (psychologues, diététiciennes, orthophonistes, etc.) ; promouvoir la prévention, le dépistage, l’éducation thérapeutique.
Il faut impliquer toutes les unités de soins hospitalières dans des activités de recherche structurées et adosser les orientations cliniques à un projet médical qui ne soit pas fondé sur la rentabilité mais d’abord sur les besoins de la population, l’évolution prévisible des grandes questions de santé publique, l’avancée des connaissances et des progrès technologiques
Il faut un financement, propre à l’hôpital, qui tienne compte de l’innovation, de la lourdeur des pathologies, de la précarité, des handicaps de la vie.

A cet effort-là, source de progrès et de solidarité, tous les médecins et personnels hospitaliers sont prêts à souscrire. Mais pas à cette loi destructrice et injuste.

Soyons clairs. Si cette loi n’est pas amendée, elle s’appliquera sans nous, médecins et chirurgiens de l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris. Demain, côte à côte, et pour la première fois, infirmières, agents hospitaliers et administratifs, médecins seront dans la rue. Preuve que les mentalités ont changé, que l’union est faite pour que soit supprimé le volet hospitalier de la loi « Bachelot » et pour que s’ouvre enfin un débat à la hauteur de l’enjeu : il est encore temps et il est urgent d’organiser les Etats Généraux de l’hôpital public.

T.J.

Devinette…..!

15 avril 2009

Un animal, un être humain…Laquelle de ces deux espèces requiert le plus d’intérêt auprès de la majorité municipale de Carnoux ?

La réponse se trouve dans l’attribution des subventions 2009 accordées aux associations carnussiennes :

Amicale des donneurs de sang, un  geste qui sauve des vies humaines :
–    Subvention 2009 : 610 euros – Subvention 2007 : 610 euros

La Ligue contre le cancer, une écoute, une aide, un soutien auprès des personnes malades :
–    Subvention 2009 : 310 euros – Subvention 2007 : 310 euros

Secours populaire français, 60 familles carnussiennes aidées, 1000 colis alimentaires distribués en 2008 :
–    Subvention 2009 : 160 euros – Subvention 2007 : 160 euros

Associations des parents d’élèves, animation des écoles, sorties, kermesse, défense des intérêts de nos plus jeunes :
–    Subvention 2009 : 160 euros – Subvention 2007 : 160 euros

Amichat, apporte soins, réconfort et stérilisation  à nos pauvres petites bêtes sans domicile fixe :
–    Subvention 2009 : 2000 euros (oui, c’est bien deux mille euros qu’il faut lire) Subvention 2007 : 160 euros

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Alors, vous avez trouvé la réponse ?

Hercule Grincheux

Politique migratoire française : on touche le fond !

13 avril 2009

Encore une situation ubuesque, dénoncée par un communiqué de la Cimade, la seule association autorisée à pénétrer dans les centres de

No comment.

No comment.

rétention de la police française. 10 ressortissants marocains rentrant définitivement dans leur pays et voyageant par autocar ont été interpellés à la frontière franco-espagnole dans la nuit du 7 au 8 mars par des policiers français puis placés dans le centre de rétention de Perpignan avant d’être expulsés à Casablanca, après une escale à Paris. Rien que de très normal selon notre ministre de l’immigration et de l’identité nationale, Eric Besson, qui estimait le 29 mars qu’ « ils ont été reconduits au Maroc de façon légale et humaine ».

Une telle expulsion coûte en moyenne 21 000 € selon les calculs du sénat, rapportés par le Canard Enchainé du 1er avril 2009 qui relaie l’anecdote. On se demande bien pourquoi les policiers français n’ont pas laissé ces paisibles marocains poursuivre tranquillement leur voyage vers leur pays dans l’autocar de tourisme qui les transportait, sachant qu’ils n’étaient qu’en transit sur le sol français car en provenance d’Italie. Pourquoi donc les extraire de ce car (où ils ont dû au passage abandonner la totalité de leurs bagages qui se sont ainsi volatilisés), les humilier par des conditions de garde à vue particulièrement brutales dénoncées par le communiqué de la Cimade, tout cela pour finir par les expulser à grands frais vers l’endroit où ils étaient précisément en train de se rendre ?

Embarquement immédiat....

Embarquement immédiat….

La Cimade a sa petite idée sur les raisons d’une telle absurdité : il s’agit de faire du chiffre et de gonfler les statistiques des expulsions, dans la logique de résultat tant en vogue désormais. Le ministre s’en défend mais les policiers de Perpignan semblent avoir trouver le bon filon puisqu’ils ont recommencé l’opération les 14 et 15 mars en attrapant au passage 17 nouveaux ressortissants marocains de retour dans leur pays. Voilà  des fonctionnaires bien zélés qui devraient bénéficier d’un avancement rapide, d’autant que leurs méthodes se perfectionnent : leur ministre ayant reconnu que l’oubli des bagages avait été « une erreur », ils ont cette fois fait l’effort de sortir les valises des soutes de l’autocar, sachant bien que les expulsés n’auraient pas les moyens de payer la surtaxe exigée pour les faire acheminer lors de leur voyage de retour en avion et qu’ils seront donc bien obligés de les abandonner sur place…

On touche là au comble du surréalisme et il est inquiétant de voir avec quelle inhumanité notre gouvernement traite nos voisins marocains en notre nom et sous le bien commode prétexte de « ne pas provoquer d’appel d’air pour les migrants du monde ». Que n’entendrait-on pas si un car de touristes français était traité de la sorte par des fonctionnaires marocains un peu trop zélés appliquant des consignes aussi absurdes ?

L.V.lutinvert1small1

Chauffe-eau solaire : c’est le moment d’investir !

12 avril 2009

A Carnoux, on n’a pas de pétrole et aucun risque d’en trouver un jour, mais le soleil ne manque pas puisqu’on a la chance d’habiter dans une des régions françaises qui bénéficie de l’ensoleillement le plus favorable. Dans ces conditions et face à l’envolée des prix du fuel et du gaz, il serait vraiment dommage de se passer de l’énergie solaire au moins pour chauffer l’eau domestique.  Les arguments pour justifier le passage au chauffage solaire ne manquent pas et notre maire qui semble s’être découvert une passion subite pour la prise en compte de l’environnement se montrerait certainement très lyrique sur le sujet.

Mais sans même évoquer les questions stratégiques qui devraient inciter chacun à privilégier des sources d’énergie renouvelables et sans émission de gaz à effet de serre, le simple bon sens montre qu’une telle solution est particulièrement intéressante sur un plan économique. Puisqu’un bon exemple vaut souvent mieux qu’un long discours, j’illustrerai mon propos par mon propre retour d’expérience, avec un peu plus de trois ans de recul. Faire appel à un installateur solaire agréé est indispensable, ne serait-ce que pour bénéficier des aides financières disponibles et d’une garantie sur la pose. Mieux vaut d’ailleurs faire appel à plusieurs avis pour comparer les prix, les différents matériels proposés et les solutions techniques les plus adaptées à la configuration de sa maison. Ensuite, l’installation elle-même ne prend que quelques jours.

Panneaux solaires.

Panneaux solaires.

A titre d’exemple, l’ensemble de l’installation avec 4 m2 de panneaux solaires (largement suffisant pour une famille de 4 personnes), m’a été facturée début 2006 à 4 422 € TTC, après déduction d’une subvention de 700 € versée directement à l’installateur par la région PACA. J’ai ensuite bénéficié d’une réduction d’impôts de 1 551 € (correspondant alors à 40 % du coût du matériel mis en œuvre, capteurs et ballon pour l’essentiel). Pour évaluer l’impact de l’installation sur ma consommation énergétique, je dois préciser que ma maison est équipée d’une chaudière à gaz qui sert d’une part pour l’eau chaude sanitaire et d’autre part pour alimenter les radiateurs pour le chauffage de la maison en hiver. Avant l’installation des capteurs solaires,  je consommais en moyenne 380 m3 de gaz en été (de juin à octobre, globalement) et 1 400 m3 le reste de l’année. Désormais, ma chaudière est éteinte tout l’été et ne sert quasiment plus que pour le chauffage de la maison en hiver, l’essentiel de l’eau sanitaire étant maintenant chauffée par le solaire, sauf pendant les périodes pluvieuses durables, ce qui ne représente selon les années que 5 à 20 jours au maximum.

L’économie ainsi réalisée représente, en moyenne sur les 3 dernières années, un peu plus de 670 m3 de gaz par an, soit 350 € par an au prix actuel du gaz naturel. En supposant ce prix constant, le coût de l’installation est ainsi amorti en 8 ans seulement, sachant que la durée de vie d’une telle installation est au moins de 15 à 20 ans, voire davantage. En réalité, l’augmentation constante du prix du gaz rend l’opération encore plus intéressante. Par rapport à l’année 2004, le prix du gaz a augmenté de plus de 50 % ! Il a d’ailleurs encore augmenté de plus de 13,5 % au cours de la seule année 2008 (il fallait bien rendre la privatisation de Gaz de France attractive pour les actionnaires de Suez…) et tout indique que ce prix ne devrait guère baisser dans les années à venir car les gisements ne sont pas inépuisables. Alors c’est le moment, si vous disposez d’un toit un tant soit peu orienté vers le Sud  : investissez dans un chauffe-eau solaire !

L.V.lutinvert1small

1,3 million pour 8 mois de présence…..!

11 avril 2009

En France, comme aux Etats-Unis, les rémunérations des dirigeants des grands groupes suscitent des polémiques
Des polémiques aggravées par les annonces de revenus record attribués aux dirigeants de groupes aidés ou sauvés par de l’argent public, en pleine récession généralisée.
C’est ainsi que les dirigeants de la Société Générale, en France, ont du renoncer à s’attribuer des stocks-options.

Il faut dire qu’en indiquant au lendemain de la journée de mobilisation du 19 mars s’être attribué des paquets d’actions à prix soldés, les dirigeants de la banque avaient réussi à faire l’unanimité contre leur décision.
Résultat, aujourd’hui, ce ne sont plus seulement les stock-options qui font polémique, mais l’ensemble des rémunérations des patrons des grands groupes mondialisés qui sont dans la tourmente.

natixisJean-Pascal Beaufret a perçu 1,3 million d’euros pour 8 mois et demi de présence au sein de la banque Natixis
Selon Libération vendredi, ce membre du directoire de Natixis de mi-février à fin novembre 2008, date à laquelle il a démissionné, a touché cette somme en cumulant prime d’arrivée (500.000 euros), salaire fixe (500.647 euros) et indemnité de départ.

Il fut directeur financier de l’équipementier en télécoms Alcatel-Lucent de 2002 à fin 2007

Une porte-parole de Natixis a indiqué à l’AFP que l’indemnité « pour préjudice », consécutive à la rupture du contrat de travail de M.Beaufret, fixée à six mois de salaire annuel, se monte à 300.0000 euros. Elle a ajouté qu’une disposition prévoyait initialement qu’en cas de son éviction du directoire, M.Beaufret pouvait bénéficier d’une indemnité  équivalente à deux ans et demi de salaire, soit 1,5 million. Mais d’un commun accord avec la direction de Natixis, M.Beaufret a décidé de limiter son indemnité transactionnelle de départ à 300.000 euros.

M.Beaufret a rejoint Natixis le 14 février 2008, en qualité de membre du directoire en charge de l’ensemble des directions fonctionnelles. Ces directions comprennent notamment les finances, le contrôle des risques, les ressources humaines et la gestion d’actifs.

Natixis a enregistré en 2008 une perte de 2,8 milliards d’euros, essentiellement liée à ses activités de marché et a entamé au printemps 2008 une restructuration qui a entraîné l’annonce de 1.250 suppressions d’emplois.

Les nouvelles plaques d’immatriculation

10 avril 2009
Logo Régional PACA

Logo Régional PACA

Le logo régional de la Provence-Alpes-Côte-D’Azur

Le logo est identique aux armoiries de la région Provence-Alpes-Côte-D’Azur : une combinaison des armoiries des différentes provinces qui constituent la région : Provence ancien, Dauphiné et le Comté de Nice.
– Au 15 avril 2009, tous les véhicules neufs et ceux changeant de propriétaire ou de domicile se verront affecter une nouvelle immatriculation, affectée à vie au véhicule, le tout dans une séquence gérée au niveau national et donc indépendante du département. Pour les véhicules autres que les petits deux roues, le format sera le suivant : AA-000-AA (deux lettres, un tiret, trois chiffres – 001 à 999 –, un tiret et deux lettres). Le 15 juin 2009, le SIV concernera les mutations (changement de domicile ou de propriétaire)

– La taille des plaques ne changera pas et la seule couleur autorisée sera le blanc réflectorisé. Bien que le jaune avait été prévu au début, le blanc a finalement été choisi, comme en témoigne la possibilité de faire poser dès à présent une plaque blanche à l’arrière dans le système actuel, après la parution d’un arrêté du 27 avril 2007. La deuxième bande bleue à droite permettra aux propriétaires d’afficher la référence locale de son choix composée d’un logo d’une région administrative prédéfinie (sauf à Mayotte) sous lequel sera embossé un numéro de département (obligatoirement compris dans la région choisie). Les deux plaques devront être strictement identiques (couleurs et référence locale). Il ne s’agira pas d’autocollants ajoutés sur la plaque, le numéro de département étant embossé. Les plaques destinées à l’import/export (correspondant par exemple à celles actuellement en WAL, WBL, ….) auront WW pour les deux premières lettres du numéro SIV. Les garagistes actuellement immatriculés en W seront les seuls dotés d’une seule première lettre (le W), suivie de 3 chiffres et de deux lettres. Ne sont pas encore précisés les logotypes officiels qui seront utilisés par les immatriculations militaires, probablement sur sticker dans un premier temps.

L’abattement de la taxe d’habitation en faveur des personnes handicapées ou invalide

9 avril 2009

Question du GROUPE MUNICIPAL D’OPPOSITION  GAUCHE CITOYENNE ET SOLIDAIRE au conseil municipal du 26 mars 2009 :

Messieurs les membres du conseil municipal,

Notre groupe ayant été interpellé par un de nos administrés au sujet de l’abattement de la taxe d’habitation en faveur des personnes handicapées ou invalide (article 1411-II-3 bis du Code Général des Impôts), nous souhaiterions mettre au débat cette question en vue d’un vote ultérieur sur ce sujet.
En effet, la loi prévoit qu’une commune peut voter un abattement facultatif équivalent à 10 % de la taxe afférente à la part communale pour plusieurs cas bien précis (voir annexe).
La commune de Carnoux en Provence étant membre de la communauté urbaine Marseille Provence Métropole et son maire Vice Président de la commission des finances, il nous semble que notre conseil municipal pourrait délibérer sur deux points :
1. Voter pour notre commune cet abattement pour la taxe d’habitation à venir avant le 15 octobre 2009, date limite pour la taxe à venir.
2.Œuvrer pour que la communauté urbaine MPM vote cet abattement sur l’ensemble de son territoire avant le 15 janvier 2010, date limite pour la taxe à venir.

Dans tous les cas, notre conseil municipal ne saurait se contenter de reporter à la communauté urbaine la seule décision alors que nous aurions la liberté de délibérer pour notre part communale.

Messieurs les conseillers, nous vous remercions par avance pour l’attention portée à notre question.

Pour le groupe Gauche Citoyenne et Solidaire
Laurent MAUNEAU
Conseiller municipal d’opposition

Réponse de Monsieur le maire à la question posée par le groupe Gauche Citoyenne et Solidaire au sujet de l’abattement de la taxe en faveur des personnes invalides et/ou handicapées
Cette question avait déjà été abordée lors d’un précédent conseil municipal et j’avais dit que je ferai des démarches afin qu’une solution concertée soit prise par les communes de MPM.
Avant de mettre au vote cette question, je souhaiterais faire une étude approfondie afin d’évaluer les répercussions financières d’une telle mesure à la fois sur les finances de la ville mais aussi pour les bénéficiaires éventuels d’un tel abattement afin qu’il ne leur soit pas préjudiciable au final.
Je m’engage à porter cette question au vote du conseil municipal dans les délais impartis afin que si le vote était positif, cette mesure puisse entrer en vigueur pour l’année à venir.
Je m’engage d’autre part à oeuvrer pour que cette question soit prise en compte au sein de la Communauté Urbaine de Marseille.

Remarque de M. Mauneau Laurent, conseiller municipal membre du groupe Gauche Citoyenne et Solidaire
Nous prenons acte de votre réponse et nous félicitons de votre volonté d’accéder à la demande de nos administrés relayée par notre groupe.
Quant à la question des éventuelles répercussions d’une telle mesure pour les futurs bénéficiaires, nous estimons qu’il n’appartient pas au conseil municipal de décider pour eux.
En effet, le vote d’une telle mesure ne la rendrait pas obligatoire et applicable pour tous, la demande devant être formulée individuellement par chaque contribuable auprès de son centre des impôts.
Que le conseil municipal prenne en compte les répercussions d’une telle mesure pour les finances de la ville nous semble normal et nous voterons en tenant compte de ce paramètre en son temps, mais que nous prenions une décision en lieu et place des administrés s’apparenterait à de l’ingérence dans leurs choix individuels.

Le Pape met le préservatif à l’index…

7 avril 2009

Certains pensent que ce n’est pas le bon doigt….!

Résultat : Le Pape mis à l’index après ses déclarations sur le préservatif…. Juste retour des choses.

Néanmoins, les caricaturistes s’en sont donnés à coeur joie :

no comment

no comment

Une toute autre utilisation conseillée :

No comment (bis)

No comment (bis)

Le « coup de gueule » d’Eva JOLY

5 avril 2009

Il paraissait important de publier ici la lettre ouverte que l’ancien juge Eva Joly adresse au Président de la République après sa décision de supprimer le juge d’instruction (paru sur le site du Monde le 15/01/2009).

Eva JOLY

Eva JOLY

Monsieur le président,
Supprimer le juge d’instruction ne constitue pas une simple réforme de notre système pénal, mais porte atteinte au plus haut de nos principes, celui de la séparation des pouvoirs et de l’indépendance de la justice à l’égard du pouvoir politique.

Votre discours ne mentionne aucune garantie d’indépendance pour les enquêtes.

Ce silence, dans un domaine qui constitutionnellement vous échoie, porte la marque du stratagème politique.

Mais le verbe haut et toute la rhétorique du monde ne suffiront pas pour convaincre les Français qu’un parquet soumis aux instructions du ministre constitue une meilleure garantie pour le justiciable qu’un juge indépendant.

Vous affirmez que notre pays est marqué par une tradition de « rivalité » entre le politique et le judiciaire.
La rivalité n’est pas du côté des juges, elle est le fruit de la peur des politiques.

Vous pensez que la légitimité politique prime sur tous les pouvoirs. Or c’est précisément pour contenir le désir de toute-puissance qui s’empare naturellement des gouvernants que les Lumières ont forgé le concept de séparation des pouvoirs.

John Locke l’a observé justement : « C’est une expérience éternelle, que tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser ; il va jusqu’à ce qu’il trouve des limites. »

Il ne fait pas bon en France incarner une de ces limites. Plus d’un magistrat en France peut en témoigner.
Qui peut encore croire que le juge d’instruction est « l’homme le plus puissant de France » ?
Certainement pas vous, Monsieur le président. L’homme le plus puissant de France, c’est vous.
Vous avez le pouvoir de faire saisir un tribunal arbitral qui attribue 285 millions d’euros à un de vos soutiens.
Vous avez le pouvoir de déguiser une grâce individuelle à un préfet dévoyé en grâce collective.

LE SPECTACLE DE L’IMPUNITÉ
A de rares exceptions, en matière financière, il n’y a plus que des enquêtes préliminaires, et des dossiers bouclés dorment dans les tiroirs.
La liste des enquêtes non effectuées est impressionnante : les soupçons de corruption à l’encontre de Christian Poncelet, ex-président du Sénat ; les flux financiers allégués de Jacques Chirac au Japon ; les fortunes apparemment mal acquises des présidents africains placées en France ; le rôle supposé de la BNP Paribas dans les montages corrupteurs au Congo-Brazzaville et Congo-Kinshasa.
La justice aurait dû enquêter pour crever l’abcès.
Elle ne l’a pas fait, laissant se répandre le poison du soupçon et le spectacle de l’impunité.
Une justice dépendante, c’est une justice qui n’ouvre pas d’enquête lorsque les faits déplaisent au pouvoir.
Rappelez-vous du massacre des Algériens à Paris le 17 octobre 1961. Il n’y eut jamais aucune enquête ! Aucune condamnation ! Parce que le parquet ne le jugea pas opportun. Est-ce cette face-là de la justice qu’il faut faire ressortir au XXIe siècle ?
Le juge d’instruction est le fruit de notre histoire. Il n’existe pas ou a disparu en dehors de nos frontières. Il peut évidemment être supprimé, mais à condition que sa disparition entraîne davantage de démocratie et non davantage d’arbitraire.
Peu importe qui mène les enquêtes pourvu que les magistrats soient préservés des pressions ; pourvu que les investigations puissent être conduites, ne soient pas étouffées dans l’œuf.

Vous voulez confier les enquêtes au parquet ?

Cela se peut, mais il faut alors rendre le parquet indépendant de votre pouvoir, ce qui, vous en conviendrez, n’a guère été votre choix.
Les contempteurs des juges d’instruction affirment qu’il est impossible d’instruire à charge et à décharge. Si le parquet enquête, il héritera du même dilemme. A moins que vous n’ayez l’intention d’accorder aux avocats un pouvoir d’enquête. Non seulement la justice sera aux ordres, mais elle deviendra inégalitaire, à l’image de la justice américaine.
En somme, vous aurez pris le pire des deux systèmes : l’arbitraire et l’inégalité.

Face à un projet qui foule aux pieds l’idéal de 1789 d’égalité des citoyens devant la loi, face à une réforme qui risque de transformer notre pays en République oligarchique, à la solde de quelques-uns, j’appelle les Françaises et les Français épris de justice à la mobilisation contre votre projet. Eva Joly, ancienne magistrate

Nous resterons sur Terre. Évidemment. Notre futur est ici. Mais comment ?

4 avril 2009
A ne manquer sous aucun prétexte.

A ne manquer sous aucun prétexte.

Les changements climatiques inquiètent, les espèces s’éteignent, les ressources s’épuisent, les villes s’étendent. À travers un jeu de miroirs et de contrastes entre cette nature miraculeuse et l’obsession de l’homme à vouloir la dompter, Nous resterons sur Terre regarde la planète d’aujourd’hui dans les yeux et dresse l’état des lieux d’une harmonie qui vacille. Pouvons-nous inverser le cours des choses ? Le voulons nous vraiment ?
Avec l’environnementaliste James Lovelock, le philosophe Edgar Morin et les Prix Nobel de la Paix Mikhaïl Gorbatchev et Wangari Maathai, ce film laisse à chacun la liberté d’évaluer le degré d’urgence sur une seule certitude : Nous resterons sur Terre.

http://www.nousresteronsurterre.com/

QUELQUES CITATIONS :
 » Si nous continuons, nous allons franchir le seuil à partir duquel tout changement deviendra irréversible.  »
James Lovelock

 » Il faut agir. C’est impératif pour nous tous : quel que soit le pays où nous habitons, quelle que soit la nation à laquelle nous appartenons, quelle que soient notre culture et notre religion. Aujourd’hui c’est la question des questions.  »
Mikhaïl Gorbatchev

« La crise nous montre que les idées qui semblaient évidentes pour que la société fonctionne bien ne sont plus valables. Alors il faut changer d’idées et il faut inventer.  »
Edgar Morin

 » Nous avons encore le choix, nous savons quoi faire !  »
Wangari Maathai

Histoire de cul (de bouteille)….

4 avril 2009
L'origine du problème....

L'origine du problème....

C’est la faute des canadiens…. Ou plus précisément la faute du gouvernement du Canada qui, le 17 octobre 2008, a annoncé qu’il entreprend la rédaction d’un règlement visant à interdire l’importation et la vente des biberons en polycarbonate qui contiennent du bisphénol A (BPA), ainsi que la publicité sur ces produits. Le gouvernement prendra également des mesures pour limiter les quantités de bisphénol A rejetées dans l’environnement.

C’est quoi le bisphénol A.. ? Le bisphénol A (BPA) est un produit chimique industriel utilisé dans la fabrication d’un plastique dur transparent, soit le polycarbonate, que l’on trouve dans de nombreux produits de consommation, dont les bouteilles d’eau réutilisables et les biberons. On retrouve également du bisphénol A dans les résines époxy, utilisées comme couche protectrice dans les boîtes de conserve métalliques pour aliments et boissons. Des études révèlent que la principale source d’exposition chez les nouveau-nés et les nourrissons est le bisphénol A, qui migre du revêtement intérieur des boîtes vers la préparation liquide pour nourrissons et qui migre des biberons en polycarbonate vers le liquide à l’intérieur suivant l’ajout d’eau bouillante.

Extrait des conseils donnés aux parents et aux surveillants d’enfants au Canada :
• Si vous continuez d’utiliser des biberons en polycarbonate, on vous recommande de ne pas y verser de l’eau bouillante. Lorsque le bisphénol A entre en contact avec de l’eau très chaude, il se dégage de la bouteille à un taux beaucoup plus élevé.
• Faites bouillir l’eau et laissez-la refroidir dans un contenant sans polycarbonate avant de la transférer dans des biberons
• Pour savoir si vos biberons sont en polycarbonate, vérifiez si le chiffre 7 est inscrit au centre du symbole de recyclage au fond de la bouteille. Bien que le chiffre 7 représente une catégorie générale, s’il est accompagné des lettres PC, il s’agit bel et bien de polycarbonate. En l’absence d’un symbole de recyclage, il est impossible de savoir si le biberon contient ou non du polycarbonate.

Début mars, La ministre de la Santé a estimé que des études fiables ont conclu à l’innocuité des biberons fabriqués avec du bisphénol A. Pour Roselyne Bachelot, il n’y a donc pas lieu d’appliquer le principe de précaution pour cette substance chimique, qui est pourtant au coeur d’un vif débat sanitaire et qui a déjà été interdite au Canada.

Reste que la dangerosité du bisphénol A n’est pas évaluée de la même manière outre-Atlantique. Au Canada, cette substance a été interdite dans les biberons, sur la base d’études américaines montrant, même à faibles doses, des atteintes au cerveau, à la prostate, aux glandes mammaires, et des modifications de l’âge de la puberté chez les filles. Aux Etats-Unis, les six plus gros fabricants ont pris la décision de ne plus commercialiser ce type de biberons et une proposition de loi pour une interdiction totale a été déposée.

En France, plusieurs scientifiques, des ONG de défense de l’environnement et des associations de malades ont également lancé fin février un « Réseau Environnement Santé » dont la première campagne a pour objet le bisphénol A.Voir le site :http://www.reseau-environnement-sante.fr/dossier-par-themes/bpa.html

Le code de recyclage

Le code de recyclage

Comment reconnaître le bisphénol A ? En regardant les étiquettes des contenants en plastique, des cannettes ou encore des boîtes de conserve. Dans le sigle en triangle du recyclage, le code de recyclage n°7 est à proscrire, les codes n° 3 et n° 6 à éviter si possible.
En conclusion, lors de vos achats, vérifiez bien le code de recyclage sur le cul des bouteilles fabriquées avec des plastiques recyclables (Le logo est généralement accompagné d’un chiffre qui correspond au type de plastique) :
Eviter :
N° 3 – PVC (Chlorure de Polyvinyle) (tuyau d’eau gris, gaine électrique)
N° 6 – PS (Poly Styrène) (tableau de bord, isolation)
N° 7 – PC (Poly Carbonate) autres plastiques dont le BPA
Privilégier :
N° 1 – PET (Polyéthylène téréphthalate) (bouteille d’eau)
N° 2 – HDPE (Polyéthylène de haute densité) (bouteille de détergent ou de shampoing)
N° 4 – LDPE (Polyéthylène de basse densité) (film d’emballage)
N° 5 – PP (Polypropylène) (bouchons de boisson gazeuzes)

Petite histoire tellement vraie…

4 avril 2009
La mondialisation économique

La mondialisation économique....

Ce matin là, Jean Boudreau a commencé la journée tôt, ayant réglé son réveil-matin (fait au Japon) à 6 heures.

Pendant que sa cafetière (faite en Chine) filtrait le café (fait en Colombie), il s’est rasé avec son rasoir (fait à Hong-Kong).
Puis il s’est habillé avec sa chemise (faite au Sri Lanka), ses jeans (faits à Singapour) et ses chaussures (faites en Corée).
Après avoir chauffé son petit déjeuner dans sa nouvelle casserole (faite en Inde) agrémenté de fraises (d’Espagne) et de bananes (du Costa Rica), il s’est assis, calculatrice en main (faite au Mexique), pour calculer son budget de la journée.

En consultant sa montre (faite à Taiwan), il a synchronisé sa radio (faite en Chine), puis est monté dans sa voiture (faite au Japon) pour continuer sa recherche d’emploi, entre deux fermetures d’usines (en France).

....conduit à une régression de l'humanité.

....conduit à une régression de l'humanité.

À la fin de cette autre journée décourageante, il décide de se verser un verre de vin (fait en Californie) en écoutant Britney Spears (refaite aux USA !), pour accompagner ses légumes (produits en Espagne), il met ses sandales (faites au Brésil) et allume son téléviseur (fait en Indonésie), et puis se demande pourquoi il n’arrive pas à se trouver un job, ici, en France…

Rendons à César…

3 avril 2009
François Rabelais

François Rabelais

Page 21 de la dernière parution de l’excellente revue municipale de Carnoux-en-Provence, rubrique Vie Culturelle, l’article (non signé) consacré aux Tréteaux en représentation au centre culturel commence par cette phrase : Comme le disait Aristote : << le rire est le propre de l’homme >>…..

Non, non. Ce n’est pas Aristote qui a dit celà….

C’est François RABELAIS dans Gargantua :  » Mieux est de ris que de larmes écrire, Pour que rire est le propre de l’homme »