Archive for janvier 2011

Ce soir.

31 janvier 2011

Premier tirage au sort pour limiter la circulation à Pékin

30 janvier 2011

Comme nous l’annoncions il y a quelques jours sur ce blog (ici) Pékin a organisé mercredi son premier tirage au sort de plaques d’immatriculation de voitures neuves, une mesure visant à freiner l’expansion du marché automobile dans la capitale saturée par les bouchons.

diminuer les files de voitures à court terme.?

La loterie, qui se voulait la plus transparente possible, a été retransmise en direct à la télévision et sur l’internet. Les déçus ont été nettement plus nombreux que les chanceux, car sur 210.178 candidats seulement 17.600 ont obtenu une précieuse plaque et donc le droit d’acheter et de circuler dans une nouvelle voiture.

En 2010 dans la capitale chinoise, environ 2.000 nouveaux véhicules sont venus chaque jour s’ajouter au trafic déjà saturé, aggravant les embouteillages, malgré la présence de six périphériques, véritables autoroutes urbaines.

Cette inflation intenable a conduit les autorités à limiter à 240.000 le nombre de nouvelles voitures à Pékin en 2011, soit un tiers du total de 2010, les immatriculations étant attribuées chaque mois par tirage au sort.

Selon une étude publiée fin juin, c’est à Pékin – l’une des villes les plus polluées de la planète – et Mexico que la circulation automobile est la plus problématique au monde.

En s’appuyant sur dix critères comme les temps de déplacement, la durée des embouteillages ou le stress des conducteurs, Pékin atteint l’indice 99 (sur 100) sur l’échelle de pénibilité des transports automobiles.

La capitale de 19 millions d’habitants compte trois fois plus de véhicules que Shanghai, mégapole à la population équivalente mais qui limite depuis des années les nouvelles immatriculations.

Aix, Aubagne et Marseille envisagent des projets communs

28 janvier 2011

Publié dans La Provence le mercredi 26 janvier 2011 à 08H24

Les agglomérations de ces villes veulent s’entendre

Ils ont beau réaffirmer qu’ils « ne sont pas les cautions politiques » des institutions qui les abritent, impossible de se défaire de l’écheveau. Les conseils de développement des agglomérations d’Aix, Aubagne et Marseille ont pourtant réussi un petit tour de force. Rassemblés depuis juillet 2010, ces organismes faits d’experts de la société civile ont fait s’entendre les présidents de ces collectivités politiquement opposées sur la construction d’un espace métropolitain. Ou tout du moins sur la nécessité de mettre en commun des projets. Qui concernent dans un premier temps les transports, l’innovation pour l’emploi et la culture.

F. Fiore, J. Boulesteix et D. Becker (de g. à dr.), présidents des conseils de développement d'Aubagne, MPM et Aix. (Ph. cyril sollier)

« Un travail de longue haleine, concède Dominique Becker, président du conseil de développement du Pays d’Aix, conscient de la délicatesse à faire éclater les bulles territoriales. Mais j’ai été surpris par les retours positifs de nos élus. En jouant sur les équilibres, notre discours passe petit à petit. » Il trouvera une concrétisation le 5 mars à Aubagne, à l’occasion d’un forum où seront présents Maryse Joissains, présidente UMP de l’agglomération aixoise, Eugène Caselli, son homologue socialiste à Marseille-Provence-Métropole (MPM) et le communiste Daniel Fontaine, président par intérim de l’agglo d’Aubagne.

« Nous allons travailler sur des chantiers concrets à partir d’un texte validé par les élus, explique Jacques Boulesteix, président du conseil de développement de MPM. L’idée est de mettre en commun des moyens pour améliorer la qualité de vie des habitants et réduire les coûts. » Une idée qui fait son chemin depuis plusieurs années et qui s’accélère depuis le vote de la réforme territoriale en 2010. La loi impose ainsi aux préfets de proposer, d’ici la fin de l’année, les contours de pôles métropolitains de plus de 300000 habitants ayant des projets communs.

« Aujourd’hui, c’est l’heure de la discussion, » remarque le nouveau préfet de Région Hugues Parant qui recevra bientôt une lettre d’Eugène Caselli à ce sujet. Le calendrier contraint donc des élus qui, pointe François Fiore, président du conseil de développement d’Aubagne, « sont condamnés à réussir leur mariage de raison. » Si des convergences existent au-delà même de ces trois agglomérations pilotes, en atteste la mise en place embryonnaire d’un syndicat mixte des transports au niveau départemental, c’est aussi parce qu’elles se nourrissent d’une crainte commune.

Celle de voir Marseille dévorer les compétences et cultures des villes voisines dans une future métropole. À la vision des conseils de développement s’oppose d’ailleurs, sur le mode de gouvernance et la méthode, celle du député UMP marseillais Renaud Muselier. « Son initiative nous est un peu étrangère, glisse Jacques Boulesteix. Mais des pistes d’action opposées n’empêchent pas d’aboutir. Après tout, on a réussi à s’entendre sur Marseille-Provence 2013 ou la fusion des universités. » On est toutefois encore loin du mariage d’amour.

François TONNEAU


La gestion de l’eau en question.

27 janvier 2011

HABITANTS DE MARSEILLE ET DU DEPARTEMENT,

L’EAU DU ROBINET

C’EST NOUS QUI LA BUVONS

C’EST NOUS QUI LA PAYONS

NOUS AVONS LE DROIT DE SAVOIR !

NOUS AVONS LE DROIT DE CHOISIR !

Le droit de savoir, le droit d’être informés

Aujourd’hui la distribution de l’eau et l’assainissement de la Communauté Urbaine de Marseille sont confiés respectivement à deux multinationales SUEZ et VEOLIA. En effet, la SEM, ou Société des Eaux de Marseille n’est pas une société publique comme son nom peut le laisser croire, mais une filiale de Veolia. De même la Séram, société d’exploitation du réseau d’assainissement de Marseille est une filiale de Suez. C’est aussi le cas pour plusieurs villes des Bouches du Rhône comme Aubagne, Arles…etc. Ces deux multinationales accumulent d’énormes profits grâce à la gestion de l’eau et de l’assainissement.

Le rapport du commissariat général au développement durable de décembre 2010 dévoile que le prix moyen cumulé de l’eau et de l’assainissement est de 3,00 € au m3 en régie et de 3,57€ en délégation soit 19% plus cher. Car, la gestion privée, c’est la priorité à la rémunération des actionnaires, avec pour conséquence un prix élevé pour le consommateur, le manque de transparence de la gestion, et parfois des surfacturations.

Le droit de choisir la meilleure solution

 

Plusieurs communes importantes ont déjà décidé de revenir à une gestion publique : Grenoble en 2000, plus récemment Castres, Saint-Etienne, Digne ainsi que Paris en 2008, dont le Conseil municipal a voté le retour à la gestion publique de l’eau, jusque là assurée par les deux principales multinationales de l’eau: Veolia et Suez.

A Marseille aussi, et dans le département, le moment est propice pour revenir à une gestion publique directe. En effet, les contrats qui lient Marseille et les communes environnantes à Véolia et Suez viennent à échéance à partir de 2012.

2011 est  donc l’année du choix.

Le retour à une gestion directe aurait comme conséquences la mise à disposition d’une eau potable et d’un assainissement de qualité à un prix accessible, et une gestion plus transparente.

Nous vous invitons à peser sur le choix qui va être fait en vous exprimant dans la pétition en ligne et en participant aux manifestations qui se dérouleront durant toute l’année 2011.

La pétition est en ligne à cette adresse : http://www.petitions24.net/eaupubliquemarseille

Pour une eau publique à Marseille et sa région

www.pouruneeaupubliqueamarseilleetsaregion.fr

Email : contact@pouruneeaupubliqueamarseilleetsaregion.fr

Tel : 06 46 55 72 11

  Signé : « Coordination EAU BIEN COMMUN 13 »,

A tous les futurs vieux ….

25 janvier 2011

Pour l’Elysée, les « vieux » coûtent-ils trop cher à l’Etat ?

L’histoire prétend que dans certaines contrées on emmenait les vieux dans la forêt pour leur faire respirer le bon air et très souvent ils se perdaient. Plus tard, en d’autres lieux et pour d’autres motifs on inventa la corvée de bois ……..

Alain MINC

Invité de l’émission « Parlons Net », sur France-Info(1), Alain Minc, le conseiller du Président de la république, a évoqué le problème de l’assurance maladie. Pour régler « l’effet du vieillissement’ sur les comptes de la Sécu, il a une solution toute simple, qu’il qualifie de « progressiste » : faire payer les « très vieux » qui coûtent trop cher selon lui à l’Etat.

Le conseiller et ami de Nicolas Sarkozy évoque une anecdote personnelle : « J’ai un père qui a 102 ans. Il a été hospitalisé 15 jours dans un service de pointe. Il en est sorti. La collectivité française a dépensé 100.000€ pour soigner un homme de 102 ans. C’est un luxe immense, extraordinaire pour lui donner quelques mois ou quelques années de vie ». Et de poursuivre qu’il trouve « aberrant » que l’Etat « m’ait fait ce cadeau, à l’œil ». Et il poursuit : « Je pense qu’il va bien falloir s’interroger sur le fait de savoir comment on va récupérer les dépenses médicales des très vieux, en ne mettant pas à contribution ou leur patrimoine, quand ils en ont un, ou le patrimoine de leurs ayants droits« . Il s’en serait déjà entretenu avec Nicolas Sarkozy.

Que restera-t-il aux « très vieux » et « très pauvres »? A part la corde on ne voit pas… Il n’est en tout cas pas étonnant que seuls 17 % de nos aînés ont l’intention de revoter pour Nicolas Sarkozy en 2012 contre 30% pour le candidat du PS.

En écoutant Alain Minc (personne d’influence qui est très souvent l’invité des média, de nombreuses  questions surgissent : Comment un homme aussi intelligent qu’Alain Minc peut-il en arriver à proférer une telle monstruosité et de la qualifier de « progressiste » alors qu’il s’agit d’une régression sans nom ? Monstruosité, mais pourquoi ? Et bien parce qu’Alain Minc ne s’interroge que sur la santé des « très vieux ». Donc, pour lui, quand on est « très vieux » (selon des critères qui restent à définir, 90 ans, 100 ans, 70 ans comme en Angleterre ?), on n’est plus un homme ou une femme comme les autres, puisqu’on n’a plus droit à la solidarité nationale. Cela rompt avec le principe d’égalité.

Ensuite, pour lui, dépenser 100.000€ pour un homme de 102 ans est un « luxe immense ». Si on suit sa logique, pour un homme de 40 ans, c’est normal, mais pour quelqu’un qui est plus proche de la sortie que de l’entrée, ça devient contestable. On vaut davantage parce que l’on est encore productif ? Faut-il un barème dégressif de remboursements selon l’âge ? La vie vaut-elle moins d’être vécue quand on a 100 ans passé ?

Et quid des « très vieux » pauvres qui n’ont pas eu la prévoyance d’avoir une progéniture mieux dotée qu’eux ? Ceux là on les soigne ou pas ? Ce serait faire offense à Alain Minc que d’imaginer qu’il ne voudrait pas qu’on les soigne, donc il faudra définir à partir de quel niveau de revenus on peut être ponctionné sur la santé de ses parents qui n’ont pas compris qu’il est de très mauvais goût de survivre plus de 10 ans à sa retraite…

Si cette proposition aberrante était reprise – quel politique mettra le doigt dans cet engrenage infernal – cela constituerait une brèche irrécupérable dans le principe même de la sécurité sociale universelle.

Il y aurait les « bons malades » remboursés et les « mauvais malades » pas remboursés. On commence par les « très vieux », on poursuit par les handicapés, on continue par les fumeurs ou les obèses et on fini avec la mort de la sécu et le champ libre ouvert aux assurances privées. « Progressiste » ? Les  » vieux  »  n’ont-ils pas cotisé toute leur vie …? Une dernière question : Combien ont coûté les études de ce « monsieur » à la collectivité … pour arriver finalement à de telles grossièretés ?

Une réponse argumentée de Jacques Généreux à la « suggestion » de Alain Minc est à entendre pour éviter toute solution expéditive : « Minc et les vieux : une idée grotesquement populiste(2) »

(1) http://www.dailymotion.com/video/xd92xu_alain-minc-et-les-depenses-medicales-des-ytres-vieuxy_news

(2) http://www.dailymotion.com/video/xdayen_j-genereux-minc-et-les-vieux-une-id_news

la logique comptable : Indignez-vous

23 janvier 2011

Michel ASCHER
Proviseur honoraire
5 rue Louis Delos
59000 LILLE
064372 38 80

Lille le 22 décembre 2010.

Monsieur le Ministre,
Le 25 juillet 1996, M. François Bayrou, ministre de l’Education Nationale de l’époque, a signé mon diplôme d’accès au grade de Chevalier dans l’ordre des Palmes Académiques. Le 1er octobre 2004, M. François Fillon, ministre de l’Education Nationale de l’époque, a signé mon diplôme d’élévation au grade d’officier dans l’ordre des Palmes Académiques.
Je reçus cette distinction comme un honneur et comme la reconnaissance d’un travail accompli dans des secteurs géographiques variés, souvent défavorisés (Roubaix, Louvroil, Tourcoing, Seclin).
Dans ces différents postes, d’abord comme principal, puis comme proviseur je me suis toujours attaché à tout mettre en oeuvre pour offrir aux élèves accueillis la meilleure formation possible.
Pour ce faire, j’ai travaillé en lien étroit avec les différentes équipes pédagogiques pour que la prise en compte des élèves en difficulté soit une réalité et que des conditions décentes d’encadrement soient respectées.
Aujourd’hui quand je découvre que les Recteurs des Académies se verront attribués une prime allant de 15000 à 22000€ par an s’ils parviennent à supprimer le plus de postes possible ou, mieux encore, s’ils osent fermer purement et simplement une dizaine d’établissements par Académie je ne peux rester sans réaction devant un tel cynisme.
C’est pourquoi, mon indignation étant à son comble, je ne souhaite plus que mon nom reste lié plus longtemps à cette distinction dans l’ordre des Palmes Académiques.
Tout au long de ma carrière passée à l’Education Nationale il m’est arrivé de ne pas être en accord avec telle ou telle orientation générale de l’institution, mais le débat existait encore et des solutions pouvaient parfois être trouvées. Aujourd’hui, seule la logique comptable a droit de cité et le passage en force est la règle de conduite qui, seule, semble pouvoir être retenue.
Nos concitoyens, à qui de plus en plus d’efforts sont demandés, ne pourront que se sentir une fois de plus humiliés par ce geste scandaleux et hautement symbolique d’un pouvoir qui met l’argent au dessus de tout. Rétribuer un représentant de l’Etat sur sa capacité à détruire encore plus le service public d’Education est un acte qui vous déshonore totalement. Voilà pourquoi j’ai décidé de vous renvoyer mes diplômes de Chevalier et d’Officier des Palmes Académiques.
Par votre mépris et votre cynisme vous humiliez tous les personnels de l’Education Nationale qui n’en peuvent plus de devoir accomplir leur mission dans des conditions que votre politique à très court terme rend de plus en plus déplorables.
Je ne peux, Monsieur le Ministre que vous transmettre l’expression de ma très profonde tristesse.

Prochaine conférence du Cercle

23 janvier 2011

Une drogue qui vous tue en douceur..?

22 janvier 2011

L’aspartame :

Voir : http://www.contaminations-chimiques.info/?2010/11/07/640-laspartame-une-drogue-qui-vous-tue-en-douceur

Le site quelle-sante.com a publié récemment un article d’Amel Bouvyer qui fait le point sur cette substance très controversée, dont de nombreuses études ont révélé sans équivoque la nocivité.

Chronique d’un crime contre l’humanité – Une drogue dure 100 % chimique – Chauffé, l’aspartame devient un poison mortel…

Depuis son apparition, voilà plus de quarante ans, on sait que l’aspartame est un poison et une drogue dure.

Les toutes premières études sur des singes, menées en 1969 par le Dr Harry Waisman, ont révélé sans équivoque sa nocivité.

Plusieurs autres études ont depuis corroboré ce fait. En 1980, sur 196 animaux soumis à l’aspartame, 96 sont morts de tumeur cérébrale. En 2004, on démontre que l’ingestion d’aspartame peut provoquer des niveaux excessifs de phénylalanine dans le cerveau, même chez des personnes ne souffrant pas de phénylcétonurie (les personnes atteintes de cette maladie génétique, systématiquement recherchée à la naissance, ne peuvent métaboliser la phénylalanine).

En excès, ces niveaux peuvent amener une décroissance du niveau de sérotonine, conduisant à des désordres émotionnels tels que la dépression. Mais pas seulement. Scléroses en plaques, crises d’épilepsie, tumeurs du cerveau… et pas moins de 2 621 effets secondaires (dont œdèmes, céphalées, convulsions…) sont rapportés à la suite de 7 000 plaintes de consommateurs en 1994 aux États-Unis.

Malgré tout cela, et sous la pression des lobbies, l’aspartame a tout de même été approuvé par la FDA et par les autorités de contrôle sanitaire des 90 pays dans lesquels il sévit aujourd’hui. Autorisé en 1988 en France, il est codé E 951 dans la classification européenne des additifs alimentaires.

Comment une telle chose a-t-elle été possible ?

Chronique d’un crime contre l’humanité

Durant seize ans, le comité de la FDA (Food and Drug Administration) américaine s’est refusé à autoriser l’usage de ce produit dans l’alimentation humaine en raison des études démontrant sa nocivité. Le 8 mars 1977, la compagnie Searle qui a inventé l’aspartame (Searle a depuis été rachetée par Monsanto, la tristement célèbre multinationale qui a mis au point de nombreuses plantes transgéniques) embauche Donald Rumsfeld comme président.

La communauté scientifique continue de refuser d’accepter l’additif comme propre à la consommation. Le 21 janvier 1981, Ronald Reagan devient président des États-Unis et fait entrer son ami Donald Rumsfeld dans le gouvernement. Rumsfeld fait limoger les gêneurs de la FDA qui s’opposent encore à l’emploi public de l’aspartame. Searle présente à nouveau son dossier à la FDA qui l’examine d’un œil très favorable en dépit d’un dossier accablant. Et à l’automne 1983, les premières canettes de boissons contenant de l’aspartame sont en vente.

Une drogue dure 100 % chimique

L’aspartame est composé de phénylalanine (50 %), d’acide aspartique (40 %) et

d’ester de méthyle (10 %) qui se transforme rapidement en alcool méthylique après ingestion.

Suite à leur dégradation métabolique, ces molécules se transforment en plusieurs sous-produits neurotoxiques, dont le formaldéhyde (ou méthanal, ou aldéhyde formique) qui entraînent la mort des cellules synaptiques (terminaisons qui transmettent l’influx nerveux dans le cerveau) par sur-stimulation, un peu comme le fait la cocaïne, et induisent une grave dépendance avec phénomène de sevrage intense pour les grands consommateurs d’aspartame qui tentent d’arrêter d’en consommer.

Chauffé, l’aspartame devient un poison mortel

Mais c’est lorsque les aliments contenant de l’aspartame sont exposés à une température supérieure à 30 °C (durant l’entreposage, le transport ou lors de la cuisson), que ce poison déploie tous ses effets toxiques. On parle alors de la maladie de l’aspartame, en partie la cause sous-jacente du mystère des problèmes de santé des soldats américains durant la guerre du Golfe.

La langue qui brûle et d’autres troubles répertoriés dans plus de soixante cas ont été directement reliés à la consommation de produits à l’aspartame. En effet, plusieurs milliers de palettes de boissons « diet » avaient été envoyées aux troupes stationnées dans le Golfe et ont été stockées durant des semaines sur des palettes sous le soleil d’Arabie.

Or, comme nous l’avons vu plus haut, à partir de 30 °C, l’aspartame libère du méthanol. Les hommes et les femmes envoyés dans le Golfe en buvaient toute la journée. Tous leurs symptômes sont identiques à ceux de l’empoisonnement à l’aspartame.

L’hypoglycémie, un effet pervers de l’aspartame

Les édulcorants de synthèse sont des substances chimiques au pouvoir sucrant artificiel totalement dépourvues de valeur énergétique. Or l’organisme ne supporte pas un taux de sucre insuffisant dans le sang.

Pour lutter contre cette hypoglycémie, aggravée par l’absence de vrais sucres, il va mettre en place des systèmes de défense pour avertir qu’il est en danger, qu’il a un besoin urgent de sucre et qu’il sera bientôt en panne d’énergie et émettre des signaux ambigus de faim et de satiété.

L’aspartame ne fait pas maigrir, bien au contraire

La consommation d’aspartame est surtout motivée, chez les personnes qui cherchent à perdre du poids, par le fait que son utilisation n’apporte aucune calorie. Or, comme tous les édulcorants intenses, l’aspartame entretient le goût du sucré, ce qui va d’une part favoriser l’obésité et d’autre part engendrer une production d’insuline qui peut favoriser le stockage de graisses.

Il n’existe par conséquent absolument aucune raison d’ingérer de l’aspartame dans le cadre d’un régime amincissant. Ce n’est pas un produit diététique. Bien au contraire, il provoque un besoin maladif de glucides et vous fera tôt ou tard grossir.

De plus, le formaldéhyde issu de sa dégradation se stocke dans les cellules graisseuses, particulièrement dans les hanches et les cuisses.

Diabétiques : l’éviter absolument

Évidemment, plus la consommation d’aspartame est importante et prolongée, plus les effets sont graves. Cependant certaines personnes sont plus prédisposées à ces effets. Il y a entre autres de grands risques de malformations congénitales pour les bébés dont les mères consomment des produits contenant de l’aspartame alors qu’elles sont enceintes car les sous-produits de la décomposition de l’aspartame peuvent franchir la barrière placentaire ainsi que celle protectrice du cerveau. Les jeunes enfants sont aussi sérieusement exposés à des problèmes d’allergies, d’urticaire, de tumeurs au cerveau.

Quant aux diabétiques, ils doivent absolument l’éviter, car comme pour bien d’autres maladies de dégénérescence, il accélère le développement du diabète et provoque des complications métaboliques, neurologiques et autres. Ce substitut a un effet des plus pervers, puisqu’il va stimuler la libération d’insuline. La simple perception d’une saveur sucrée suffit en effet aux hormones du tube digestif pour enclencher l’amorce de l’insuline.

Pour résumer, l’aspartame conduit chez les diabétiques à une accélération des diabètes cliniques, rend difficile le contrôle du diabète chez les diabétiques insulino-dépendants et aggrave les complications du diabète telles que la rétinopathie, les cataractes…

Précisons que le stévioside extrait naturel de la stevia, une plante d’Amérique du Sud, apparaît comme la meilleure solution pour les diabétiques car il n’apporte aucune calorie et aide à métaboliser les sucres. Découverte en 1915 au Paraguay, son pouvoir sucrant est 250 fois supérieur à celui du saccharose. De plus, la stévia est non calorique, non métabolisable, non fermentable et n’entraîne aucun effet glycémiant.

L’aspartame a fait des émules

Les petits camarades de l’aspartame sont eux aussi loin d’être des enfants de chœur. Sachez qu’il existe deux types d’édulcorants. Les édulcorants intenses : aspartame (E 951), acesulfame de potassium (E 950), cyclamates (E 952), saccharine (E 954), thaumatine (E 957).

Ces édulcorants portent la mention « contient de la phénylalanine », un avertissement destiné aux personnes atteintes de phénylcétonurie (incapacité de transformer la phénylalanine, une des composantes principales de l’aspartame).

Et les polyols (ou sucres-alcools), présents à l’état naturel dans le règne végétal. Ce sont des hydrates de carbone obtenus par hydrogénation de sucres sélectionnés. Ces succédanés du sucre hautement raffinés portent les doux noms de sorbitol (E 420), mannitol (E 421), xylitol (E 967), maltitol (E 965), isomalt (E 953), ou encore lactitol (E 966). Ils sont pour la plupart environ deux fois moins sucrés que le saccharose. Non cariogènes, ils peuvent toutefois provoquer diarrhées et flatulences.

Mention spéciale pour le xylitol : obtenu industriellement à partir de l’écorce de bouleau, il possède la rare propriété de protéger les dents contre les caries. Le xylitol possède le même pouvoir sucrant et la même saveur que le saccharose (sucre blanc). En revanche, son apport calorique est inférieur (avec 2,4 kcal par grammes contre 4 kcal).

Bonbons, chewing-gums, pastilles contre le mal de gorge et dentifrices sont les principaux produits qui font usage du xylitol. On en trouve dans les magasins bio. Les Nouveaux Robinsons et Biocoop ont néanmoins retiré de leurs rayons une bonne partie des produits en contenant.

Source :

Hôpital menacé…?

20 janvier 2011

Veut-on la mort des associations ?

17 janvier 2011

Le club de natation de Carnoux ne pourra pas profiter de la nouvelle piscine de Cassis.

Depuis de nombreuses années, on l’attendait cette piscine MPM de Cassis, au club de natation de Carnoux. La piscine de Carpiagne vieillissait et avait souvent besoin de réparations mais on s’en accommodait. Le club comptait ces dernières années entre 330 et 350 adhérents, ce n’est pas rien. Depuis les tout petits qui apprenaient à nager, jusqu’aux adultes qui pratiquaient l’aquagym en passant par les jeunes qui d’ailleurs, à une certaine époque préparaient les compétitions.

Avec l’ouverture de la nouvelle piscine, on allait pouvoir proposer plusieurs heures de cours d’aquagym plutôt que d’être 50 dans le bassin. D’autres possibilités pour les petits et les jeunes auraient pu voir le jour. Tout allait être facilité par cette nouvelle piscine. Sauf que le contrat qui a été proposé au club s’est avéré incompatible avec la vie du club. Les activités d’apprentissage, de perfectionnement et l’aquagym étaient réservées au gestionnaire de la piscine, seule aurait pu être prise en charge la compétition, mais comment avoir des jeunes en compétition quand on ne les a pas formés ? Le prix aussi : 90€ par trimestre pour 1 heure alors que le club ne demandait que 90€/an pour 2 heures soit 6 fois le prix. Alors à quoi sert un club s’il ne peut pas négocier les prix, si ceux qui fréquentent la piscine peuvent avoir les mêmes tarifs individuels ? Résultat : le club n’a plus qu’à reprendre le chemin de Carpiagne pour l’année prochaine, cette année ils n’ont eu l’autorisation de Carpiagne que trop tard et renoncer à cette belle piscine. C’est comme cela dans toutes les piscines des environs : pour gérer un tel établissement il n’y a que des sociétés « compétentes » qui peuvent le faire, au mépris des associations existantes !

Comme pour Artea, MPM a donné la gestion de la piscine à un fermier. Celui-ci doit pouvoir récupérer auprès des utilisateurs de la piscine ce que MPM lui demande. On sait qu’une piscine, c’est un gouffre financier. Mais il faut rappeler que tous les habitants de MPM ont financé cette piscine, et continueront à le faire, tout comme pour les autres piscines de Marseille. Dès lors, comment ne pas s’interroger sur les tarifs : 4.50 € l’entrée à Cassis mais 2 € à la piscine Vallier à Marseille. Il est vrai que cette dernière est plus vieille, et celui qui la gère a du recul.

Voici un nouvel exemple de l’inégalité devant les services publics, puisqu’ils sont progressivement confiés à des entreprises privées. Les dirigeants et les adhérents du club de natation de Carnoux n’avaient pas anticipé cela. Ils rêvaient de pouvoir négocier, ils ont été mis devant le fait accompli !

Il ne reste aux adhérents du club natation – qui risque de disparaître s’il n’y a pas suffisamment d’adhérents en septembre – qu’à remercier infiniment les responsables qui l’ont dirigé depuis 1973 permettant à des générations d’enfants, de jeunes ou d’adultes de découvrir la natation et de se régaler dans  la piscine. Les utilisateurs de la nouvelle piscine en seront réduits à consommer, sans ce lien social et cette amitié supplémentaire que permet la vie associative.

Entre naïveté ou calcul des décideurs politiques locaux, où mettre le curseur ?

Sarkozy a émis 10 tonnes de CO2 ….

15 janvier 2011

….pour une visite de moins de 3 heures

La gauche en Midi-Pyrénées s’est déchaînée jeudi contre la visite de Nicolas Sarkozy dans la région, qui aura servi selon elle à occulter le véritable bilan économique du président et aura produit un volume considérable de dioxyde de carbone pour un déplacement éclair.

« Le président-candidat Nicolas Sarkozy a moins délivré des voeux aux forces économiques qu’organisé un meeting électoral à sa gloire et aux frais des contribuables », s’est indigné le député et président du conseil général du Gers Philippe Martin (PS). « Cette visite n’aura pas non plus été une bonne chose pour l’environnement puisque l’aller-retour éclair de Nicolas Sarkozy et de sa suite à Toulouse dans le nouvel Airbus présidentiel se sera traduit par l’émission de plus de dix tonnes de CO2 pour un déplacement de moins de trois heures », a-t-il dit dans un communiqué.

M. Sarkozy avait choisi une usine d’Airbus à Blagnac (Haute-Garonne), près de Toulouse, pour présenter ses voeux au monde économique et exalter les raisons de « croire en la France » dans un contexte difficile; mais avec Midi-Pyrénées, c’est aussi dans une région très à gauche qu’il se rendait.

Banderoles confisquées
M. Sarkozy n’est pas sorti de l’enceinte d’Airbus. Sa venue, protégée par un dispositif de sécurité très visible, n’aura donné lieu qu’à un rassemblement d’une centaine de personnes, tenues à distance des usines par les forces de l’ordre. Les manifestants, en majorité de la CGT, ont été refoulés vers le parking d’une grande surface par les CRS qui, sous les huées et les insultes, leur ont enlevé leurs banderoles pour les salaires et l’emploi et contre la réforme des retraites.

Parterre acquis
« C’est une nouvelle fois en bâillonnant l’expression des salariés et de leurs représentants que le

président de la République a pu sans contradiction expliquer devant un parterre largement acquis au néolibéralisme que les droits sociaux dans notre pays étaient une entrave à la réussite économique », a protesté la CGT.

Dit et non-dit
Le président de la région, Martin Malvy (PS), s’est également insurgé contre ce qu’a dit M. Sarkozy, par exemple sur les 35 heures, mais aussi contre ce qu’il n’a pas dit. « Nicolas Sarkozy a l’art d’oublier son propre bilan et celui de la droite », dit M. Malvy dans un communiqué. Depuis que M. Sarkozy est président, « la France a perdu plusieurs centaines de milliers d’emplois dans l’industrie, les délocalisations qu’il critique se sont accrues. Alors qu’en Allemagne l’industrie représente 34% du PIB, elle n’en constitue plus aujourd’hui que 16% en France », dit M. Malvy. Dans le même temps, l’endettement du pays a augmenté d’environ 40% et le déficit a été multiplié par quatre, ajoute-t-il.

L’UMP de la Haute-Garonne a au contraire salué l’insistance de M. Sarkozy sur la nécessité de préserver le tissu industriel national, ainsi que sa défense de la réforme des retraites. « Ce discours tranchait avec le concert lancinant des lamentations entonné par les élus socialistes locaux avant la venue du chef de l’Etat »,a-t-elle dit dans un communiqué. (afp)

Loi Nome et centrales nucléaires.

14 janvier 2011

Lettre de Jean Evrard , ancien Directeur régional de l’hydraulique et ancien Président de la Fédération des Cadres supérieurs du SO, à Monsieur le Sénateur Poniatowski.

Monsieur le Sénateur Poniatowski,

l.poniatowski

J’ai suivi avec consternation  le 28/10 votre débat au Sénat sur la loi Nome. Je dis avec consternation car j’ai consacré plus de 40 ans de ma vie professionnelle à construire des ouvrages de production au sein d’ EDF et ainsi je pense avoir contribué modestement à constituer un outil énergétique sans équivalent dans le monde, outil envié par bien des pays comme j’ai pu le constater dans mes missions à l’ étranger.

Aujourd’hui par faiblesses successives des politiques de gauche et de droite, cet outil se fait dépecer par touches successives. En écoutant vos réponses aux interpellations des sénateurs de gauche j’étais comme la majorité des cades d’EDF stupéfaits par vos justifications et l’insuffisance de l’argumentation de vos collègues.

Si j’ai bien compris vous êtes un partisan de la libre entreprise, de la mise en concurrence! Comme si l’énergie électrique était un marché banal alors qu’elle demande des décisions prises à minima 10 ans avant que l’on puisse procéder à une mise en service . Quel est le financier qui acceptera le risque alors qu’ il est jugé sur l’exercice annuel!

Vous même et vos interlocuteurs semblent avoir oubliés les leçons du passé:

-Qui de vous à relu les débats qui ont précédés en 1921 la loi qui a donné naissance à la Compagnie Nationale du Rhône, débats qui révélaient déjà les faiblesses tragiques  du système libéral en la matière , puis le décret de concession en 1934 ?

-Qui de vous a lu les débats au sein du Conseil National de la Résistance qui ont aboutit à la demande du Général De Gaulle de nationalisation de l’énergie électrique ?

-Qui se souvient qu’en 1938 faute d’investissement les compagnies d’ électricité  étaient incapables d’assurer tous les besoins des usines d’armement

-Qui a lu les débats qui ont précédés en 1946 la création d’ EDF ?

Bon aujourd’hui vous allez mettre nos vallées hydroélectriques aux enchères vous allez ainsi casser un outil complémentaire du nucléaire , le fractionner , lui faire perdre son efficacité car ne vous imaginez pas que , Suez en Co, les autrichiens et les suédois vous laisseront faire ce que vous voulez de ce qui sera leur juteux gagne pain.

Et comme si cela ne suffisait pas, vous proposez l’entrée au capital dans nos centrales nucléaires et pire je vous ai entendu dire que le taux de disponibilités de nos centrales était inférieur à celui des centrales belges.

Là vous frisez la mauvaise foi et, vous vous exprimez comme si vous étiez le directeur de la communication de Gérard Mestrallet. Je devine que cela vous fait sursauter comme vos propos m’ont fait sursauter car vous avez pris en référence une année catastrophiques  consécutives à des mouvements sociaux dans nos centrales liés aux menaces rampantes de démantèlement de notre outil et plus grave vous avez oublié que durant des décennies nous avions le taux de disponibilités le plus élevé au monde.

Pensez-vous qu’aprés qu’ EDF ait été spolié par la cession de la CNR à SUEZ, il soit juste , cerise sur le gâteau de lui laisser mettre un pied dans le nucléaire?
Non, nous ne pouvons accepter une entrée en capital d’un opérateur étranger ce qui altérerait les responsabilités d’EDF et fragiliserait les choix en matière d’entretien et donc de sécurité.

Le meunier doit être maître chez lui ! Nous devons conserver la maîtrise du nucléaire et compenser les financements externe par les seuls droits de tirage de l’énergie produite.

Si comme vous le préconisez, Suez doit construire des réacteurs qu’il le fasse hors de France. Il s’agit pour notre pays d’un problème d’identification de notre savoir-faire donc de notre notoriété.

Aprés avoir été un des fossoyeurs de l’ outil que nous avons construit avec l’ argent des français, il restera aux politiques à expliquer avec talent les hausse continus des tarifs qui résulteront
des choix d’ investissements et d’ une concurrence entre opérateurs visant à maximiser leurs profits, hausse qui seront supportées directement ou indirectement par les français qui étaient en droit d’ espérer un juste retour de leur financement.

Il est vrai que vous encouragez des épiciers de l’énergie à vendre un courant qu’il ne produise pas .

Ah! comme je ne suis qu’un ingénieur vous ne manquerez pas de m’opposer ironiquement les décisions de la Commission , les traités, des règles de réciprocité comme si nous devions appliquer à l’étrangerles mêmes règles qu’en France c’est aux étrangers de fixer les règles sur leur territoire et non à nous.

Pour ce qui est de Bruxelles devons nous toujours nous agenouiller sans combattre aux ukases de commissaires qui n’ont aucune légitimité politique et sont trop souvent manipulés par des cabinets de lobbyistes.

J’aimerai que le descendant du valeureux maréchal de Napoléon retrouve les qualités qui furent celle de son ancêtre, et qu’il combatte tout ce qui peut nuire à notre autonomie.

Bon, moi qui n’était pas de gauche et qui avait suivi Seguin pour voter NON à Maastritcht constate que j’avais fait le bon choix; Il y a des moments ou on aimerait avoir été anglais.

Je vous ai entendu dire que vous avez effectué de multiples auditions ; est-ce pour autant une justification d’objectivité .

Cela dépend du choix des auditionnés et de l’écoute, par exemple avez-vous entendu le sage mais très compétent Marcel Boiteux homme intègre , grand économiste et patron réputé d’EDF ?

Bon, nous avons les yeux pour pleurer, le portefeuille pour payer et notre bulletin de vote en 2012.

Avec mes sentiments respectueux de votre fonction.

J.Evrard

PS.  je ne suis mandaté par personne car vous le savez on ne peut être et avoir été mais il me reste nos associations et nos amicales d’ingénieurs pour discuter de cela. Je fais copie de ce message à Monsieur Coureau qui lui aussi en son temps a laissé filer la barque et qui n’a jamais voulu de nucléaire dans sa région mais décore nos massifs d’éoliennes….

Islande, la révolution silencieuse

9 janvier 2011

L’Islande est un petit pays d’à peine plus de 300 000 habitants, classé au deuxième rang mondial sur l’indice du développement humain, l’IDH, derrière la Norvège, À la veille de cette crise, en 2006. Confronté en 2008 À la faillite brutale du système bancaire, le peuple était descendu dans la rue. Du jamais vu au pays des geysers d’eau chaude.

Depuis cette crise dont elle est loin d’être remise, l’Islande a connu un certain nombre de changements assez spectaculaires, à commencer par la nationalisation des trois principales banques, suivie de la démission du gouvernement de droite sous la pression populaire. Les élections législatives de 2009 ont amené au pouvoir une coalition de gauche formée de l’Alliance (groupement de partis composé des sociaux-démocrates, de féministes et d’ex-communistes) et du Mouvement des Verts de gauche. C’était une première pour l’Islande, tout comme la nomination d’une femme, Johanna Sigurdardottir, au poste de Premier ministre.

Très vite, le nouveau gouvernement se trouve face à un problème épineux : le règlement aux Pays-Bas et au Royaume-Uni d’une dette de 3,5 milliards d’euros suite à la faillite d’Icesave, banque en ligne dont les opérations étaient tournées principalement vers ces deux pays. Sous la pression de l’Union Européenne, à laquelle les sociaux-démocrates souhaiteraient adhérer, le gouvernement fait voter en janvier 2010 une loi autorisant ce remboursement, ce qui reviendrait, pour chaque Islandais, à débourser pendant huit ans une somme d’environ 100 euros par mois. Mais le président de la République refuse de ratifier la loi, dont le texte est alors soumis à un référendum. A plus de 93%, les Islandais votent contre le remboursement de la dette (6 mars), et depuis le problème reste en suspens.

C’est dans ce contexte que l’Islande décide de modifier sa constitution, qui en fait n’a jamais été vraiment rédigée : lorsqu’en 1944 la république avait été proclamée, on s’était contenté de recopier dans les grandes lignes la constitution du Danemark, pays dont l’Islande dépendait depuis plusieurs décennies, en remplaçant simplement le terme de « roi » par celui de « président de la République ». C’est donc une nouvelle constitution qu’il s’agit d’écrire entièrement, et pour cela on a décidé de faire confiance au peuple souverain. Il y a eu d’abord un appel à candidatures (tout le monde pouvait se présenter à l’exception des élus nationaux, à condition d’avoir dix-huit ans révolus et d’être soutenu par au moins trente personnes) auquel ont répondu 522 citoyennes et citoyens. C’est parmi eux qu’ont été élus les 25 constituants.

Il faut s’imaginer les 25 « simples citoyens » qui vont plancher sur la constitution idéale,ou l’on verra probablement qu’il n’est pas difficile de faire mieux que toutes les figures de pseudo démocraties qui se sont déclinées jusqu’ici sur les cinq continents.

Ils commenceront à se réunir à la mi-février et rendront leur copie avant l’été. Parmi les propositions qui reviennent le plus souvent, on peut noter la séparation de l’Église et de l’État, la nationalisation de l’ensemble des ressources naturelles et une séparation claire des pouvoirs exécutif et législatif.

Merveille de la désinformation. Un événement aussi considérable qu’une véritable révolution démocratique, telle qu’on n’en a jamais vue en Europe, peut se produire sans que la presse, ni google, ne permettent d’en savoir quoi que ce soit. C’est sur qu’à l’heure de la consolidation anti-démocratique que vivent la plupart des pays européens, l’exemple islandais ne fait pas vraiment l’affaire de nos régimes policiers, qui montrent là encore leur aptitude à verrouiller rigoureusement la conscience collective.

Certes, l’Islande n’est qu’un petit pays, elle donne cependant là une belle leçon de démocratie aux grands États dont la France : songeons que, dans notre pays, la réforme constitutionnelle de 2008 a été entièrement rédigée à l’élysée, et que les parlementaires ne l’ont adoptée qu’à deux voix près après avoir été soumis pendant des semaines à des pressions intolérables de la part du chef de l’État.

Indignons nous donc….

8 janvier 2011

Un fidèle lecteur de notre Blog (demeurant à La Bédoule), m’a fait la remarque suivante :

Monsieur,
Vous ne parlez pas du remarquable opuscule de Mr Hessel « Indignez-vous ». Je m’en indigne !
Pourriez-vous y consacrer un article ou relayer dailymotion sur lequel on retrouve les voeux impitoyables de ce vielliard révolutionnaire ?

Dont acte :

Avec 500.000 exemplaires vendus en deux mois, « Indignez-vous ! », court manifeste écrit par Stéphane Hessel, grand résistant à l’occupation nazie et figure humaniste de la gauche française, est devenu un phénomène politique en France et un best-seller qui gagne l’international.

« Le motif de base de la Résistance était l’indignation. Nous, vétérans des mouvements de résistance, nous appelons les jeunes générations à faire vivre, transmettre, l’héritage de la Résistance et de ses idéaux. Nous leurs disons: prenez le relais, indignez-vous », écrit cet ancien diplomate, âgé de 93 ans, dont la vie traverse les tumultes de l’histoire du XXe siècle.

Né en 1917 à Berlin dans une famille juive, naturalisé français en 1937, Stéphane Hessel a été résistant, rescapé du camp de concentration de Buchenwald et l’un des rédacteurs de la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948.

Aider les jeunes
Alors que « la fin n’est plus bien loin », ce militant social-démocrate, veut aider, par cet opus de 20 pages au titre accrocheur, les jeunes à identifier « les raisons de s’indigner », « moins nettes dans un monde trop complexe » qu’à l’époque du nazisme ou de la décolonisation où « c’était relativement simple ».

Son inventaire reste très général. En France, il s’en prend à la politique du président Nicolas Sarkozy, dénonçant une « société de soupçons à l’égard des immigrés », la « remise en cause des retraites » ou le pouvoir « insolent » de l’argent avec « ses propres serviteurs jusque dans les plus hautes sphères de l’Etat ».

Ecart entre riches et pauvres

Au niveau mondial, c’est « la dictature des marchés financiers », « l’écart entre les très riches et les très pauvres qui ne cesse de s’accroître » ou le blocus de Gaza (« son indignation principale ») qui « peut expliquer l’envoi des rockets du Hamas » sur Israël.

Lancé le 20 octobre à 8.000 exemplaires par Indigène, une petite maison d’édition du sud de la France, « Indignez-vous! », porté par des réseaux associatifs et de libraires indépendants, caracole en tête des ventes avec son prix modique de trois euros.

800.000 exemplaires
« On prépare le onzième retirage. Cela fera 800.000 exemplaires! », compte l’éditrice, Sylvie Crossman, qui croule sous les mails de lecteurs enthousiastes et les demandes d’interview ou de conférences du nonagénaire.

« Par son aura personnelle et sa vie extraordinaire, Stephane Hessel fait le pont entre la grande résistance historique et des petites pratiques de résistance au quotidien. C’est un cri de ralliement de toutes les indignations » souligne-t-elle.

Osez!
Dans un climat social tendu, marqué par la crise et l’échec des grandes manifestations de l’automne contre la réforme du régime des retraites, « Hessel a catalysé l’attente de beaucoup de Français », renchérit le philosophe Edgar Morin. « Son message, c’est : Osez, manifestez, ne restez pas dans la résignation« .

Mais le succès dépasse les frontières et des demandes de traduction affluent de toute l’Europe, mais aussi de Corée du Sud ou des Etats-Unis. « Nous sommes aussi enthousiasmes que les lecteurs français », écrit une libraire de Namur (sud de la Belgique) à Sylvie Crossman.

Du fait de ses propos sur la Palestine, « un journaliste du grand quotidien turc Hürriyet lui a dit que le coeur des stambouliotes battait à l’unisson d’Indignez-vous ! » rapporte l’éditrice. Et « un journaliste japonais lui a demandé si son livre ne reflétait pas la gravité de la situation du monde ».

A seize mois de la présidentielle française, Stéphane Hessel se dit conscient d’avoir créé une attente sur une suite politique à son livre. Mais le vieil homme, qui plaide pour une candidature de la patronne du Parti socialiste Martine Aubry, se veut lucide, admettant que l’indignation n’est pas un programme électoral. « Indignez-vous!, ce n’est pas grand chose, c’est peut-être le premier étage d’une fusée », résume-t-il. (afp)

Le sondage

7 janvier 2011

Comment exploiter la peur du citoyen…?

Un bon exemple de l’usage des sondages est fourni par le plus récent d’entre eux. Il porte sur une question vive : « La perception qu’ont les Français de l’intégration des musulmans ».  Cette perception invariablement commentée par des « spécialistes ». Les conclusions qui en ressortent livreraient un paysage incontestable (chiffres à l’appui !). Mais le panorama fourni aide-t-il à mieux vivre ensemble ou au contraire à renforcer les murs que l’on se plaît à construire autour de prétendues communautés, par l’intermédiaire de préjugés bien ancrés et de simplismes rarement interrogés ?

Tous les domaines de la vie sont concernés par les sondages, mais tout spécialement ceux qui permettent la convoitise commerciale ou l’intérêt politique immédiat. Dans cette pratique, plusieurs questions cruciales demeurent régulièrement dans l’ombre : Qui commande (et paye) un sondage ? Dans quel but ? Comment sont élaborées les questions ? Comment sont effectués les sondages d’opinion ?

Un ex-enquêteur qui rapporte son expérience (http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/pour-en-finir-avec-la-verite-des-21578 ) conclut son témoignage ainsi :« Quant à moi, depuis que j’ai eu cette expérience, je suis rempli de compassion pour les enquêteurs, et très circonspect sur les résultats publiés. Je reconnais deux seuls mérites aux sondages politiques : ils permettent à quelques centaines de chômeurs, étudiants ou salariés précaires de survivre, difficilement certes, mais de survivre quand même. Et ils permettent à une presse engluée dans ses difficultés économiques de survivre aussi, quitte à perdre sa crédibilité dans sa boulimie de sondages. Peut-être sont-ce là leurs véritables objectifs… »

Il est nécessaire de développer une culture de la méfiance sur les résultats publiés. Pour illustrer cette indispensable méfiance un Edito politique de Thomas Legrand  (http://sites.radiofrance.fr/franceinter/chro/edito/) fournit une analyse pertinente sur le sondage évoqué et une critique des commentaires tirés des résultats. Voici l’intégralité de cet Edito politique du jeudi 6 janvier 2011

F.I. Vous revenez ce matin sur le sondage IFOP publié dans Le Monde d’hier sur la perception qu’ont les Français de l’intégration des musulmans…

T. Legrand : « Ce qui est intéressant avec ce genre d’études, c’est aussi d’observer les premiers commentaires qui sont généralement tirés des résultats. Nous avons entendu hier toute la journée que plus de 42% des Français estimaient que la communauté musulmane représentait une menace pour l’identité du pays. Cette présentation était négative, pessimiste: le pays serait sur une mauvaise pente. La France aurait peur de l’islam. Alors qu’on pourrait, si l’on appliquait la méthode du verre à moitié vide, constater qu’en fait, le verre est aux deux tiers plein. Il y a 22% des Français, enfin des sondés, qui disent que la communauté musulmane est un enrichissement pour la France et 36% qui pensent que c’est ni l’un ni l’autre. Autrement dit, 58% des sondés ont plutôt un avis, soit positif, soit neutre sur l’apport de la communauté musulmane au pays. Dans le contexte du moment, on pourrait trouver ces résultats plutôt rassurants. Surtout que lorsque l’on regarde le détail de ces chiffres, on s’aperçoit que la crainte des musulmans va croissant en fonction de l’âge des sondés. Ce qui laisse présager une évolution positive pour l’avenir. Dans le détail toujours, les éléments qui alimentent la défiance envers les musulmans sont plus de l’ordre d’une crainte pour la pérennité de la laïcité que de la peur de l’autre. Mais de toute façon, la principale question de ce sondage pose problème.

Alors répétons-la cette question : « Diriez-vous que la présence d’une communauté musulmane en France est plutôt une menace, un enrichissement pour l’identité de la France, ou ni l’un ni l’autre ?»

Déjà qu’est-ce que l’identité de la France? On est payé pour savoir que la réponse n’est pas simple. Et qu’est-ce que la «communauté» musulmane? Le fait de demander si cette communauté est une menace pour notre identité suggère déjà que c’est une communauté exogène, plus ou moins étrangère ou immigrée. Hors, la grande majorité des musulmans en France est composée de Français qui ne sont plus, depuis une, deux, trois ou cinq générations des immigrés. La très grande majorité des musulmans en France n’est pas pratiquante. Faut-il les intégrer dans la question? La très grande majorité des musulmans pratiquants en France, le sont chez eux ou à la mosquée, à titre privé. S’agit-il de cela aussi ? S’agit-il des fondamentalistes, de ceux qui prient dans la rue, revendiquent des dérogations à outrance et refusent de respecter certaines règles, notamment en matière d’égalité des sexes ? Ou s’agit-il de Fadela Amara, Rama Yade, de votre voisin commerçant, ouvrier ou cadre, musulman d’origine comme d’autres sont catholiques, juifs ou protestants ? A quelle catégorie de population pensent les quelques 800 sondés quand ils répondent à une telle question ? Rien ne le dit. Dès lors, que vaut la réponse ? La meilleure façon de se faire une idée sur un sondage c’est de se poser les questions à soi même. Je me suis donc posé la question. Alors pour moi l’identité de la France ce sont les valeurs républicaines. En vertu de ces valeurs, je ne conçois pas l’idée d’une communauté musulmane ou autre. L’idée même d’une communauté musulmane comme on me l’impose dans la question est une menace pour la République comme tout ce qui favoriserait le communautarisme. Du coup, selon cette grille de lecture je fais partie des 42% qui ont répondu oui. Ce qui ne colle pas tout à fait avec l’idée que je me faisais de mon « pédigree » politique (que je ne détaillerai pas ici) mais qui, en gros n’est pas particulièrement en rapport avec un retraité du FN du Sud-est… Du coup, j’ai de sérieux doutes sur l’intérêt de ce sondage. »

1er janvier…

1 janvier 2011

J’aurais pu choisir de vous envoyer la citation de notre regretté P.Desproges:

Qu’est-ce que le premier janvier, sinon le jour honni entre tous où des brassés d’imbéciles joviaux se jettent sur leur téléphone pour vous rappeler l’inexorable progression de votre compte à rebours avant le départ vers le Père Lachaise…
Cet hiver, afin de m’épargner au maximum les assauts grotesques de ces enthousiasmes hypocrites, j’ai modifié légèrement le message de mon répondeur téléphonique. Au lieu de dire « Bonjour à tous», j’ai mis « Bonne année mon cul ». C’est net, c’est sobre, et ça vole suffisamment bas pour que les grossiers trouvent ça vulgaire.

Non Non Non ! ! ! Je ne suis pas comme cela.   Donc j’ai opté pour autre chose, une liste (non exhaustive) de ce qui change aujourd’hui :

Salaire
Le Smic passe à 9 euros bruts l’heure, soit 1.365 euros bruts par mois. Ce qui correspond à une hausse de 1,6% du salaire minimum légal, sans « coup de pouce » pour la 5e année consécutive.

Energie
Le tarif social de l’électricité est abaissé, le rabais octroyé variant désormais entre 40% et 60%.

Automobile
• Le bonus-malus est de nouveau durci. Ainsi, le bonus de 100 euros, valable pour l’achat de voitures émettant entre 116 et 125 grammes de CO2/km, est supprimé. Celui de 500 euros pour les voitures émettant de 96 à 115 g passe à 400 euros. La prime de 1.000 euros pour les véhicules émettant de 61 et 95 g est elle réduite à 800 euros. Quant au bonus spécifique GPL de 2.000 euros, il est supprimé, tandis que celui pour les hybrides est durci.

Médecine
• Le prix de la consultation chez un médecin généraliste passe de 22 à 23 euros.

Immobilier
• Le prêt à taux zéro ou PTZ devient le PTZ+. Réservé aux primo-accédants, sans conditions de ressources, il devient plus attractif, notamment en fonction de la performance énergétique, pour les logements neufs dans les grandes métropoles et les régions qui font face à une pénurie. Les durées d’emprunt sont allongées jusqu’à 30 ans pour les ménages modestes et deviennent fonction de la composition de la famille pour favoriser celles dont les revenus sont compris entre 2 et 4 Smic.
• Le « Pass-Foncier », qui permettait de payer le terrain après le logement, et le crédit d’impôt sur les intérêts d’emprunts immobiliers sont supprimés. Toutefois, les personnes qui ont acquis un bien, suite à la loi de 2007 en faveur du travail, de l’emploi et du pouvoir d’achat (TEPA), continuent à bénéficier de ce crédit d’impôt pendant 5 ou 7 ans.

Fiscalité
L’avantage fiscal aux mariés, pacsés et divorcés de l’année est supprimé.
Le taux de TVA sur les offres « triple play » (internet-téléphone-télévision) passe de 5,5% à 19,6%.
Les retraites-chapeau sont taxées à 7% par mois entre 500 et 1.000 euros et à 14% au-delà.
Une « contribution solidarité vieillesse » majore d’un point de la tranche d’imposition la plus élevée du barème progressif de l’Impôt sur le revenu, qui passe de 40% à 41%.
« L’amendement Tapie » taxe les dommages et intérêts supérieurs à 1 million d’euros.
La réduction de l’Impôt de solidarité sur la fortune pour l’investissement direct ou indirect d’un particulier dans une Petite et moyenne entreprise, dans la limite de 45.000 euros, est ramenée de 75% à 50% .

Courrier
• Le courrier ordinaire, c’est-à-dire de moins de 50 grammes, est libéralisé.

Assurance
• Arguant de la hausse des sinistres, la Macif augmente ses tarifs dans l’assurance automobile, habitation et santé, de respectivement 2,9% en moyenne, 4,6% et 1,8%. La Maif augmente elle le tarif de ses contrats automobile de 2,5% et ceux dans l’habitation de 3,5%.

Entreprenariat
Les mineurs de 16 ans peuvent désormais créer leur entreprise et la diriger sous les statuts d’EIRL, de société unipersonnelle ou d’auto-entreprise à responsabilité limitée. Pour ce faire, le mineur a seulement besoin de l’autorisation de ses deux parents ou de ses administrateurs légaux.

Consommation
• Le prix minimal de la course de taxi augmente de 2,1%, de 6,10 à 6,20 euros.

Retraite
Le montant des pensions des députés est réduit de 8%.

Europe
La Hongrie prend la présidence tournante de l’Union européenne et l’Estonie adopte l’euro.

etc……….