Archive for mars 2009

Andy Warhol…?????

28 mars 2009
Comiques troupiers...

Comiques troupiers…

No comment…!

Des reflexions sur l’école

27 mars 2009
Dans la cour de l'école...

Dans la cour de l’école…

Je suis très inquiète sur la manière dont les responsables officiels envisagent l’apprentissage : leçon, exercice d’application et très vite, évaluation. Comme si toutes les recherches en éducation, les travaux et les avancées de ces dernières décennies étaient caduques !

Il me revient en mémoire un petit film qui nous avait été projeté il y a bien longtemps lors d’un congrès ICEM (Institut Coopératif de l’Ecole Moderne) pédagogie Freinet, film qui avait été tourné par des grands parents, observateurs attentifs de leur petit fils. Celui-ci, tout juste âgé d’un an et encore quelque peu tremblant sur ses jambes se trouvait devant un obstacle qu’il voulait franchir, en l’occurrence, une simple marche d’escalier qui lui barrait la route du jardin. Nous l’avons vu faire ses essais, de face, assis mais il ne touchait pas le sol, alors, il se tournait comme pour descendre une échelle et, à plat ventre, se laissant glisser tout doucement, il arrivait à ses fins. Ce récit assez « sec » ne rend compte ni du temps passé, ni de l’observation attentive de la situation, ni de la perplexité, ni de la joie de la réussite qu’on pouvait lire sur le visage de l’enfant. Bien sûr on peut dire qu’un apprentissage « intellectuel » est très différent de celui de la marche ou… de la parole et qu’un « modèle » est indispensable.

Le problème se situe peut-être d’abord dans la détermination du « sujet » à franchir une étape, à acquérir une nouvelle capacité.

« On ne fait pas boire un cheval qui n’a pas soif » disait Célestin Freinet.

Personnellement, j’ai eu la chance au cours de ma longue vie professionnelle d’enseignante d’avoir une année, seulement trois enfants au CP (parmi une classe à 3 niveaux) donc en apprentissage de la lecture (apprentissage redouté s’il en est et par les maîtres et par les parents). A partir de leurs textes imprimés, des lettres de leurs correspondants, des albums, ils développaient chacun des stratégies différentes. L’un lançait des hypothèses selon le sens général, jouant sur les synonymes, un autre assemblait laborieusement les lettres selon une méthode voisine de la « syllabique », la troisième faisait feu de tout bois et vérifiait ses hypothèses trop hardies par un examen de la lettre initiale. Toujours est-il que chacun avait son analyse et la proposait aux autres lors des séances de lecture collective, analyses qui s’échangeaient, s’affinaient et se perfectionnaient au fur et à mesure que leurs acquis progressaient. Et quelle fierté quand la réussite était là !

Je suis sûre que les méthodes d’apprentissage de l’enfance contribuent à forger les adultes de demain. Les essais et les erreurs sont nécessaires pour que la connaissance avance, les savants et les chercheurs en usent fréquemment. D’un côté se trouveront des adultes debout, confiants dans leur force de vie, cherchant eux-mêmes les moyens de résoudre leurs problèmes, de l’autre des adultes obéissants remettant leur sort en des mains plus « qualifiées ».

Quelle société future désirons-nous ?

Maggy Portefaix

POURQUOI…?

25 mars 2009

La société de marketing « consommationnel »

La société de marketing « consommationnel »

C’est le titre qu’a donné Bernard Steigler à sa conférence du 12 mars 2009 dans les locaux du Conseil Général des Bouches du Rhône(1). Pourquoi en effet cette tuerie de la veille en Allemagne où 15 personnes ont été abattues par un adolescent de 17 ans ? Pourquoi 10 ans après la tuerie de Colombine aux US, un phénomène similaire est-il encore arrivé ? Et après d’autres dans différents pays? C’est incompréhensible pour un esprit rationnel. Selon l’intervenant, il est tout aussi incompréhensible qu’un vrai travail d’analyse n’ait pas été mené sur ces meurtres commis par des adolescents.
Nous n’arrivons pas à comprendre ce type d’acte odieux. Pourquoi ? Parce qu’il y a détournement de notre attention par l’industrie médiatique, évitement de notre regard prétendument cultivé, contournement de la difficulté dans notre vie sociale.  D’où vient cette esquive ? Les thèmes d’actualité sont orchestrés par des opérateurs médiatiques puissants. Le pouvoir qu’exercent la télévision, les journaux, l’internet et les autres médias sur la population est devenu envahissant, donc problématique pour la démocratie et la pensée. Avec l’émergence de la médiacratie, on est proche de la servitude volontaire devant la télévision et les médias. La résistance des adultes devant cet envahissement est partiellement efficace. Les parents et la société partagent l’abandon des enfants devant la TV. Pour la première fois la relation intergénérationnelle est rompue.
Plus profondément, on assiste non pas à un conflit de générations mais à la destruction de la chaîne intergénérationnelle. On sait pourtant que le conflit est nécessaire pour structurer l’enfant. Mais l’absence de relation entre les générations produit des orphelins. L’accès à l’âge adulte ne peut se faire que par identification à l’adulte qui lui-même s’était identifié à un autre adulte. Cet effondrement du conflit structurant engendre le mal-être des jeunes générations.
Une majorité (60%) d’enfant choisit – mais choisissent-ils ? – aujourd’hui les produits de consommation de la maison. La société de marketing « consommationnel » a ruiné la relation enfant – adulte. Les adultes sont eux-mêmes infantilisés, ce qui les conduit à ne plus être responsables des enfants. On dénie aux mineurs leur minorité et, en plus, on dénie la majorité aux adultes. Or, les ascendants du mineur transmettent au mineur le savoir vivre, les savoir-faire, savoir donner et recevoir, les savoirs théoriques, rituels, religieux, c’est-à-dire tous ces savoirs immatériels qui tissent des liens avec le passé, et ancrent plus assurément l’avenir. Pourquoi faudrait-il y renoncer ?
On glisse ainsi vers des questions redoutables. Ainsi, que faire devant l’emprise de la télévision et des médias dans le monde entier, y compris dans les villages les plus reculés de l’Afrique, de l’Asie, etc. Quels sont les effets induits du défaut d’attention des enfants ?  C’est la résistance à des campagnes publicitaires telle que celle de la chaine J « nos enfants méritent mieux que ça » : le ça étant personnalisé par le père ou le grand père c’est-à-dire l’autorité. On assiste alors à une réversion des valeurs. « La TV remplace avantageusement » l’autorité parentale. Bernard Stiegler  a contribué à lutter contre une telle campagne, tout comme contre la loi qui a failli passer a propos de la mise en place de programmes de télévision pour les bébés, par l’intermédiaire de son association Ars Industrialis .
Quelle attention et quelle résistance doit-on soutenir, pour ne pas être emporté dans ce flot médiatique ?
Cilou

(1) Cette intervention est disponible (et téléchargeable au format MP3) sur le site http://www.arsindustrialis.org/audio sous le titre Etre adulte : Pour une écologie des générations. Cette conférence de Bernard Stiegler s’inscrit dans le cadre du programme Emprises de la violence : regards sur la civilisation contemporaine, organisé par Echange et Diffusion des savoirs [voir le site http://www.cg13.fr/cadre-de-vie/culture/conferences.html ]

Les manifs passent……..

24 mars 2009

Les slogans restent…….!

Manifestation de janvier 2009

Manifestation de janvier 2009

Manifestation de mars 2009

Manifestation de mars 2009

L’Ecole de demain……

18 mars 2009

Jeudi 19 mars, les enseignants seront dans la rue pour la défense d’un service public de qualité au service de tous les élèves.

Petit diaporama pour mieux comprendre ce qui se met en place…..frep

L’arboretum de Carnoux : une belle réussite paysagère…

16 mars 2009
Arboretum de Carnoux : quelques arbres squelettiques...

Arboretum de Carnoux : quelques arbres squelettiques…

Connaissez-vous l’arboretum de Carnoux ? Une bien belle idée, mise en œuvre par la municipalité de Carnoux avec l’aide du Lions Club et inaugurée le 8 avril 2006 par M. Giorgi comme l’indique fièrement une plaque (un peu cabossée) fixée dans un bloc de pierre à côté d’un porche monumental qui en marque l’entrée, juste à côté du cimetière. Qu’est-ce qu’un arboretum ? C’est justement expliqué sur la plaque pour ceux qui l’ignoreraient : « un arboretum est un parc botanique planté de différentes espèces ». Et la plaque précise même, à l’attention de ceux qui pourraient s’interroger sur l’objectif visé, qu’il s’agit ni plus ni moins de « sensibiliser les générations futures au respect de la vie et de l’environnement ».

On applaudit bien entendu des deux mains à un objectif aussi louable qui repose par ailleurs sur une excellente idée (là aussi, c’est écrit sur la plaque à l’entrée) à savoir que « chaque mois de l’année est symbolisé par un arbre qui rappelle le nom des nouveaux nés déclarés dans la commune ». Les esprits chagrins se demanderont peut-être comment sont identifiés ces nouveaux carnussiens puisque chacun sait que les nouveaux nés doivent être déclarés dans la commune où ils ont vus le jour et qu’il n’a jamais été seulement envisagé la création d’une maternité à Carnoux, mais ne nous arrêtons pas à ce genre de détail trivial.

En revanche, une fois passé le porche, le remblai boueux dans lequel s’enfonce le visiteur téméraire et d’où émergent quelques arbres squelettiques, oblige à mettre les choses en perspective. Certes on conçoit bien qu’un parc botanique ne se fait pas en un jour. Mais là, la notion d’inachevé est vraiment saisissante. En fait d’hommage « au respect de la vie et de l’environnement », cet espace dénudé et lugubre, où le ravinement met à nu de vieux ossements et des débris de toute sorte, rappelle plutôt ces cimetières caillouteux qu’on peut voir dans certaines oasis mauritaniennes en voie de désertification avancée…

Arboretum de Carnoux : En voie de désertification avancée...

Arboretum de Carnoux : En voie de désertification avancée…

Les visiteurs qui s’attardent dans un tel lieu sont rares et on imagine mal y faire venir un groupe de scolaires pour les y sensibiliser « au respect de la vie et de l’environnement ». Espérons du moins que les parents de ceux dont les noms sont inscrits sur les stèles blanches plantées au pied des arbres, ne vont pas considérer ceci comme un outrage et exiger de les en retirer. Espérons surtout un sursaut d’énergie de la part de la municipalité pour transformer enfin ce terrain vague en un véritable « parc botanique » digne de ce nom, avant que les enfants dont on a emprunté les noms pour ce beau projet ne soient devenus adultes. Les plus anciens étant nés en 2004, il reste certes un peu de marge. Encore faudrait-il que l’entretien des espaces publics à Carnoux remonte quelque peu dans l’échelle des priorités de la municipalité actuelle… A moins qu’il ne s’agisse une fois de plus d’une conséquence funeste du transfert de compétence vers la Communauté urbaine MPM ?lutinvert1small

L.V.

Eau de Marseille : à quand le retour en régie ?

9 mars 2009
Prix du m3 d'eau dans certaines villes de france..

Prix du m3 d’eau dans certaines villes de france..

Comme dans de nombreuses villes françaises, la distribution de l’eau potable dans la Communauté urbaine de Marseille est déléguée à une structure privée, la Société des Eaux de Marseille, filiale commune et à parts égale de Veolia et Suez, les deux principales entreprises qui se partagent le marché de l’eau en France. Cette situation, pour le moins curieuse et de nature à fausser largement la concurrence lors des appels d’offre pour le renouvellement des contrats de délégation, a d’ailleurs été épinglée en 2002 par le Conseil de la concurrence pour « abus de position dominante collective ». Mais 7 ans après, la situation n’a toujours pas évolué malgré un nouveau rappel à l’ordre du ministère de l’Économie début 2008…

Au delà de cette bizarrerie juridique a priori peu favorable à l’intérêt du consommateur, et que l’on rencontre également dans de nombreuses grandes villes françaises où Veolia et  Suez soit se partagent le marché, soit ont créé des filiales communes, on peut surtout s’interroger sur l’opportunité de confier ainsi à des opérateurs privés la gestion d’une ressource naturelle aussi précieuse que l’eau. L’épisode récent des milliers de m3 d’eau potable vendus par la SEM à la Catalogne en juin 2008 n’est qu’un exemple de plus de la manière dont les grandes multinationale gèrent ce bien à des fins mercantiles et il a fallu, pour y mettre fin, que le Préfet s’interroge ouvertement sur le caractère licite d’une telle opération ! Les nombreuses affaires de corruption qui ont émaillé les contrats de délégation de service public liés à la distribution de l’eau et l’opacité de la plupart de ces contrats incitent naturellement à la méfiance vis-à-vis de ce type de gestion, ne serait-ce que pour des questions éthiques.

Force est de constater cependant que la critique de ce système ne se limite pas à des questions de principe, mais répond aussi à une constatation bassement matérielle : la distribution de l’eau, lorsqu’elle est déléguée au privé, coûte de 20 à 30 % plus cher à l’usager que lorsqu’elle est assurée en régie directe par une collectivité : il faut bien en effet rémunérer les actionnaires et assurer le développement des entreprises comme Veolia et Suez qui ont diversifié et internationalisé leurs activités en s’appuyant sur la rente que constituent des contrats de délégation souvent particulièrement favorables.

Partant de ce constat, plusieurs grandes villes françaises dont celle de Lyon ont ainsi récemment renégocié à la baisse et dans des proportions importantes, le prix de l’eau facturée à une valeur indue grâce à des formules de révision de prix très favorable au distributeur et totalement injustifiées. D’autres, dont celle de Grenoble, après des années de luttes et d’actions judiciaires, ont réussi à sortir du système de délégation au privé pour revenir, en 2000, à une gestion en régie municipale. Cette remunicipalisation s’est traduite par une plus grande transparence dans la gestion de ce service public, par une baisse sensible du prix de l’eau mais aussi par une augmentation très significative des investissements pour augmenter la qualité du service et du réseau. Le prix de base de l’eau distribuée à Grenoble y est l’un des moins cher de France comme le montre le graphique établi par Raymond Avrillier, l’un des acteurs de cette reconquête. Au passage, on constate que l’eau à Marseille, bien que son exploitation n’engendre que très peu de contraintes de traitement par rapport à d’autre régions, fait partie des plus chères de France ! Depuis 2003, ce prix a encore augmenté d’environ 10 % et le coût d’un m3 d’eau vendu par la SEM fin 2008 s’établit désormais (pour une consommation annuelle moyenne de 120 m3) à 3,19 €, soit 35 % de plus qu’à Grenoble

Pourquoi alors ne pas envisager dès à présent un retour à une gestion en régie à Marseille ? Le contrat actuel arrive à échéance en 2013 et il est donc bien temps de commencer à y réfléchir…

L. V. LutinVertPetit

Sinistres sécheresse : le parcours du combattant…

9 mars 2009
Fissure..

Fissure..

De nombreux carnussiens ont découverts ces dernières années que les maisons construites sur terrain argileux présentent une fâcheuse tendance à se fissurer en période de sécheresse… Le phénomène est bien connu des géotechniciens depuis au moins 30 ans mais encore mal pris en compte par les constructeurs de maisons individuelles. La plupart des propriétaires le découvrent donc généralement en voyant apparaître, souvent en fin d’été, des fissures sur la façade de leur maison, peu spectaculaires au départ mais qui s’ouvrent progressivement, jusqu’à traverser l’épaisseur du mur. C’est parfois toute la structure de la maison qui se disloque peu à peu, bloquant l’ouverture des portes et des fenêtres. Alors commence le parcours du combattant pour remédier au problème avant que la maison de devienne totalement inhabitable…

Si la construction est récente, les dégâts peuvent naturellement être pris en compte dans le cadre de la garantie décennale mais souvent ils surviennent bien plus tard et la seule indemnisation possible est alors celle du régime des catastrophes naturelles. Pour cela, il est nécessaire que la commune soit reconnue en état de catastrophe naturelle. Les sinistrés doivent donc signaler les désordres à la mairie qui transmet la demande à la Préfecture, laquelle saisit une commission interministérielle, et un arrêté est publié au Journal Officiel, sous réserve que certains critères (principalement météorologiques) soient remplis pour la période où les dégâts ont été déclarés. Le sinistré a alors 10 jours pour faire une  déclaration à son assureur qui dépêche un expert afin de vérifier l’origine des désordres et proposer des mesures de réparation.

A Carnoux, une cinquantaine de maisons auraient ainsi été endommagées, principalement au cours de l’été 2003 et pour certaines en 2005 et 2007. Malheureusement, en 2003, la commune n’a pas été reconnue en état de catastrophe naturelle car les critères météorologiques n’étaient pas respectés. Suite aux nouvelles déclarations de sinistres survenues en 2005 et en 2007, la commune de Carnoux a donc décidé de demander cette fois la reconnaissance pour l’ensemble de la période allant du 1er janvier 2004 au 31 décembre 2007, en partant du principe qu’il vaut mieux ratisser large…

Il aurait cependant été préférable de se renseigner au préalable sur les procédures en vigueur, ce qui aurait permis de savoir que les conditions de reconnaissance avaient évolué ! Avec les critères actuels, Carnoux a ainsi bénéficié de deux arrêtés successifs, publiés en août 2008 et en février 2009, qui reconnaissent l’état de catastrophe naturelle sécheresse pour 5 périodes différentes entre 2004 et 2005. Or, à chaque nouvelle période ainsi reconnue, la franchise qui reste à la charge du sinistré après indemnisation par l’assurance est augmentée. A Carnoux , elle s’élève désormais à 6 080 € pour un sinistre, ce qui n’est pas négligeable quand on sait que le coût moyen d’indemnisation d’un tel sinistre par les assurances est de 10 000 € !

Avec un tel montant de franchise, on imagine que bien des carnussiens hésiteront avant de réaliser les travaux de confortement préconisés par les experts d’assurance mais dont une bonne part restera ainsi à leur charge, pour une simple raison de procédure administrative mal maîtrisée par la municipalité ! Il existe pourtant une solution pour permettre de supprimer ce système de modulation de franchise si pénalisant pour les sinistrés : elle consiste à demander au Préfet de prescrire un Plan de Prévention des Risques (PPR). Dans les Bouches-du-Rhône, 16 communes possèdent un tel PPR prescrit (dont 14 sont d’ores et déjà adoptés) et sont donc épargnées par la modulation de franchise. En contrepartie, les nouvelles constructions doivent respecter un certain nombre de mesures préventives pour faire en sorte de diminuer leur vulnérabilité face à de futures sécheresses. Sur Carnoux, les contraintes réglementaires liées à un tel PPR seraient minimes vu le faible nombre de parcelles constructibles encore disponibles pour de nouvelles maisons individuelles, d’autant que les règles de constructions exigées par un tel PPR n’entraînent que des surcoûts marginaux . La commune serait donc bien inspirée de demander au Préfet une telle prescription : encore faudrait-il qu’elle accepte d’être un peu plus à l’écoute des citoyens concernés et un peu plus au fait des procédures en vigueur, même si celles-ci sont complexes et évoluent rapidement…

L.V. LutinVertPetit

TAG énigmatique….? Pas sur…!

7 mars 2009

Il y a quelques jours, quelques semaines, notre omniprésident et son gouvernement annonçaient que nous voyions le bout du tunnel.. Certains, même, d’annoncer que la crise était derrière nous…. Comment des êtres humains, intelligents de surcroit, mais forcément soumis à l’erreur, pouvaient énoncer de telles certitudes…? Alors qu’ils n’avaient pas été capables de la prévoir (la crise) …?

Au détour d’une rue phocéenne, alors que je méditais sur elle (la crise) et leurs certitudes, je suis tombé sur ce tag….:

Voyons.....!

Voyons.....!

Je reconnais que l’orthographe  et la grammaire sont rudimentaires et que la calligraphie est hésitante, mais dans le contexte de la crise et des déclarations citées ci-dessus, ce tag devenait énigmatique…

Voyons derrière… Derrière quoi…? Au premier degré, on peut penser que l’auteur s’est interrogé sur ce qu’il y a derrière ce mur sur lequel il a écrit… A priori, la réponse est assez simple : ce qui nous attend derrière ce mur est un autre mur….! Plus ou moins loin, mais un mur.

Mais, au second degré, dans la phrase ce qui nous attend, il y a une notion d’avenir, de futur… Par contre, voyons derrière semble plus lié au passé, à ce que l’on a laissé derrière nous…. Alors, l’interprétation est limpide : ce qui nous attend est quelque chose que nous avons déjà connu…. Nous allons rencontrer le mêmes problèmes, nous allons devoir faire face aux mêmes évènements ….

Appliqué à la crise, ce tag était prémonitoire : ce qui nous attend est une réplique de la crise précédente…. A noter que si on mélange les 2 interprétations, après le mur de la première crise (dans lequel nous avions foncé tête baissée), nous avons foncé dans un autre mur… Ce que les faits récents ont démontré : une nouvelle crise, ou la continuité de la précédente, mais avec des effets encore plus forts…..!

Pas si énigmatique que cela ce tag…. voire prémonitoire….! C’est pour cela que les autorités se hatent de les effacer…