Archive for juillet 2009

Emploi Vie Scolaire Un contrat de dupes !

31 juillet 2009

Rattachées aux directeurs ou à l’aide aux élèves en situation de handicap, des milliers d’EVS vont disparaître de nos écoles à la rentrée prochaine !

Vous ne les voyez pas, elles sont pourtant là, toujours disponibles, petites mains au service des directeurs d’école….ce sont les EVS-emploi administratif !
Tout le monde, dans les écoles, reconnaît leur importance, leur utilité, la catastrophe que serait leur disparition….et pourtant !
A la prochaine rentrée, plusieurs milliers d’entre elles (ce sont majoritairement des femmes)  seront licenciées (fin de contrat) et reviendront grossir les rangs de l’ANPE dont elles sont issues.

Pourquoi ?
Depuis longtemps, les directeurs d’écoles primaires (EPLE) demandaient à bénéficier de davantage de temps de décharge de classe afin d’assurer des tâches administratives de plus en plus lourdes et bénéficier de plus de temps au service des familles.
Malheureusement pour eux, décharger un directeur de classe revient à le remplacer par un autre enseignant. Incompatible avec la politique d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite non remplacé mise en œuvre par notre cher Petit Nicolas (livre bien connu des élèves de l’élémentaire (1) ) et relayée dans l’Education nationale par M. DARCOS.
Qu’à cela ne tienne, grâce au plan de cohésion sociale de M. BORLOO, 45000 emplois de Vie Scolaire sont créés en 2005, avec un double objectif : résorber une partie du chômage (les EVS sont issues des rangs de l’ANPE) et répondre à la demande des syndicats enseignant à moindre frais.
Constat :
Si le dispositif a pour avantage certain d’avoir permis à plusieurs milliers de personnes de retrouver le monde du travail, il a surtout le gros inconvénient de n’être pas pérenne.
En effet, les EVS sont recrutées sur la base de CAV (Contrat d’Avenir) ou de CAE (Contrat d’Accès à l’Emploi), contrats d’accès au travail, simples tremplins vers la vie active donc par définition à durée déterminée.
Résultat :
A la prochaine rentrée, 30000 d’entres elles arrivent au bout de leur contrat (les 25000 autres suivront).
L’Etat, montrant le bon exemple aux entrepreneurs et aux artisans de ce pays n’a, à aucun moment, envisagé de transformer ces CDD en CDI….trop coûteux pour les caisses de la France !
Vous imaginez : embaucher 30000 personnes, et pourquoi pas en faire des fonctionnaires en plus !
Rassurez-vous, braves gens, seules les personnes disparaissent, les postes restent ! Car c’est là le paradoxe : l’utilité des EVS n’est pas remis en cause, au contraire. Simplement, les pions actuels seront remplacés par d’autres pions, issus de l’ANPE….une sorte de trois huit de l’embauche, quoi !
Et que deviennent-elles ? Retour à la case ANPE où, forte des années d’expérience engrangées dans les murs des écoles, elles auront à tenter de faire valider des acquis (VAE) auprès d’employés médusés par tout ce gâchis.
Et les directeurs d’école ? Ils auront à former de nouveaux personnels, contraints de laisser partir ces auxiliaires si précieuses qui avaient enfin trouvé leurs marques et réussi à se rendre indispensables.

Une exception : les AVS (Auxiliaire de Vie Scolaire)
Contrairement aux EVS-emploi administratif, les AVS (fonction existant depuis près de 25 ans), si elles « bénéficient » du même contrat de travail, sont, elles, attachées à un ou plusieurs enfants en situation de handicap et scolarisés dans nos écoles (une dizaine sur les établissements maternelles et élémentaires de Carnoux à la rentrée 2009/2010).
Depuis la loi de 2005 initiée par M. CHIRAC, les AVS, anciennement issues pour la plupart des associations, dépendent à présent très majoritairement de l’Education Nationale qui en est l’employeur. Certaines l’étaient déjà à travers les contrats AED (Assistant d’Education) depuis 6 ans et arrivent elles aussi en fin de droit.
Face à la pression des familles d’élèves handicapés, affolées de voir disparaître les AVS de leur enfant, le tout nouveau ministre de l’Education Nationale, M. CHATEL, vient en urgence de faire voter un amendement par l’Assemblée Nationale, le fameux amendement 60, examiné en première lecture le 02 juillet dernier.
Que propose cet amendement ? Tout simplement de permettre aux associations qui le souhaitent, d’embaucher les AVS en fin de contrat, ceci grâce au financement de l’Etat.
Et selon quelles modalités ? Un décret viendra préciser tout ça, le plus vite possible. Dans tous les cas, avant la rentrée scolaire, espérons le.
Si l’initiative en soit est saluée par la majorité des associations de parents d’enfants handicapés, force est de constater que tout ceci est fait dans la précipitation, sans une réelle réflexion, et sans aucune garantie.
Aucune garantie pour les AVS qui vont se retrouver avec un nouveau statut et vont basculer de personnel de l’Education Nationale à personnel d’associations mais avec quelles garanties quant à leur travail face à la pression, légitime, des parents qui seront à la fois usagers et employeurs.
Aucune garantie pour les associations, quant à la gestion de ces personnels et au financement de leurs salaires.
De plus, cet amendement concernera-t-il tous les contrats ou simplement les 1330 AVS-AED ? Pour le moment, personne ne le sait.

Un grand flou artistique et un beau gâchis dont on ne sait qu’une chose : au final, ce sont les élèves et les familles qui paieront l’addition !
Et donc merci qui ? Merci le Petit Nicolas (1) !

Signé : Renzo Budu

(1) Le Petit Nicolas est personnage de littérature de jeunesse imaginé en 1959 par René Goscinny et illustré par Jean-Jacques Sempé, très souvent étudié sur les bancs de l’école. A l’occasion du cinquantenaire de sa naissance, le petit Nicolas s’offre son film qui sortira sur les écrans en septembre 2009.

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Pour aller plus loin et mieux comprendre :

Article du Monde.fr daté du 30 juin dernier : Les 30 000 emplois vie scolaire non renouvelés, « un véritable gâchis ! »
http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/06/30/les-30-000-emplois-vie-scolaire-non-renouveles-un-veritable-gachis_1213662_3224.html

UNAISSE : Site national des EVS/AVS : Union Nationale pour l’Avenir de l’Inclusion Scolaire, Sociale et Educative pour la création d’un métier qualifié d’accompagnant scolaire et social d’élèves en situation de handicap
http://unaisse.free.fr/

Amendement n° 60 dit « amendement Chatel » : amendement visant à permettre une continuité de prise en charge par certaines AVS auprès d’élèves en situation de handicap.
http://www.assemblee-nationale.fr/13/amendements/1766/176600060.asp

Le tri sélectif individuel dans les logements collectifs

29 juillet 2009

Carnoux en Provence. Le tri sélectif individuel dans les logements collectifs ? Parlons-en !
« Pour recycler, il faut trier ! Et la chaîne du tri commence à la maison : il faut séparer les déchets recyclables de ceux qui ne le sont pas. la relève est ensuite assurée par les agents de collecte, les
trieurs des centres de tri et les usines de recyclage.
» Site SITCOM-Sud Saumurois.
La Communauté Urbaine de Marseille (MPM) a doté toutes les habitations individuelles de Carnoux en Provence de belles poubelles jaunes…..c’est très bien !
La Communauté Urbaine de Marseille (MPM) a doté la ville de Carnoux en Provence de Points Apports Volontaires…..c’est très bien !
Donc, si je comprends très bien, si tu es carnussien et que tu vis dans une villa, il te suffit, après chaque repas, de jeter la plupart de tes emballages ménagers dans ta poubelle jaune que tu sortiras le bon jour et qui sera ramassée par les services compétents, juste devant ta porte, et d’éduquer tes enfants à en faire autant….bon geste, simple comme tout, pour l’environnement !
Par contre, si tu es carnussien et que tu vis en appartement, c’est à toi d’organiser ton propre tri, grâce à des sacs plastiques (de plus en plus introuvables) qui viendront au final polluer la nature et que tu auras bien pris soin de mettre en évidence dans ta cuisine, pour que tes enfants les voient bien, charge à toi ensuite d’aller vider le tout dans les PAV disséminés dans la ville……bon geste, compliqué à souhait, pour l’environnement !
Et pourtant, une autre solution existe !
J’en ai parlé, en son temps, à nos élus municipaux…..qui en ont souri.
Il était une fois, dans un petit village gaulois, au fin fond du Maine et Loire, dans le sud de Saumur (vous savez, le Cadre Noir, la cavalerie, si, si, en haut à gauche de la carte de France), 160 âmes simples qui ont vu fleurir, depuis déjà plusieurs années, des petites poubelles individuelles de tri sélectif.
Quelle honte pour moi, enseignant dans les Bouches du Rhône, chargé d’inculquer à mes élèves le respect de la nature, de devoir expliquer à mes propres enfants que chez leur grand-mère, dans ce hameau ou l’on compte plus de vaches que d’habitants et où même les téléphones portables ne passent pas, on avait des poubelles prévues pour ça, empilées sagement dans la cuisine …alors qu’à 15 kilomètres de la deuxième ville de France, à Carnoux en Provence, on devait accrocher des sacs plastiques aux poignées des placards.
J’avais promis à messieurs les élus de leur faire profiter de l’expérience angevine, ils ne m’ont pas pris au sérieux, arguant que c’était de la compétence de la CUM (mais à quoi servent nos conseillers communautaires) et que ce qui existe à carnoux est valable dans toutes les villes adhérentes à MPM . D’accord, mais rien n’empêche un petit village d’irréductibles pieds noirs de faire évoluer les mentalités.
Quoi, ce serait si gênant que ça que Carnoux soit à l’initiative d’une amélioration de l’environnement dans les Bouches du Rhône ?
Comment cela pourrait-il fonctionner ?

Il suffirait d’offrir à chaque résident des appartements de Carnoux, une poubelle jaune individuelle qu’il stockerait dans sa cuisine.
Il suffirait d’offrir à chaque résidence un grand container jaune, que le gardien sortirait le bon jour.
Charge aux individus d’aller vider leur poubelle individuelle dans le container collectif lorsqu’elle est pleine.
Qu’est-ce que cela changerait ?
Premièrement, le fait de recevoir une poubelle jaune sensibiliserait les résidents et leurs enfants au tri sélectif, ce n’est pas négligeable.
Ensuite, la proximité des containers dans chaque résidence faciliterait le geste écologique et citoyen car ce serait moins contraignant.
Alors je vous dis CHICHE, messieurs les élus de la majorité !
Révolutionnons MPM, montrons-leur qu’à Carnoux, on sait réfléchir et proposer. Ne nous contentons pas de gérer au quotidien ce que MPM a décidé.
Ne soyons pas complexés !
Soyons novateurs !
Soyons l’aiguillon qui fera progresser notre cité !
La balle est dans votre camp, saisissez-la, je reste quant à moi à votre disposition pour travailler ensemble à l’amélioration du bien être de nos concitoyens !
La preuve par l’image :

LeTriSelectif
Pour en savoir plus :
Site officiel du SITCOM Sud Saumurois : Syndicat Mixte de Collecte et de Traitement des déchets, canton sud de Saumur (49)

http://www.smitom-sudsaumurois.com/index.php

Les Cigales

28 juillet 2009

Elles accompagnent nos jours d’été, souvent nous réveillent au petit jour…..mais que savons-nous de ces animaux qui font la réputation de notre belle Provence ?

Allez visiter le superbe site http://www.cigale.info/ d’où sont tirées les quelques informations qui suivent. Vous y verrez de superbes photos mais aussi de multiples informations sur nos amies tant décriées par Jean de la Fontaine.

Quelques infos :
– Plus de 4500 espèces de cigales existent de par le monde. Le Sud de la France en compte une vingtaine.
– Les cigales – du latin «cicada» et de la famille des homoptères – vivaient déjà il y a 265 millions d’années sur l’actuelle Russie. A titre de comparaison, le premier homme est apparu il y a seulement 3 millions d’années…
– C’est l’insecte le plus bruyant de la planète (livre des reccords)
– Les cigales vivent de quatre à six ans sous la terre sans jamais voir le soleil, suivis de trois à quatre semaines à l’air libre en été. Après, elles meurent.
– En Amérique du Nord existe une espèce dénommée « Tibicina septendecim » qui doit rester jusqu’à dix-sept ans sous la terre, avant de voir le premier rayon de soleil.
– Toutes les cigales meurent avant la froide saison. Personne n’a jamais vu ni entendu une cigale chanter en hiver. Seuls subsistent par endroits leurs exuvies, sorte de vieille mue accrochée aux arbres.
– C’est aussi le seul insecte à avoir les ailes en forme de «toit» au repos.
– Ces insectes – larves ou adultes – se nourrissent exclusivement de sève ; de sève d’arbres, de végétaux ou de racines ; de rien d’autre. À l’état larvaire ou adulte, elles disposent d’une trompe ou rostre. C’est une sorte de seringue effilée très dure, qu’elles plantent dans diverses racines ou végétaux, pour se délecter de leur sève. Ainsi se nourrissent les cigales… et bien entendu, ni mouche ni vermisseau… comme monsieur de La Fontaine a bien voulu nous faire avaler dans sa fable «La cigale et la fourmi»! La bouche d’une cigale ressemble aux pailles pour boire du soda, une grosse paille, dure comme une seringue, faisant partie du visage.
– Il est intéressant de préciser que de tous les insectes piqueurs-suceurs existant de par le monde, la cigale est la seule à ne pas occasionner de dommages à la plante piquée !
– Chaque femelle pond jusqu’à 400 œufs dans des brindilles de toutes sortes. Elle dispose pour cela d’une tarière, sorte d’aiguille creuse – comme une seringue – destinée à pondre ou à injecter sa descendance à l’intérieur de rameaux divers.
– Les bébés cigales ne naissent ni dans les choux ni dans des balluchons rouges à pois blancs, portés par d’infatigables cigognes. Non ! elles naissent plutôt à l’intérieur de brindilles et de rameaux en tous genres
– Aucune femelle ne chante… mais ont de bonnes oreilles pour se laisser attendrir par les mâles qui eux, s’en donnent à cœur joie.
– Le chant est l’apanage exclusif du mâle. On le reconnaît facilement à ses deux étouffoirs, comme deux grosses écailles disposées de part et d’autres sous son ventre que la cigale femelle ne possède pas.
– On dit que la cigale (mâle) cymbalise, craquette ou stridule.
– Le système du chant de la cigale pourrait grossièrement se comparer au couvercle d’une boîte de conserve qui serait légèrement bombé. En appuyant dessus, il se produira un son sec et claquant quand la tôle passera du concave au convexe. Les mâles possèdent un «instrument» un peu similaire, et tirent sur ce «couvercle» à l’aide de plusieurs muscles… jusqu’à 900 fois par seconde.
– Le ventre des mâles est vide, comme l’intérieur d’une guitare… pour mieux servir de caisse de résonance. A contre jour, on peut voir le soleil à travers son ventre.
– En dessous d’environ vingt-deux degrés, leurs cymbales (le couvercle de la boîte de conserve) perdent de leur souplesse. C’est pourquoi, les cigales sont muettes quand il pleut ou quand le temps se rafraîchit.
– De moins en moins de cigales chantent dans le midi de la France. Les responsables : la pollution des terres ; le défrichage des garrigues dû aux plantations de vignes ; les incendies criminels…

Des cigales en Alsace ?
Et pourquoi pas des poules avec des dents ? Et bien, vous n’y êtes pas du tout ! Contrairement aux idées reçues, la cigale ne chante pas que dans le Midi de la France. Vous en trouverez notamment en Alsace, en Lorraine, en Auvergne, en Picardie, dans le Poitou, en Haute-Loire, dans l’Allier, dans le Puy de Dôme, le Cantal, les Charentes… en gros, un peu partout en France. Une étude d’envergure a également été menée en Suisse où plusieurs centaines de spécimens ont été identifiés par leur cymbalisation.

Qui va payer…..?

25 juillet 2009
L'armée....

L'armée....

L’incendie, qui a ravagé environ 1100 hectares de végétation aux portes de Marseille, a été causé par une « faute professionnelle grave » a affirmé jeudi le Premier ministre François Fillon, qui s’est rendu sur place, afin de calmer l’émotion des responsables locaux.
Comment une telle faute professionnelle a-t-elle pu se produire ? Pour mieux le comprendre, il faut revenir sur les procédures lors des exercices de tir, que les militaires appellent ISTC (Instruction sur le tir de combat).
Chaque exercice est placé sous le responsabilité d’un directeur de tir, en l’occurence l’adjudant qui accompagnait un petit groupe (4 ou 6 hommes) ce mercredi. En arrivant au camp de Carpiagne, il se rend au Poste de commandement, où il émarge un cahier à la cellule de tir. En signant ce document, il témoigne du fait d’avoir pris connaissance des consignes. Or, dans le sud de la France, celles-ci interdisent l’usage de balles traçantes en été, à cause des risques d’incendies.
Les munitions sont toujours perçues dans leur emballage d’origine, afin d’assurer la traçabilité des lots. Les munitions de 5,56 mm pour le fusil Famas se présentent sous la forme d’une barette de dix : 8 ordinaires et 2 traçantes. Elles sont réparties de la manière suivante : 2 ordinaires, 1 traçante, 4 ordinaires, 1 traçante, 2 ordinaires. Les militaires ont la consigne de retirer manuellement les deux traçantes, puis de les compter avant de les réintegrer à l’armurerie.
C’est ce qui se fait tous les jours dans toutes les zones où existent un risque d’incendie. L’adjudant du 1er RE ne pouvait l’ignorer puisqu’il l’avait fait quinze jours auparavant lors d’un exercice dans le camp des Garrigues. Mercredi, après avoir signé le cahier à 8 heures, il a oublié ou négligé de le faire.

Après la séance de tir du matin et la pose déjeuner, son groupe a constaté vers 13 heures, un départ de feu derrière la butte de tir. Ils ont essayé de l’éteindre, en prévenant les pompiers militaires du camp qui sont arrivés aussitôt. C’était déjà trop tard.

Faire disparaître le peu qui reste……?

19 juillet 2009

AssembléeNationaleMarie-Hélène AMIABLE

Députée des Hauts-de-Seine

Maire de Bagneux

Question au gouvernement

Première séance du mercredi 15 juillet 2009

Madame la Ministre de l’économie, de l’industrie et de l’emploi,

Jeudi dernier, le PDG d’EDF demandait une hausse de 20 % des tarifs d’électricité.

Cumulée à l’augmentation envisagée pour l’utilisation des réseaux publics, cela reviendrait à augmenter d’un tiers la facture des usagers, ce qui serait insupportable dans le contexte de difficultés que connaissent les particuliers mais aussi les entreprises de notre pays.

Comment jugez-vous cette annonce faite au lendemain de la clôture d’un emprunt où les Français ont justement été appelés à soutenir EDF à la place de l’État?

Comment l’expliquez-vous alors que le changement de statut d’EDF était censé garantir ses besoins de financement et que vous avez défendu que la déréglementation du secteur aboutirait à la baisse des tarifs ?

Pourquoi ne rappelez-vous pas que selon la loi, il ne revient pas au PDG d’EDF de fixer les évolutions tarifaires mais au gouvernement, sur proposition de la Commission de régulation de l’énergie ?

Pourquoi ne précisez-vous pas que, d‘après le contrat de service public passé avec EDF, l’évolution des tarifs aux particuliers ne peut pas être supérieure jusqu’en 2010 à l’inflation et donc à 0,4 % en 2009 ?

Sachant que ce contrat n’a toujours pas fait l’objet du rapport triennal qui doit être transmis au parlement, pouvez-vous nous garantir que vous n’êtes pas en train de procéder à une renégociation destinée à remettre en cause ce principe et celui du tarif réglementé ?

Car il serait évidement impensable que la représentation nationale soit écartée d’un processus qui tendrait à faire disparaître le peu qui reste du service public de l’électricité.

Avec les organisations syndicales, nous vous demandons un grand débat qui permette de garantir que l’évolution des tarifs ne soit pas liée aux investissements hasardeux qu’EDF a faits à l’étranger sous la pression d’actionnaires auxquels sont affectés l’essentiel des bénéfices, mais à des investissements pertinents sur le long terme, destinés à améliorer le service rendu aux usagers et l’emploi et à développer la recherche sur les énergies nouvelles !

Vers une nouvelle gouvernance à Carnoux ?

15 juillet 2009

Lors du dernier conseil municipal, nous avions à renouveler les membres de la commission d’appel d’offres, instance très importante puisqu’elle a pour fonction première d’étudier tous les marchés importants passés sur notre commune. Dans la perspective des futurs travaux du centre ville, notre groupe souhaitait y prendre toute sa place.

Cependant, pour des raisons de mode de scrutin électoral, nous ne pouvions y siéger…..à moins que….

A moins que l’actuelle majorité municipale n’accepte de nous céder un de ses sièges. C’est dans ce sens que nous avions proposé une liste unique et panachée (voir courrier ci-dessous). Lors du dernier vote, en début de mandature, face à la même demande, nous avions essuyé une fin de non retour.

Cette fois-ci, surprise, notre proposition a été retenue !

Reconnaissance de notre volonté affichée de participer davantage à la vie municipale ?

Evolution des mentalités au sein de la majorité municipale ?

Seul l’avenir nous le dira !

Ce qui importe, c’est que Guy HELIN siège à présent au sein de cette instance et pourra à la fois nous apporter toutes les informations utiles et peser par sa perspicacité, tout comme il le fait déjà au sein du CCAS, dans les futures décisions et choix finaciers qui seront pris.

Félicitons-nous de ce résultat, en espérant qu’il corresponde à un nouvel état d’esprit durable  au sein du conseil municipal et que nos propositions de groupe de travail soient aussi entendues et acceptées, c’est tout ce que nous demandons, être une opposition forte de critiques mais constructive dans le seul intérêt de notre ville et de nos concitoyens.

Messieurs de la majorité municipale, vous avez fait un pas dans la bonne direction, ne vous arrêtez pas en si bon chemin !

Copie courrier adressé à tous les conseillers municipaux en amont du dernier conseil municipal :

CARNOUX EN PROVENCE

GROUPE MUNICIPAL D’OPPOSITION  GAUCHE CITOYENNE ET SOLIDAIRE

COMMISSION D’APPEL D’OFFRES

Conseil municipal du 09 juillet 2009

Proposition du groupe Gauche Citoyenne et Solidaire aux membres du conseil municipal

Mesdames, Messieurs les membres du conseil municipal,

Nous sommes de nouveau appelés à élire les membres de la commission d’appel d’offres. Nous allons devoir désigner au sein de notre assemblée 5 titulaires et 5 suppléants.

Comme lors du précédent vote, la procédure traditionnelle ne permettra pas à notre groupe de participer à cette instance, en regard de la répartition des voix au sein de ce conseil.

Si la logique est respectée, et elle le serait en cas de procédure classique, la majorité municipale obtiendrait 4 sièges de titulaires et 4 sièges de suppléants tandis que le groupe Carnoux Quotidien obtiendrait pour sa part 1 siège de titulaire et 1 siège de suppléant.

Cependant, une autre solution, tout aussi légale, existe, que nous avions déjà proposé lors du précédent vote, c’est à dire la constitution d’une liste unique qui serait ensuite soumise à l’approbation des membres du conseil. Il suffirait donc d’établir une liste composée de trois titulaires et trois suppléants issus de la majorité municipale, d’un titulaire et d’un suppléant issus du groupe Carnoux Quotidien et d’un titulaire et d’un suppléant issus du groupe Gauche Citoyenne et Solidaire.

Vous comprenez que cela correspond  in fine à l’octroi par la majorité municipale au groupe Gauche Citoyenne et Solidaire d’un poste de titulaire et d’un poste de suppléant qui lui seraient revenus par la voix classique. Cependant, il est à noter que la majorité municipale conserverait, lors des décisions, la majorité absolue avec quatre sièges sur six, en comptant Monsieur le Maire qui en est membre de droit.

Cette proposition, qui ne remettrait en cause ni le suffrage universel, ni la suprématie de la majorité sur les votes à venir, aurait l’avantage de permettre à notre conseil municipal de travailler avec toutes ses composantes représentées dans leurs diversités.

Nous espérons que les membres de notre assemblée sauront se montrer sages et dignes des citoyens de Carnoux qui les ont portés, par les urnes, à occuper leurs fonctions en ne s’arque boutant pas sur des principes étriqués mais en faisant preuve de l’ouverture d’esprit et du désir de travailler ensemble que nous appelons de nos vœux depuis le début de cette mandature.

Guy HELIN                   Laurent MAUNEAU

Cessons ces polémiques, messieurs…

14 juillet 2009

Cessons ces polémiques, messieurs du groupe municipal d’opposition Carnoux Quotidien !

Mon dernier article dans le messager a soulevé une vague d’indignation parmi les membres du groupe d’opposition municipale Carnoux Quotidien. Alors, il serait temps de clarifier les choses.

Que disais-je dans cet article ?

L'article en question.....

L'article en question.....


Simplement qu’au sein du conseil municipal il était impossible de travailler du fait des relations détestables entretenues entre la majorité municipale et le groupe Carnoux Quotidien.

Simplement qu’il serait temps de sortir de cette ambiance de campagne électorale et de se mettre au travail, tous ensemble, forts de nos différences, de  nos divergences mais aussi de nos intelligences.

Alors oui, j’ai dit que M Garcia continuait à œuvrer dans l’ombre du conseil municipal, entretenant ce climat de guéguerre pagnolesque !

Replaçons les choses à leur place :

Le groupe municipal d’opposition Carnoux Quotidien a sa place dans la vie municipale, cela ne fait aucun doute, les électeurs l’ont voulu ainsi et ce n’est pas discutable. Ses membres font le travail pour lequel ils ont été élus, emmenés par M Bernard DOMINGUES. Ils questionnent, interpellent, critiquent et proposent, tout comme nous, et c’est le rôle.

Alors où  est le problème ?

Simplement sur la méthode. A chaque fois qu’il y a débat, il y a polémique, querelles et parfois sorties enflammées du conseil municipal. Cela nous empêche de travailler dans l’intérêt des carnussiens.

Pourquoi ?

Parce que messieurs GIORGI et GARCIA continuent à entretenir, à travers le conseil municipal, l’hostilité toute personnelle qu’ils ont montré l’un envers l’autre lors de la dernière campagne municipale. Et que ce climat leur convient à tous deux, l’un parce qu’il lui permet de continuer à exister et à peser sur les affaires de la ville, l’autre parce qu’il lui permet de cantonner l’opposition municipale dans un rôle de critique systématique qui n’est pas le sien pendant que lui gère seul les affaires de la ville.

Que faire ?

Simplement, il faudrait que chacun soit à sa place, dans son rôle. M. Garcia est le président de Carnoux au Quotidien, association qui fait un travail remarquable en direction des carnussiens. Cela, je ne l’ai jamais critiqué, au contraire. Cependant, il ne siège plus au conseil municipal, il l’a choisi, qu’il l’assume et qu’il laisse travailler ses anciens colistiers, ils sont responsables et le font très bien.

Monsieur Garcia, exprimez-vous au nom de votre association qui se veut neutre et apolitique et laissez au groupe d’opposition Carnoux Quotidien le soin de s’exprimer sur les affaires municipales, même si les noms de ces deux entités à eux seuls sont source de confusion (involontaire ?) pour les carnussiens. Vous avez souhaité sortir du jeu politique de Carnoux et laisser la place aux jeunes, c’est votre choix, alors, faites-vous discret et nous pourrons travailler entre élus. Ne laissez pas monsieur Giorgi manipuler le conseil municipal, vous lui rendez service.

Pour notre part, les choses sont simples : Guy Hélin et moi-même nous exprimons dans les revues municipales, sur le blog et dans le journal du Cercle Progressiste Carnussien, association qui ne s’est jamais prétendue neutre politiquement mais à aucun moment vous n’entendrez Cécile Tonnelle, présidente du CPC, s’exprimer sur la vie municipale en nos lieux et places.

J’étais la tête de liste des dernières élections, j’en assume à présent la responsabilité au sein du conseil municipal, faites-en de même, assumez vos choix monsieur Garcia. Quant à vous, monsieur Giorgi, restez à votre place de Maire de Carnoux, au service de tous les carnussiens, ne soyez plus la tête de liste d’Ensemble pour Carnoux, les prochaines élections municipales sont loin, en attendant, travaillons, travaillons pour tous nos concitoyens.

Laurent MAUNEAU

Conseiller municipal d’opposition

Groupe Gauche Citoyenne et Solidaire

Le retour des carottes noueuses…!

3 juillet 2009

LegumesHorsNormesPour arriver jusque dans nos paniers, les légumes ne devaient, jusqu’alors, « pas présenter de défauts, à l’exception de très légères altérations superficielles à condition que celles-ci ne portent pas atteintes à l’aspect général du produit, à sa qualité, à sa conservation et à sa présentation dans l’emballage ». Une norme européenne sur laquelle la Commission a décidé de revenir. A compter de mercredi 1er juillet, les concombres courbes et autres carottes difformes auront de nouveau droit de cité sur les étals.

26 types de fruits et légumes sont concernés de l’abricot à la noisette à coque en passant par le céleri à côtes et les choux pommés. Dix récalcitrants cependant : pour les pommes, les poires, les agrumes, les fraises, les tomates, les kiwis, les poivrons, les laitues, les pêches et nectarines et les raisins de tables, soit tout de même 75% des échanges commerciaux, les normes resteront en place. Les « spécimens hors-normes » pourront cependant être vendus au détail, « pour autant qu’ils soient étiquetés de manière à les différencier des catégories ‘extra’ ».

LBO & LGV : Quelques milliards de plus….!

2 juillet 2009

Effet de levier..?

Effet de levier..?

Lu ces jours-ci dans Le Monde : Les experts estiment que les établissements financiers français pourraient perdre jusqu’à 28 milliards d’euros. Les « LBO » (Leverage Buy Out) seront-ils la prochaine bombe financière à l’origine d’énormes pertes pour le secteur bancaire ? Plus la crise économique s’étire, plus l’inquiétude grandit envers cette technique financière consistant à racheter des entreprises « à crédit », plus exactement avec un fort recours à l’emprunt. Après avoir fragilisé des centaines de PME en France, ce mode de financement très prisé dans les années 2000, en période d’argent facile, menacerait la stabilité des banques.

Les premières opérations de LBO ont débuté dans les années 1980, dans les pays anglo-saxons. La plus célèbre et la plus décriée étant le rachat par le fonds américain KKR du groupe RJR Nabisco, à l’origine du livre Barbarian are at the gate (ed. Arrow, 2004). En Europe, elles se sont multipliées au début des années 2000. En France, en 2008, 1 500 sociétés ont été rachetées avec cette technique, dont 20 % seraient en difficulté à cause de leur fort endettement.

Le tracé retenu

Le tracé retenu

Lu ces jours-ci dans La Provence : Jean Louis BORLOO a tenu sa première promesse. Le tracé de la LGV Paca a été décidé avant la fin du mois de juin…. L’addition s’annonce salée car l’infrastructure à construire sera « d’une grande complexité technique avec près de 60 kilomètres de tunnel« ……… l’investissement « avoisine les 15 milliards d’euros« .

Vu la distance à parcourir et les récriminations des élus de tous bords (gauche, droite, etc..), vu le kilométrage  de tunnels annoncé et compte tenu de la menace écologique, je propose que cette LGV soit enterrée de bout en bout. Ce qui satisferait tout le monde. Pardon, cela coûterait beaucoup plus cher….? Il me semble avoir entendu parler d’emprunt ces derniers jours….! Et puis, on n’est plus à quelques milliard d’euros près..!