Archive for juin 2013

Parc national des Calanques

27 juin 2013

Le nouveau site internet est en ligne !  A travers cet outil d’information, vous pouvez avoir accès à toutes les informations du Parc : les richesses naturelles et culturelles, les enjeux et les pressions qui pèsent sur le territoire terrestre et marin, les objectifs du Parc, la réglementation mise en place…
Naviguez au fil des pages et découvrez le Parc national des Calanques !

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Obligés d’abandonner leurs enfants…

23 juin 2013

Des vies et des familles brisées, voilà la réalité vécue par de nombreux Grecs car la crise économique a des conséquences de plus en plus dramatiques sur leur quotidien. Certains parents se voient dans l’obligation d’abandonner leurs enfants dans des orphelinats afin que ceux-ci puissent manger à leur faim.

Grecs01Un bâtiment en briques rouges dans une banlieue riche d’Athènes. Ce foyer accueille des enfants qui ne sont pourtant pas orphelins. Ils sont les victimes oubliées de la crise de l’euro, certainement ceux qui payent le plus lourd fardeau, déposés là par leurs parents qui ne parviennent plus à les nourrir. Ils sont des dizaines dans le même cas, placés dans des orphelinats pour des raisons économiques.

Grecs02D’après cet organisme de bienfaisance, 80 des 100 enfants qui sont logés et nourris y ont été déposés parce que leurs familles ne peuvent plus subvenir à leurs besoins faute de travail. Du coup, la seule solution qui s’offre à eux est de déposer leur progéniture aux organismes de bienfaisance, le coeur brisé, mais l’estomac rempli.

Sans le sou
Il faut dire que près d’un tiers des adultes sont au chômage dans le pays, mais même ceux qui ont encore du travail ont du mal à survivre. Les salaires du secteur privé ont chuté de 30% en quatre ans et de nouvelles taxes ont été imposées. Une impasse financière pour de nombreuses familles qui ne peuvent plus acheter de nourriture. D’ailleurs, les cours de gymnastique ne se donnent plus car les élèves sont sous-alimentés et ils sont nombreux à chercher dans les poubelles pour trouver de quoi remplir leur ventre affamé.

« Ces situations sont tellement traumatisantes pour les familles. Nous avions l’habitude d’avoir des gens avec un niveau économique plus faible, mais maintenant nous en voyons arriver d’autres qui ont perdu leur emploi et n’ont nulle part où aller » confie Tania Schiza, travailleuse sociale. « On a pu voir un changement majeur dans la société grecque au cours des trois dernières années », explique Pavlos Salihos, enseignant et psychologue au sein de SOS Village d’Enfants à Vari. « Nous n’avions jamais de cas comme ça auparavant, c’était juste des problèmes sociaux, mais pas d’une telle ampleur ».

Survivre
Certains enfants arrivent en si mauvais état qu’ils peuvent à peine parler. D’après une école, un jeune sur six souffre de malnutrition. Un organisme de santé publique estime que les niveaux de sécurité alimentaire en Grèce ont chuté plus bas que ceux de certains pays africains.

Les taux de suicide et les problèmes de santé mentale à tout âge ont fortement augmenté au cours des trois dernières années. Pour compliquer les choses, il est de plus en plus difficile pour les organismes de bienfaisance à court d’argent de garder ces centres ouverts.

« Les mentalités ont changé et une nouvelle solidarité s’est installée. Mais si cette crise continue encore, comment serons-nous en mesure de prendre soin de tous les Grecs? C’est une question que beaucoup se demandent, en particulier les parents ».

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Radar poubelle….!

19 juin 2013

On pourrait croire à une bonne blague belge… et pourtant ! Un peu plus de 200 automobilistes ont déjà fait l’amère découverte de ce nouveau dispositif. Installé dans la commune belge de Frasnes-lez-Anvaing, près de Tournai, un radar dissimulé dans une poubelle équipe la police des routes depuis 2008.

belgique-un-radar-poubelle

D’autres communes belges l’ont déjà adopté

Un radar dissimulé dans une poubelle, c’est unique dans le Hainaut, mais d’autres communes belges l’ont déjà adoptée. La poubelle pèse plus ou moins 80 kilos pour un peu plus d’un mètre de haut et 65 cm de côté. Le radar-poubelle est placé au bord de la route, souvent après un radar préventif. « Mais des policiers ne sont jamais loin, histoire de décourager ceux qui auraient l’idée de se muer en éboueur ! » explique nos confrères de Nord Eclair.

Il ne reste plus qu’à espérer que ce dispositif dissuade les automobilistes qui seraient tentés de dépasser la limitation de vitesse. Quoi qu’il en soit, ils ont intérêt à faire attention car chaque poubelle de la région qu’on croirait normale, pourrait se révéler être un radar.

Le conseil que l’on peut donner aux automobilistes, est de lever le pied lorsqu’ils aperçoivent une poubelle sur le bord de la route. Il est fort possible que ce soit un radar!

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2,35 millions d’euros….!

14 juin 2013

Un nouveau camping-car est à vendre sur le marché de Dubaï. Ce dernier est en effet le plus luxueux des camping-cars et coûte 2,35 millions d’euros.

campingcar

L’eleMMent Palazzo

Baptisé « l’eleMMent Palazzo », ce camping-car a été fabriqué par la société autrichienne Marchi Mobile. Il mesure 40 pieds, soit plus de 12 mètres de longueur. Sa carrosserie est également recouverte d’or à certains endroits.

L’intérieur comprend un grand salon extensible équipé d’une télévision à écran plat de 40 pouces, un bar lounge, une cheminée, une salle d’eau, un lit king size. Il dispose aussi d’une terrasse de toit télescopique avec chauffage au sol et éclairages sophistiqués, sobrement baptisée le Sky Lounge.

C’est un mobile home qui n’a décidément pas grand chose à envier à nos maisons !

Le plus cher du monde

Vendu 2,35 millions d’euros, ce mobile home serait le plus cher du monde. Le quotidien Daily Mail précise d’ailleurs qu’il est déjà très apprécié des cheikhs arabes qui doivent leur richesse au pétrole.

Et si nettoyer l’intérieur de votre camping-car vous fatigue déjà, soyez rassuré, il est auto-nettoyant ! Ce mobile home a donc tout pour plaire aux campeurs les plus exigeants mais surtout les plus riches.

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Le 22 juin : fin du monopole…

12 juin 2013

Fin du monopole oblige, une quinzaine de génériques du médicament vedette de Pfizer seront sur le marché dès le 22 juin en France. Et les prix s’annoncent très bas.

Au Canada, la Cour suprême du Canada a invalidé le brevet canadien de fabrication du Viagra, le médicament vedette de Pfizer pour le dysfonctionnement érectile, ouvrant la porte à une concurrence générique. En France, le brevet tombé dans le domaine public cette année a permis aux "génériqueurs" de lancer l'offensive dès cet été avec des prix très inférieurs à ceux de Pfizer. (c) Reuters

Le 21 juin à minuit, l’un des médicaments les plus rentables de tous les temps va perdre son brevet en France. Le Viagra, produit phare du géant américain Pfizer, lancé en 1998, pourra être copié par les nombreux laboratoires pharmaceutiques spécialisés dans la fabrication de médicaments génériques.

Ces derniers ne comptent pas perdre une seule minute pour pénétrer ce nouveau marché, véritable eldorado qui s’ouvre du jour au lendemain. Selon les informations de Challenges, le 22 juin au matin, une quinzaine de produits différents seront disponibles en France.

Attention, le Viagra signé Pfizer n’a pas dit son dernier mot

Le groupe pharmaceutique Pfizer a annoncé mercredi qu’il allait lancer en France son propre générique du Viagra (sildénafil) le 22 juin, date de l’expiration dans le pays du brevet protégeant ce médicament des troubles de l’érection. Seule différence visible: Pfizer a décidé de réserver au Viagra sa couleur bleue emblématique, et le comprimé générique sera quant à lui blanc.

« Nous allons lancer notre propre générique de Viagra, le jour de la perte de brevet » sous le nom de Sildénafil Pfizer, a expliqué à la presse Michel Ginestet, président de Pfizer France.

Le générique sera produit sur « les mêmes chaîne de fabrication » que le Viagra, avec « exactement les mêmes contrôles, les mêmes process, les mêmes ingrédients », a-t-il souligné. Le produit sera fabriqué dans l’usine d’Amboise (Indre-et-Loire), qui produit déjà le Viagra pour la majeure partie du monde.

La présentation de la boîte de comprimés sera la même, au nom près. Pfizer France s’attend à une perte de volume de ventes, les génériques devant prendre une part du marché, mais entend montrer qu’il reste « impliqué » dans le traitement de la dysfonction érectile après avoir été le premier laboratoire proposant un produit pour cette pathologie.

Interrogé sur le prix du générique, M. Ginestet a simplement indiqué que le Sildénafil Pfizer sera « moins cher que le Viagra ». Il a rappelé que le Viagra, délivré uniquement sur prescription médicale, n’est pas remboursé et qu’il y a donc « une liberté totale de prix de tous les acteurs de la chaîne », incluant les grossistes et les pharmaciens.

Selon le président de Pfizer France, « une dizaine de fabricants » ont déposé une demande de mise sur le marché pour des génériques du Viagra en France. En France, le Viagra a représenté en 2012 un chiffre d’affaires de 26 millions d’euros pour Pfizer, soit 2% des ventes totales d’environ 1,3 milliard d’euros. Au niveau mondial, les ventes de Viagra ont atteint 2 milliards de dollars en 2012 (3,5% du total du groupe).

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ECLAIRER UNE ASSIETTE VIDE…?

9 juin 2013

Lettre [1] de Marcel Boiteux (de l’Institut) ancien directeur puis président d’EDF dans les années 70-80.

Paradoxe : on avait, en France, ouvert le marché de l’électricité à la concurrence européenne pour faire baisser les prix. Mais l’électricité française s’est avérée tellement moins chère que celle du marché occidental, chaque année davantage, que le gouvernement a dû renoncer très vite à son idée d’abandonner le contrôle des tarifs. Ainsi a-t-on annihilé les principaux avantages qu’on pouvait attendre d’un recours au marché, tout en faisant supporter coûteusement aux Français les inconvénients inhérents à une quasi-privatisation d’EDF.

 Derrière cela, un débat proprement politique. En tant qu’entreprise publique et avec l’accord des autorités politiques de l’époque, EDF prétendait se soumettre par devoir à une doctrine tarifaire d’intérêt général : l’entreprise renonçait à exploiter sa position de monopole, pour pratiquer la « vente au coût marginal » que lui aurait imposée un fonctionnement parfait des marchés. Mais un nouveau paradigme est apparu dans les années 90 : ce n’est pas à vous, entreprise EDF, de prétendre mener une politique d’intérêt général. Votre rôle d’entreprise est de chercher à gagner (durablement) le maximum d’argent, et c’est à nous, l’Etat, détenteur délégué de l’intérêt général, de vous empêcher d’abuser. Autrement dit, vous vous faisiez un devoir d’imiter les prix qu’aurait engendré un marché parfait. Ce n’est pas votre affaire, et c’est à nous, l’Etat, de vous y obliger, d’une part en vous mettant en concurrence sur le marché européen pour la production d’électricité, et d’autre part en fixant nous-mêmes les prix pour ces monopoles naturels que sont le transport et la distribution.

 Mais, dès lors que les tarifs français étaient bloqués par l’Etat à des niveaux inférieurs à ceux du marché européen, aucun concurrent ‒ innocemment embarqué dans une aventure devenue ruineuse ! ‒ ne pouvait survivre. Aussi l’Etat a-t-il décidé d’obliger EDF, entreprise cotée en Bourse mais dont il détient la majorité, à subventionner ses concurrents : un paquet ad hoc de kWh leur sera vendu à un prix assez bas pour que les dits-concurrents puissent enfin arracher des clients à leur bienfaiteur.

 Et puis, ô miracle, la politique menée par les nouveaux champions de l’atome a conduit à un dérapage spectaculaire du coût des centrales nucléaires de nouvelle génération. Le scandale discret d’une EDF portant ses concurrents sur ses épaules va disparaître avec le renchérissement général a prévoir pour l’électricité française (et faire place ‒ enfin !  ‒ à l’unification à la hausse du marché ouest-européen de l’électricité que Bruxelles appelait, à tout prix, de ses vœux).

 Mais le long calvaire de l’EPR[2] n’est pas la seule cause du renchérissement. Les énergies nouvelles y ont largement leur part. Car, en l’occurrence, leurs coûts sont bien pires qu’on le croit. Un simple exemple pour s’en faire une idée.

 Nous avons tous dans la tête des schémas préétablis qui nous soulagent pour réfléchir et décider. Apprendre à marcher consiste à rendre automatique le jeu des jambes, le cerveau n’intervenant plus que pour choisir la vitesse et la direction. Mais, en apesanteur ou, plus couramment, sur chemin rocailleux, les automatismes sont débranchés et les mouvements deviennent lents et conscients dans leur détail. Sans quoi on s’étale.

 Ainsi en va-t-il, dans le secteur de l’énergie, pour ceux qui, habitués au fuel ou au charbon, débarquent dans l’électricité. Ils ont tous dans la tête une image apparentée à celle d’un fluide. Pour eux, l’électricité circule dans des fils comme l’eau dans des tuyaux. Une éolienne qui tourne envoie son « eau » dans les canalisations d’EDF, laquelle eau vient s’ajouter tout bêtement au débit existant et profite ainsi aux consommateurs voisins branchés sur le réseau.

 Ainsi nombre de « spécialistes » de l’énergie trébuchent-ils et s’étalent, malheureusement sans en avoir conscience. Car cette image d’un fluide banal dans sa tuyauterie est foncièrement fausse. Si l’on veut l’exploiter quand-même, il faut la compliquer et évoquer, par exemple, un circuit de sérum physiologique  (deux cuillerées à soupe ‒ exactement ‒ de sel marin par litre d’eau, le tout maintenu à 37°). Dans ce circuit soigneusement régulé, vous envoyez (à l’image du coup de vent dans une éolienne) une bouffée d’eau froide non salée. Si la bouffée arrive dans un gros tuyau, elle s’incorpore sans problème sensible dans un flux dont les régulations générales feront le nécessaire. Mais si la bouffée arrive en bout de réseau, le fluide circulant est complètement perturbé en température et en salinité : rien ne va plus ! Vous avez là une image de ce qui se passe lorsqu’une éolienne, à côté de la ferme lointaine à laquelle elle est raccordée, se met brusquement en route. La qualité du courant subit un choc brutal, les ampoules électriques éclairent quand-même en vacillant, mais les trayeuses bafouillent et le réfrigérateur déclenche. Que faire ? Exiger que cette éolienne, symbole de l’énergie « de proximité », soit raccordée beaucoup plus loin en amont, sur une artère qui pourra supporter le choc ? Les « éoliens » y voient une brimade intolérable et refusent. Sinon … débrancher une bonne fois l’éolienne ! Et comme EDF est tenu d’acheter l’électricité produite par la dite éolienne, et comptabilisée à son pied, la seule solution, trop souvent, c’est de produire quand-même cette électricité fruste, et de l’envoyer « à la terre » : on l’évacue par le paratonnerre (ou son équivalent !), en évitant soigneusement de s’en servir. Et donc, cette électricité fruste, on la paye pour la jeter … Si l’on ajoute que l’eau salée à 37° qui circule dans le réseau doit rester rigoureusement au même niveau de pression ‒ sans quoi tout déclenche ‒ on aura une idée de la complexité du problème. Une idée d’ailleurs incomplète car cette eau est non stockable : elle doit circuler en permanence, et exactement à la pression prévue quels que soient les apports …

 D’où il apparaît qu’avec le nucléaire, dont on a laissé exploser le coût, avec des éoliennes de plus en plus nombreuses, qui sont certes productives mais nocives aussi, et bien plus coûteuses qu’on le croit, les prix de l’électricité vont enfin échapper à l’exception française pour devenir européens et chers.

 Outre les concurrents d’EDF, une électricité française durablement coûteuse va sans doute réjouir, non sans raison, nombre de militants de la sobriété. Mais ces derniers sont sensibles par ailleurs aux malheurs des déshérités. La solution ? Tripoter les tarifs …

 Le rôle des prix est normalement de refléter ‒ plus ou moins bien certes ‒ l’intensité relative des diverses raretés, pour orienter rationnellement les choix des usagers. Si l’économie soviétique a fini par s’effondrer, c’est que les prix n’y avaient plus aucun rôle d’orientation (laissé aux planificateurs). La France a pu connaître les « trente glorieuses », de 1945 à 1975, malgré un contrôle des prix parfois perturbateur, parce qu’elle avait le modèle des Etats-Unis et qu’on savait à peu près quoi et comment copier pour se développer. Les choses se sont certes gâtées avec la crise du pétrole, mais aussi parce qu’en 1975, ayant réussi, on n’avait plus de modèle dont s’inspirer : il fallait, dorénavant, tâtonner comme tout le monde. La « planification » n’était sans doute pas totalement périmée. Mais elle changeait de nature, et elle ne pouvait plus se passer des marchés, et de leurs verdicts : les prix, si imparfaits soient-ils, retrouvaient leur rôle d’information et d’orientation.

 On nous propose aujourd’hui, non d’aider les pauvres à devenir moins pauvres ‒ c’est un autre problème ‒ mais de les assister en faussant les prix en leur faveur partout où c’est possible. Ainsi pourront-ils mieux vivre en restant pauvres ‒ ce qui est certes tout à fait indispensable. Mais c’est un pis-aller. Et le problème est de trouver la manière la moins nocive de les assister.

 Il faut donc confronter et mettre en parallèle toutes les manières d’aider les pauvres, pour aboutir, à dépense égale, à la solution à la fois la plus efficace (pour eux) et la moins perturbatrice (pour la collectivité et le fonctionnement de l’économie).

 Vendre aux déshérités un petit lot d’électricité (et de gaz) à bas prix ? Peut-être. Mais pourquoi pas, plutôt, des « bons » de pain, des tickets de viande etc … Réponse : parce qu’il faudrait dédommager le boulanger ou le boucher, alors qu’on peut se dispenser de le faire, au moins pour EDF. On optimise ainsi la facilité, mais pas forcément l’efficacité de l’assistance : pour les indigents, mieux vaut manger de la viande dans l’ombre, que d’éclairer une assiette vide.

 Si l’on veut avoir en la matière une politique rationnelle, il faut que l’ensemble des coûts engendrés par ces différentes formes d’aide soit rassemblé entre les mains d’un seul organisme, détenteur d’un budget unique ; à lui, alors, d’arbitrer  au mieux entre les différentes formes d’aide, à dépense égale compatible avec le budget global que l’autorité politique lui aura délégué.

 Vous n’avez pas le monopole du cœur avait dit je ne sais quel grand homme dans je ne sais quelle circonstance. Soit. Mais, ici le monopole s’impose ; car si l’on veut éviter le gaspillage, les doublons, les absurdités parfois, il faut rassembler les aides d’Etat sous une même autorité, et en faire un monopole responsable sur ses crédits de la rationalité des aides. Car il est indispensable que, quelque part, quelqu’un arbitre entre les différentes aides d’Etat, sous quelques formes qu’elles se présentent, pour faire le meilleur usage de l’enveloppe globale de crédits dont il est responsable. Et il faut que toutes les autres formes d’aide publique, si détournées soient-elles, soient incluses à leur coût dans l’enveloppe.

 Encore un nouveau « machin », dira-t-on. Comme la mer qui monte, puis descend et nettoie la plage, le moment est venu de concentrer et de rationaliser.  Dans dix à quinze ans, quand le système unifié sera complètement sclérosé, il faudra sans doute le détruire, pour passer à un système d’aide privée et décentralisée, soutenue par une politique fiscale généreuse (mais neutre). Aujourd’hui, c’est d’ordre et de rationalité dont on a cruellement besoin.

 Mais il conviendra, de toute manière, de laisser subsister un certain niveau d’encouragement fiscal, pour préserver un contingent raisonnable d’aide privée, laquelle restera toujours indispensable pour traiter les cas trop particuliers et mettre un peu de chaleur humaine dans le système.

 Conclusion : s’efforcer de rationaliser toutes les formes d’aide publique à la pauvreté, y compris les rabais sur l’électricité, dans une structure en charge d’optimiser au sein d’un même budget l’assistance aux déshérités. Et laisser subsister, en parallèle, un complément d’aide privée pour  humaniser et boucher les trous …

 Vaste programme, sans doute illusoire ! Mais savoir ce qu’on devrait faire, c’est déjà un sérieux atout pour améliorer les choses. Et, je le répète, vaut-il mieux manger de la viande dans la pénombre, ou éclairer une assiette vide ? C’est le genre de question qu’une bonne organisation doit contraindre à se poser.

[1] A paraître dans la revue Passages en septembre 2013.

[2] L’EPR est le nouveau modèle du nucléaire français d’AREVA, après les REP des années 80 qui constituent le parc nucléaire d’EDF.

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LGV : un géologue de renom s’inquiète

6 juin 2013

Depuis des années, Monsieur Ion ARGYRIADIS, docteur ès sciences et géologue reconnu, attire l’attention des responsables de RFF et des pouvoirs publics sur l’extraordinaire complexité géologique de la région comprise entre Aubagne et Toulon, sur les énormes difficultés qu’entraînerait la construction des ouvrages d’art, tunnels, viaducs, du projet de LGV PACA et par conséquent sur son coût démesuré et la charge insupportable pour les collectivités territoriales assumant son financement.

 LGVRFF

Devant l’entêtement de certaines collectivités territoriales et de RFF à imposer ce projet, face à l’indécente pression de certains lobbys, Monsieur ARGYRIADIS a décidé de saisir Monsieur Frédéric CUVILLIER ministre des transports.

Du fait de sa parfaite connaissance de ces territoires, Monsieur ARGYRIADIS a été désigné comme expert par le BRGM pour la mise à jour des cartes géologiques de Marseille, Toulon et de ses environs. Ces cartes qui datent de 1969 sont fausses pour la quasi-totalité de leur surface, alors que l’enjeu de la connaissance de la géologie et de l’hydrologie des territoires impactés par la future LGV PACA est essentiel.

De leur connaissance parfaite dépend la fiabilité des ouvrages d’art, tant sur le plan de leur construction que de leur comportement dans le temps. Il s’agit d’un territoire qui a subi des mouvements orogéniques et tectoniques tout à fait exceptionnels avec des nappes de charriage d’ampleur considérable.

Ces mouvements ont entraîné une véritable déstructuration des couches géologiques et, par endroits, une sorte de broyage des roches entraînant une sensibilité et une fragilité extrêmes à l’égard de toute opération de génie civil. L’aventure du tunnel de Toulon témoigne des difficultés qui peuvent être rencontrées dans ce type de configuration. Le risque humain est important pour le personnel des chantiers et le risque financier en est accru. Ni les collectivités territoriales, ni RFF ne semblent en avoir pleinement conscience.

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Rappel : Conférence du Cercle.

2 juin 2013

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