Plaidoyer pour un véritable pôle public financier.

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C’est le titre d’un article que Laurent Mauduit, journaliste spécialisé en économie à publié le mercredi 1er février, dans Médiapart.

Il relate l’initiative d’un collectif regroupant de nombreuses associations et syndicats ( Attac, Fondation Copernic, DAL, CGT, CFDT, SUD, FO……) qui s’est créé pour peser sur le débat public à l’occasion des élections présidentielles.

La crise ayant mis en évidence de façon flagrante, l’incurie (pour ne pas dire plus) des banques privées, aussi bien pour le financement de l’économie que des besoins sociaux de première urgence, ce collectif a adressé une lettre aux candidats (sauf  la candidate du FN) pour les interpeller et leur demander de se prononcer sur la création d’un « pôle public financier en faveur des droits ».

Leur appel fait des suggestions précises sur ce pôle public qui, selon eux, devrait regrouper « des institutions financières publiques (Banque de France, Caisse des dépôts et ses filiales financières, Oséo, Sociétés des participations de l’État, Banque Postale,Ubi France, Agence française de développement, Institut d’émission des départements d’Outre-mer, CVNP Assurance), ou dont l’activité  est une mission de service public (Credit Foncier, Coface). En ferait bien évidemment partie, toute banque ou société d’assurance dans laquelle l’État viendrait à prendre une participation majoritaire ou à laquelle seraient attribuées des missions de service public. ».

Selon Laurent Mauduit, ces propositions seraient plus proches du programme du Front de Gauche dont le candidat est Jean-Luc Mélenchon que de celui de François Hollande qui prévoit aussi la création d’un pôle public financier, mais n’y inclurait que la Caisse des Dépôts, Oséo et la Banque Postale, et les missions de ce pôle sont pour le moment assez floues.

Cette interpellation des partis politiques sur la base de propositions précises présente à la fois l’intérêt de pousser à la clarification des propositions et de tester la volonté de dialogue des candidats. Laurent Mauduit termine en disant : « Comme, en ces temps de crise économique et sociale, il s’agit d’une question majeure, les réponses des candidats devront être analysées méticuleusement. Et même leurs silences… »

Article disponible aussi ici.

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